[FW500] Comment Treezor (Société Générale) veut devenir un guichet unique pour les FinTech
Passée sous le giron de la Société Générale en septembre dernier, la FinTech Treezor est arrivée sur le marché au bon moment. «Nous proposons une plateforme de services de paiement disponible sur le cloud via une API. Ce qui permet aux clients de développer leur front-end et de se connecter à Treezor pour obtenir tous les services de paiement possibles et imaginables aujourd’hui », décrit Éric Lassus, le CEO. Cela va des services d’ouverture de comptes, de paiement, d’identification des clients, aux virements internationaux… L’entreprise proposera aussi bientôt l’instant paiement. Des services notamment appréciés par les néo-banques.
En effet, Treezor a pu compter sur l’émergence de ces nouveaux acteurs pour voir sa plateforme décoller. Elle compte une trentaine de FinTech parmi ses clients, comme Lydia ou Shine. Les autres utilisateurs de la plateforme sont par exemple des retailers ou encore des établissements de crédit.
Un million de transactions par mois
L’un des intérêts de la plateforme est que les FinTech peuvent s’appuyer sur l’agrément d’établissement de monnaie électronique avec services de paiement de Treezor. « Certaines souhaitent ensuite aller chercher leur agrément et d’autres ne veulent même pas en entendre parler. Quand elles regardent les coûts du run pour ce type d’établissement, certaines prennent la décision de s’appuyer complètement sur notre infrastructure agréée », explique Éric Lassus. Mais dans tous les cas, pour Treezor, le but est de pouvoir les suivre tout au long de leur évolution. L’objectif étant aussi de rester attractif pour les autres utilisateurs qui vont chercher chez Treezor, «la flexibilité du fonctionnement par API, ces mircroservices qui leur permettent de lancer des nouveaux produits ou de tester de nouvelles choses».
L’entreprise créée en 2015 revendique un volume de transactions qui s’approche du million par mois et 300 000 cartes émises. “Cela est notamment dû au besoin qu’il y avait sur le marché », rappelle le CEO. En effet, si des briques de services existaient un peu partout, il explique n’avoir pas à l’époque trouvé une plateforme qui les regroupait tous. Pour l’avenir, c’est ce que tient à rester Treezor: un « one-stop-shop » capable d’accompagner les Fintech et les autres utilisateurs sur l’ensemble de leurs problématiques liées aux services bancaires. « Il s’agit d’être de plus en plus innovant sur les technologies, de mixer un peu de carte, un peu de virement, de l’instant paiement, de la RegTech, de façon pertinente tout en respectant les données de compliance du régulateur».
Le rachat par Société Générale, l’évolution du secteur… Retrouvez l’interview complète d’Eric Lassus:
FW 500: le classement des 500 entreprises de la tech française
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