Blocage français sur la réglementation européenne de l’Uber-économie
Après 2 ans de négociations, la France a récemment mené un mouvement de contestation contre le projet européen visant à réglementer le travail dans l’UBER-ÉCONOMIE. Ce projet, ayant pour objectif de requalifier les chauffeurs VTC et livreurs en tant que salariés, leur garantirait des droits tels qu’un salaire minimum et une protection sociale. Cette reclassification impacterait jusqu’à 5,5 millions de travailleurs et pourrait coûter aux entreprises concernées, comme Uber et Deliveroo, environ 4,5 milliards d’euros annuellement. Les plateformes, craignant une hausse des coûts et une perte de flexibilité, s’opposaient fermement à cette proposition.
La France, initialement sceptique, a accentué son opposition en mettant en avant les inquiétudes des entreprises du secteur. Selon le ministre des transports Olivier Dussopt, le texte de compromis diffère significativement des attentes initiales, risquant de provoquer un reclassement massif de travailleurs. Face à cet échec, une renégociation est nécessaire, mais l’avenir du projet demeure incertain, notamment avec le changement de présidence de l’UE et les prochaines élections européennes. Pendant ce temps, les entreprises concernées continuent de militer pour une 3e voie, similaire au modèle britannique, cherchant un équilibre entre la préservation de leur modèle économique et la protection des travailleurs.
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