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Après TextMaster, Benoît Laurent fait un nouveau pari dans la traduction avec Worders

Le marché de la traduction en ligne n'a pas encore trouvé de vrai leader, mais sur un marché estimé à plus de 40 milliards de dollars pour 2017, la start-up Worders compte bien faire sa place. Basée sur des algortihmes capables de reconnaître une formulation et de l'adapter dans diverses langues, Worders se présente d'abord comme une solution technologique avant d'être une marketplace de mise en relation entre un client et un traducteur professionnel. Après avoir cofondé TextMaster, Benoît Laurent récidive cette fois-ci avec un acteur qu'il veut donc plus «premium».

«75% du volume d'affaires annuel de la traduction sont traités par des agences locales de 5 salariés ou moins, le reste étant confié à de grandes agences mondiales», explique Worders qui compte se faire une place entre les deux. Plus d'un an après sa création, elle revendique une trentaine de clients, des grands comptes ou des ETI du Web telles Withings, Sigfox, Axa, ou Happn. Ils dépensent entre «5 000 et 200 000 euros par an (…) nous voyons la traduction comme un investissement», détaille Benoît Laurent. 

En 2016, la société basée à Hong Kong a réalisé une levée de fonds auprès du fonds Partech, dont le montant n'est pas précisé. Elle compte investir dans sa technologie pour devancer les solutions concurrentes telles Systransoft, Gengo et…TextMaster.

Fondateur: Benoît Laurent, Emilie Agniel, Benjamin Roth

Siège: Hong Kong et Valence (Espagne)

Date de création: mai 2015

Effectifs: 9 salariés

Lire aussi: Textmaster, la place de marché de la traduction, vise les 10 millions de chiffres d’affaires en 2016

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