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[Bon App’] PeeeM, une messagerie instantanée « anonyme »

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Origine : France

Editeur : Hambel Software

Date de mise à jour : 12 novembre 2014

Disponibilité: iOS 7.0 et Android 3.0

PeeeM - application (1)PeeeM - application (2)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les messageries instantanées anonymes font les beaux jours des applications mobile. Face à Whatsapp et Viber, PeeeM met à jour son service de chat anonyme en peer-to-peer. L’application revendique 350 000 connexions et un million de messages envoyés par jour. PeeeM est disponible gratuitement sous iOS et Android dans 17 pays, en français et en anglais. Une version en arabe sera mise en ligne d’ici deux semaines.

Interview de Christophe de Courson, co-fondateur de Hambel Software qui édite PeeeM :

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FrenchWeb : Comment fonctionne PeeeM ?

Christophe de Courson, co-fondateur de PeeeM
Christophe de Courson, co-fondateur de PeeeM

PeeeM est un réseau social, qui se présente sous la forme d’une messagerie instantanée anonyme. L’application permet d’envoyer des messages par Internet, de passer des appels vocaux sur IP et aussi de transférer des fichiers en peer-to-peer sans limite de taille ou de type de fichiers. L’utilisateur peut désormais identifier sur le réseaux de nouveaux contacts qui partagent ses centres d’intérêts et engager une conversation anonyme avec ces personnes. Autre nouveauté, il peut aussi créer des groupes de conversation : privés avec ses amis, ou publics avec sa communauté d’intérêt. Chaque groupe de conversation dispose d’un identifiant unique.

Comment avez-vous eu l’idée de créer cette application ?

L’idée a germé au printemps 2012. Avec mon associé Morgan Segalis, nous avions observé sur Internet la raréfaction des plate-formes anonymes où échanger à propos de ses passions et de ses centres d’intérêts. Aujourd’hui, les espaces de discussion libres sont très fragmentés. Sur PeeeM, nous avons créé un service mobile qui additionne les fonctionnalités de IRC et ICQ, deux anciennes plate-formes qui permettaient l’une de rencontrer d’autres personnes avec les mêmes centres d’intérêt et l’autre de les ajouter dans une liste de contacts. La première version bêta de PeeeM est sortie en mai 2013.

Quels sont vos principaux concurrents et vous démarquez-vous ?

Nous avons des points communs avec des applications comme Whatsapp et Viber au niveau de nos fonctionnalités. PeeeM présente la particularité de ne pas récupérer les numéros de téléphones de vos contacts dans le carnet de contact du smartphone de l’utilisateur. Whatsapp permet de créer un groupe dont on cache les numéros de téléphone. Sur Viber, il est possible d’appeler anonymement un contact avec la voix sur IP, mais à partir du numéro de téléphone. PeeeM fonctionne vraiment en peer-to-peer, c’est-à-dire en vase clos avec juste des identifiants.

Comment allez-vous monétiser ce service ?

A l’origine, PeeeM fonctionnait sur un modèle freemium avec des bannières publicitaires. Les transferts de fichiers étaient bridés, il fallait payer 0,99 euro pour envoyer un fichier de plus de 10 mégas. Cela nous apportait des revenus conséquents pour notre petite structure, mais en contrepartie notre rétention de clients-utilisateurs était très faible. Notre audience est très jeune, 65% de nos 2 millions d’utilisateurs à travers le monde ont entre 13 et 20 ans. La majorité d’entre eux sont arabophones. Nous avons fait basculer PeeeM en « tout gratuit » pour fidéliser notre base d’utilisateurs, le temps de redéfinir notre modèle économique.

Avez-vous créé une start-up pour développer l’application ?

Nous avons créé la société Hambel Software en février 2009, à Puteaux. Nous sommes deux co-fondateurs, moi-même et Morgan Segalis. Nous voulons recruter d’ici début 2015 trois développeurs. Nous avons déjà levé 300 000 euros en plusieurs fois entre septembre 2013 et novembre 2014, auprès de deux business angels parisiens, dont un gros industriel français. En termes de développement, nous allons mettre en ligne d’ici décembre 2014 les versions arabe, indonésienne, chinoise et espagnole. Nous espérons lever entre 400 000 et 500 000 euros début 2015, dans ce cadre nous rencontrons des investisseurs américains le 20 novembre 2014 à New-York.

Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et vidéos libres de droits

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