[#AtelierFW] 10 choses à savoir pour tirer profit de Facebook
« Au-delà du like, comment tirer profit de Facebook ? », était le thème de notre dernier atelier Frenchweb. Si dans un premier temps les marques se sont toutes lancées dans une course aux fans, l’accent est désormais porté sur la notion « d’engagement » et sur une stratégie bien plus globale. En somme, si le « like » constitue une première étape nécessaire, celle-ci est loin d’être suffisante.
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L’idée n’est donc pas de voir ce qu’une marque peut faire sur Facebook, mais inverser la réflexion et examiner ce que Facebook peut apporter à une marque. Les entreprises doivent donc prendre de la hauteur pour décrypter comment Facebook peut les aider à générer du business.
Une démarche analysée et illustrée par nos quatre intervenants : Sandrine Plasseraud, Directrice Générale de We Are Social France, Xavier Leclerc, Manager Client Partnerships chez Facebook France, Clément Salvaire, Directeur Marketing chez PhotoBox et enfin Thomas Salviejo, Responsable de la communication de La Banque Postale.
Interactions, Open Graph, mobile, données, innovations, outils, exemples… En s’appuyant sur l’expérience et les échanges des intervenants, Frenchweb vous propose ici une liste non exhaustive des 10 leviers permettant de tirer profit de Facebook.
Développer une communauté qualifiée
Avant de partir à la course aux fans et de mettre la main à la poche, le mieux est de s’adresser, dans un premier temps, à ses clients existants. L’idée est de choisir les clients les plus fidèles et proches afin que ces derniers deviennent de véritables ambassadeurs. Ils convertiront alors avec une grande légitimité les prospects en futurs clients. Dans cette optique, ne pas oublier de puiser directement dans sa base mail et dans l’ensemble de ses contacts. Le tout est d’éviter de recruter « DU » fan à tout prix.
De pas dénigrer le mobile
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Selon Xavier Leclerc, 65% des likes sont générés depuis les smartphones et tablettes. Se couper d’une stratégie mobile revient donc à se priver d’une énorme communauté. Xavier Leclerc rappelle, par ailleurs, que sur 950M d’utilisateurs, 500M se connectent régulièrement depuis l’un de ces devices.
Commencer par une phase d’observation
D’après le cas de La Banque Postale, le mieux est de commencer par une phase d’observation. Quelle cible je veux toucher, quelles sont ses caractéristiques et surtout ses attentes. L’idée est donc de commencer par une veille sur les médias sociaux pour analyser les conversations qui sont faites autour d’une marque en question. Après cette étape, il faut ensuite établir une liste de ses objectifs et opportunités puis lancer sa page.
Faire de sa Fan page un haut lieu d’interactions
C’est la tâche à laquelle s’est attaché PhotoBox. La Fan Page est ainsi principalement dédiée à la mise en situation de produits, à des idées de création. Un contenu qui suscite directement un très haut taux d’interaction. On retrouve cette même stratégie sur la page Facebook de Monoprix qui multiplie chaque jour différentes mises en scènes et propose à ses fans de nombreuses suggestions décalées et créatives.
Dans le même esprit, il est préférable de privilégier les messages esthétiques. Facebook est, en effet, le premier site de partage de photos au monde. Xavier Leclerc recommande donc de mettre l’accent sur les posts agrémentés de photos plutôt qu’un simple statut Facebook, car elles génèrent d’avantage d’interactions et de partages.
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Utiliser l’Open Graph comme un moyen et non comme un but
Selon Clément Salvaire, l’Open Graph doit avant tout être utilisé comme un moyen et non comme un objectif. L’idée est de mettre en place des expériences inédites qui permettront par la suite, à la fois, de booster le taux d’engagement des fans mais également d’augmenter la valeur du panier moyen.
Adopter une démarche d’itération
Il ne faut pas hésiter à innover et à lancer de nouveaux services et produits, quitte à les modifier et à les faire évoluer par la suite. Dans cette optique, PhotoBox a mis en place cet été le Social Fab. Ce nouvel espace en ligne permet aux internautes de customiser des goodies via Facebook : un T-shirt avec le QR code de sa page, un sac avec toutes les photos les plus « likées » ou encore un mug avec la photo de profil de tous ses amis.
Choisir une campagne adaptée à Facebook
Selon Sandrine Plasseraud, si le commerce sur Facebook ne décolle pas, c’est que la plupart des marques duplique sur le réseau social les campagnes déployées sur les médias classiques. Une fausse route à éviter. Pour illustrer ce cas, Sandrine Plasseraud met en avant l’initiative de la marque Heinz, qui cherchait à rebooster les ventes de ses soupes vendues en conserve.
A partir de là, We are social a imaginé un dispositif qui reposait sur la fait que les consommateurs de soupe en boivent lorsqu’ils sont malades. Or, au Royaume-uni, l’envoie de cartes souhaitant un bon rétablissement est très courant. Dans cette idée, We are social a développé une application permettant de customiser la boite de la soupe avec un message de rétablissement, de l’acheter et de l’envoyer directement au malade en question, sans quitter Facebook.
Résultat, la marque Heinz a vu son nombre de fans doubler en un mois, le taux d’interaction a quant à lui augmenté de 600%. Au total, 2000 soupes ont directement été achetées sur Facebook tandis que 4M de personnes ont été exposées à cette campagne sur Facebook et Twitter.
Tirer profit des données
La fonctionnalité Facebook Login (Ex-Facebook Connect) permet aux marques de rassembler une base de données considérable. Sans être traitées, ces données présentent peu d’intérêt. Mais une fois analysées, celles-ci permettent de développer une communication plus ciblée et donc d’alimenter sa stratégie de CRM et de délivrer des messages plus intelligents. Pour Clément Salvaire, Facebook Login constitue la pierre angulaire d’une stratégie e-commerce. Selon lui, le stockage et la manipulation des données doivent être au centre des initiatives Facebook.
Partir à la pêche aux informations sur… Facebook
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Les marques peuvent très facilement se perdre dans la myriade d’outils disponibles. Facebook propose sur sa propre plateforme une batterie d’informations et d’idées pour développer différentes opérations sur son réseau. N’hésitez donc pas à vous rendre sur la page Facebook marketing, dans les rubriques d’aides ou encore sur Facebook Studio Edge. Cette plateforme propose un panel de tutoriels vidéos et de cas clients… De quoi trouver une bonne source d’inspiration.
Faire appel à des agences spécialisées
S’il est préférable d’internaliser la production de contenus, les marques ne doivent pas hésiter à s’appuyer sur des expertises techniques externes. Il existe pour cela différentes agences. Les agences labellisées sont celles qui ont fait la démarche auprès de Facebook pour recevoir une certification. On peut alors distinguer 4 types de structures : les agences spécialisées dans les données, celles reconnues pour leur expertise dans les campagnes publicitaires, les agences labellisées pour leur gestion des pages et enfin les agences spécialisées dans l’Open Graph.
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