Après son ICO record, Tezos se pose comme alternative à Bitcoin et Ethereum
Tezos a fait les gros titres de la presse pour son ICO record de juillet dernier – l’équivalent de 232 millions de dollars à la date de l’opération – mais aussi pour le conflit juridique qui s’ensuivit, opposant Arthur et Kathleen Breitman, à l’origine du projet et dirigeants de Dynamic Ledger, la société qui édite le code-source, et Johann Gevers l’ancien président de la Fondation Tezos, située en Suisse et en charge de recueillir les fonds. Mais ce n’est pas de cet épisode sulfureux dont nous avons parlé avec Arthur Breitman, sur le plateau TV de FrenchWeb, à l’occasion des 20 ans de l’EBG, à la Cité de la Mode et du Design, mais d’un projet au lancement très récent, puisque la betanet du réseau Tezos est live depuis le 30 juin dernier.
Une nouvelle vision de la gouvernance
La blockchain Tezos se pose comme une blockchain alternative à Bitcoin ou Ethereum, avec toutefois des différences notables, selon lui destinées à gommer les défauts de ces dernières, comme que le choix plus économique et écologique de la preuve d’enjeu (proof of stake) pour valider les blocs, ou une vision très précise de la gouvernance, avec des procédures plus formelles. Arthur Breitman nous explique par exemple en quoi le fork, issu de la tradition open-source, est plus problématique dans les projets blockchain que dans le monde du logiciel classique, et pourquoi Tezos essaie de ne pas en dépendre pour les évolutions de la plateforme.
Nous avons aussi évoqué les applications possibles de cette nouvelle blockchain : cryptomonnaies, smart contracts associés, gestion des noms de domaine, propriété d’actifs numériques… Rencontre.
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