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Au Chili, les 9 lauréats du fonds Scale de Start Up Chile devront rester au moins un an au pays

Le programme «Start Up Chile» mené par le gouvernement chilien est entré dans sa phase d’investissement. Son fonds baptisé Scale, lancé début 2015 et quatre ans après le début du programme, a dévoilé une première sélection de neuf start-up qui vont chacune recevoir 100 000 dollars. L’investissement est «gratuit», soit sans aucune prise de participation du public, souligne Techcrunch, mais demande d’autres contreparties aux entrepreneurs.

Dans une démarche de «social equity», les start-up financées doivent ainsi s’engager à rester au moins un an sur le territoire chilien, et de ne pas ainsi céder – trop vite, aux sirènes du voisin américain. En manque de talents, le Chili demande aussi aux fondateurs de devenir mentors pour accompagner les prochaines promotions.

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Du côté de la sélection, le gouvernement chilien a privilégié des secteurs porteurs pour l’économie. La start-up Bureo fabrique ainsi des skateboards à partir du recyclage de filets de pêche trouvés dans l’océan. «Nous voulons être sûrs que le chiffre d’affaires est déjà validé», précise aussi Sebastian Vidal, le responsable du programme «Start Up Chile.»

Le Chili met aussi la main sur themidgame, une start-up de social media marketing du programme Y Combinator de la Silicon Valley qui doit quitter le territoire américain après l’expiration des visas des fondateurs. Parmi les autres lauréats, RetiDiag, un logiciel e-santé, Recorrido.cl, une plateforme de réservation de billets de transports, Guarnic qui opère dans la sécurité des lieux, ZenHub, une solution de management, GroupeRaise qui aide à lever des fonds pour des opérations caritatives, Uanbai, un réseau social et une plateforme de paiement, et TeliportMe, une solution B2B pour les agences de voyages.

Start Up Chile, lors de son lancement officiel en 2011

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2 commentaires

  1. La pratique n’est pas exceptionnelle et se justifie pleinement lorsque les conditions imposées aux entrepreneurs, les fameuses contreparties, sont raisonnables. C’est quand même de l’argent public!

    En France, dans le cas du dispositif ACR financé par la région Franche-Comté et Bpifrance, on a des contreparties démesurées: pour un prêt à taux zéro (!!! « prêt », pas subvention comme dans l’article) de montant variable dont le maximum est 20.000€, conditionné à un apport (en capital! pas en fonds propres) et un prêt bancaire obligatoire, tous deux de valeur supérieure ou égale à celle du prêt, l’entreprise est « suivie » pendant QUATRE ans. Cela implique évidemment un verrouillage sur le territoire… de la région, évidemment. Même si vous n’avez pas l’intention de partir, c’est abusif. Et c’est sans compter le droit d’ingérence dans vos cartons d’invitation, discours, diapositives, etc. pour toute « cérémonie protocolaire ». Ça, ce ne sont que deux des conditions qu’on retrouve dans l’extrait des conditions…

    Bref, 100.000$ pour un an de verrouillage au territoire, c’est gentil!

  2. Es una lástima que los ciudadnos chilenos no puedan tener acceso al sitio web de start-up chile en su idioma oficial, el español, para revisar en que se está gastanto el impuesto pagado por todos los chilenos. Es una verdadera desolación, de la más puñetera debo decir, la que deja el constatar el estado mental de quienes dirigen Chile y estas iniciativa de emprendimiento. Creen que todo debe ser en inglés porque si no no es importante o nadie vendrá! No entienden que hay más de 50 países que hablan el español y en donde existen talentos esperando financiamiento. La riqueza enrome de países como Chile, y de todos los demás países en LatinoAmérica y LatinoEuropa, es precisamente su cultura e idioma. Creen Uds que España, un país exitoso hoy por hoy a nivel Europeo y mundial, aceptaría semejante traición a la patria? Jamás se podrá encontrar una iniciativa de país, modelo o formulario para rellenar o postular que esté exclusivamente en inglés y no disponible a los españoles en su mismo idioma. Los negocios y proyectos financiados por los chilenos y realizados en Chile deben hacerse en Español como versión oficial, luego en inglés u otro idioma. De lo contrario la cultura morira día trás día, y Chile se llenará de gente que necesita y pone condiciones de hablar inglés para hacer negocios porque les importa un comino aprender las costumbres y localismos, y porque así pueden traer profesionales y mano de obra rápidamente desde páises sub-asiáticos, Israel, EEUU, Australia… todo el orbe menos aquellos que tienen que ver y respetan a y se interesan por las culturas latinas y por la manera de hacer negocios que ellos tienen. Silicon Valley es una forma de hacer negocios y de vida que es propia de la cultura anglosajona, entiéndanlo de una buena vez! Es una cultura en donde se vende hasta la madre. Hay muchos caminos que llevan a Roma y Chile y quienes le dirigen deberían comenzar a preocuparse seriamente de respetar a sus compatriotas, su cultura y las ventajas y la proteccion y riqueza que les ofrece el idioma español. Me parece inmensamente triste que en Chile se piense que quienes han ido a hacer un master a EEUU pueden regresar a Chile dictando que las cosas deben ser realizadas como les enseñaron en sus universidades extranjeras o intentar replicar sus experiencias en el extranjero, ahora en Chile. El tiempo vivido, estudiado y trabajdo fuera de Chile, les debería haber servido para entender cuán valioso es lo que se tiene aún en Chile y que hay que protejer, mejorar e invertir en las propia idiosincrasias y formas de hacer negocios. En el presente Start-up Chile está dirigida por individuos con un grado agudo de ignorancia, falta de visión y patriotismo.

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