Back Market part à la conquête du marché américain
Back Market veut exporter son modèle outre-Atlantique. La start-up française, qui développe une marketplace de produits électroniques reconditionnés (smartphones, ordinateurs, télévisions, produits électroménagers…), a annoncé son lancement aux États-Unis. Dans ce cadre, la jeune pousse a ouvert un bureau à New York avec une équipe dédiée.
Déjà opérationnelle en France, en Allemagne, en Espagne, en Italie et en Belgique, la plateforme s’apprête à tenter de relever un défi autrement plus grand aux États-Unis. «Le marché américain est particulier, la mentalité des consommateurs n’est pas du tout la même qu’en Europe», note Thibaud Hug de Larauze, co-fondateur et CEO de Back Market. L’arrivée de la start-up française aux États-Unis s’inscrit dans sa stratégie pour «devenir la référence mondiale du marché reconditionné».
7 millions d’euros levés en 2017 pour s’étendre à l’international
Pour accélérer son développement à l’international, Back Market avait bouclé un tour de table de 7 millions d’euros en mai 2017 auprès de Daphni, le fonds de Marie Ekeland, d’Aglaé Ventures et de business angels, à l’image de Thierry Petit, co-fondateur et CEO de Showroomprivé. L’an passé, la société a enregistré un volume d’affaires de 95,5 millions d’euros, contre 30,5 millions d’euros en 2016.
Lancée en 2014 par Thibaud Hug de Larauze, Vianney Vaute et Quentin Le Brouster, la start-up mise sur l’économie circulaire pour effacer les intermédiaires sur le marché des produits reconditionnés. Cela permet de revendre les produits 30% à 50% moins chers en moyenne que les prix neufs. Ainsi, la plateforme met directement en relation les consommateurs avec les usines de reconditionnement. Pour offrir une deuxième jeunesse aux produits électroniques, Back Market s’appuie sur plus de 270 reconditionneurs partenaires en Europe. A ce jour, la start-up revendique plus de 500 000 clients.
Sur le marché du reconditionnement des produits électroniques, la concurrence s’est accrue au cours des derniers mois. Le Français Recommerce a levé 50 millions d’euros en février tandis que l’Allemand reBuy a bouclé un tour de table de 21 millions d’euros en mars. D’après le cabinet GfK, 2 millions de smartphones reconditionnés ont été vendus en France l’an passé, soit 7% des ventes totales de smartphones.
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