Bilan et tendances de 2 jours de Salon E-commerce One to One
Le Salon E-commerce One to One, créé il y a seulement 2 ans par Alain Laidet, semble remporter bien des suffrages ici à Monaco. L’événement annuel a attiré cette année près de 500 professionnels du secteur, triés sur le volet.
Premier temps fort : la première conférence hier matin a été l’occasion de remettre en cause le canal du f-commerce comme canal de vente exclusif. Ainsi, Anne-Véronique Baylac, directrice du e-commerce de La Redoute confie : « Rien ne remplace les sites et cela n’a pas vraiment de sens de monter une boutique complète en ligne« . Patrick Robin, PDG de l’agence 24h00-Boosket, a pour sa part indiqué que Facebook est utilisé par les marques comme une vitrine événementielle pour faire découvrir des produits d’entrée de gamme. Globalement, les débats ont démontré que les réseaux sociaux servaient plus d’outil de communication avec les clients que de véritables interfaces de vente.
Geoffroy Martin lui a succédé sur scène, il est CEO d’Art.com, leader mondial américain de la décoration murale, qui revendique 12M de clients dans le monde, dont 45% en dehors du continent américain. Geoffroy Martin, français d’origine mais installé depuis 16 ans là-bas, a donné quelques bonnes recettes aux e-marchands pour s’implanter sur le marché américain : par exemple, développer le plus vite possible un site optimisé pour les mobiles et tablettes. » Si vous ratez ce coche, vous serez hors-jeu« , a-t-il prévenu. Geoffreoy Martin a aussi insisté sur la viabilité des modèles de business, les services liés à la proximité qui cartonnent aux USA, et la nécessité de travailler sa pub : « la publicité sur mobile est encore largement sous-exploitée« , conclue Geoffroy Martin.
Nulle part ailleurs on ne peut échanger de cette façon
Les couloirs du Forum Grimaldi servaient aussi de lieux de networking, avec échanges de best practices et de perspectives. A l’image de cet e-marchand , qui a croisé un responsable de Voyages-sncf : » Il vient de me donner des clés pour nous développer sur le mobile. Je rentre à Paris avec plein de bonnes idées », confie l’e-commerçant, ravi.
Un responsable de la marque de déco Sia confie aussi : "
Je trouve ce salon très quali en terme de rencontres, les débats sont de haute qualité ». Pour Quentin Decroix, le fondateur du site de déco design Atylia.com : "
C’est une occasion unique de rencontrer ses concurrents. Nulle part ailleurs on ne peut échanger de cette façon "
. Une occasion qui s’est vérifiée hier soir, alors que Quentin partageait un verre avec des « confrères » et néanmoins concurrents, comme Sacha Vigna, le fondateur de Vente-Unique.com , et Pierre Trémolières, fondateur et CEO de Delamaison.fr. Les trois acteurs de la déco en ligne ont, le temps d’une soirée, partagé points de vue et visions d’avenir.
Cette dernière journée se termine sur sur une conférence consacrée au e-commerce au Brésil, un marché en forme de défi pour les e-marchands: Le Brésil, c’est 61% du e-commerce en Amérique Latine, un marché de 4 milliards d’€, mais c’est aussi 55 taxes et impôts réparties sur 27 régions. Nils Strandberg, l’organisateur du E-Commerce Summit de Sao Paulo, animait la plénière avec des experts du continent venus témoigner de leur expérience, à l’instar de Flavio Dias, directeur e-commerce de WallMart Brazil.
Retrouvez les discussions sur le compte Twitter du Salon : #EC1to1
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