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Avec Shuttle, Lyft veut remplacer les bus publics

  • Lyft Shuttle repose sur un modèle proche des transports en commun avec des itinéraires fixes comprenant des arrêts spécifiques pour embarquer et déposer les passagers.
     
  • Ce nouveau dispositif est actuellement testé sur quelques routes d’essai à San Francisco et Chicago.

 

BlaBlaCar… mais aussi les transports en commun inspirent les géants de la Tech américaine. Lyft, le principal rival d’Uber aux États-Unis, vient de lancer une nouvelle offre qui repose sur un modèle proche des transports en commun avec des itinéraires fixes comprenant des arrêts spécifiques pour embarquer et déposer les passagers. Le service est opéré par les voitures des particuliers ayant recours à Lyft.

Baptisée Lyft Shuttle, cette fonctionnalité est une extension de Lyft Line, le service de covoiturage de la société dirigée par Logan Green. Ce nouveau dispositif est actuellement testé sur quelques routes d’essai à San Francisco et Chicago. Par rapport aux autres services proposés par Lyft, Shuttle inclut des tarifs fixes et n’est pas concerné par l’alerte «Prime Time», activée par Lyft lorsque la demande est très forte pour proposer des courses à des prix élevés. Shuttle est opérationnel pendant les heures de travail en semaine, de 6h30 à 10 heures le matin et de 16 heures à 18 heures l’après-midi.

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En plus de rester dans la course face à Uber, Lift mise sur Shuttle pour se positionner en véritable alternative aux transports en commun. «Lyft Line est l’avenir du covoiturage et nous testons de nouvelles fonctionnalités qui, selon nous, auront un impact positif sur les options de transport de nos passagers», a déclaré l’entreprise américaine.

Uber et Google également dans la course au covoiturage

Avant Lyft, Uber avait commencé à tester en 2015 un service, baptisé UberHOP, à Seattle, qui permet de jumeler plusieurs usagers qui empruntent une route similaire avec un seul conducteur. Cet essai a permis de donner naissance à Smart Routes, qui vise à compléter UberPOOL, qui permet de partager le prix d’une course avec une personne allant dans la même direction que vous.

Smart Routes propose aux utilisateurs d’Uber qui souhaitent partager un trajet de convenir d’un point de rendez-vous où le conducteur ira chercher ses passagers. Ce dispositif permet ainsi de créer l’équivalent d’un ligne de bus, à la différence que les arrêts sont flexibles pour répondre aux besoins des usagers. Dans les tuyaux d’Uber depuis 2015, le service a été testé à San Francisco et Chicago il y a quelques mois.

Uber n’est pas le seul géant américain à s’intéresser au covoiturage «sur-mesure». L’an passé, Google a lancé Carpool, un service de covoiturage, via l’application mobile de navigation routière à Waze, rachetée en 2013 par la firme de Mountain View pour 1 milliard de dollars. Ce service a été ouvert et aux passagers de la région de San Francisco à l’automne dernier. Pour se démarquer de la concurrence, Google ne prélève aucune commission sur les courses de ses utilisateurs et a limité les conducteurs à deux trajets par jour pour éviter les dérives vers une activité régulière d’indépendant digne d’un VTC. Cela correspond en effet à un aller-retour pour se rendre au travail le matin et revenir chez soi le soir. Ainsi, le paiement doit seulement couvrir les coûts de carburant à la charge des chauffeurs, à l’image de ce que pratique BlaBlaCar.

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