Comment WeWork construit sa toile
Le géant américain de la location de bureaux et d’espaces de coworking, WeWork, déclare avoir atteint son objectif d’engendrer un chiffre d’affaires d’un milliard de dollars en 2017 dès le mois de septembre et viser 2,3 milliards pour la fin 2018.
WeWork déclare réaliser, à fin 2017, près de 45 % de ses chiffres en dehors des États-Unis et du Canada. L’entreprise a récemment ouvert des bureaux à Tokyo, Buenos Aires ou encore Mexico.
Économies d’échelles
Dans une interview accordée à Bloomberg, Artie Minson, président et directeur financier de WeWork, explique que la taille de l’entreprise leur a permis de réaliser d’importantes économies d’échelles sur l’achat de matériaux comme le verre, le parquet ou encore l’aluminium. Il ajoute également que le chiffre d’affaires provient majoritairement de la location des espaces aux petites et grandes entreprises.
Augmenter la part des membres “entreprises”
WeWork qui fonctionne sous forme d’abonnements destinés à des entrepreneurs seuls, des petites structures types start-up ou à des plus grandes entreprises avec la capacité de louer un étage ou même un immeuble, revendique 200 000 membres. Chiffre qu’elle prévoit de voir doubler cette année. WeWork explique que les abonnés “entreprises” représentent 25 % de ses membres et s’attend à ce que cette part soit plus importante en 2018.
Loisirs, formation… créer une communauté
Côté services, l’entreprise a récemment annoncé qu’elle relançait son programme d’accélération, Wework Labs, pour épauler les start-up. Elle a également lancé Powered by We, un service destiné aux propriétaires d’immeuble ou aux managers afin de les aider à construire un espace dans l’esprit “WeWork”, en termes de design ou encore de fonctionnalité. Elle tente donc de vendre sa marque et son savoir-faire aux entreprises. La boîte américaine lorgne aussi du côté des loisirs de ses adhérents. L’année dernière, elle a fait l’acquisition de la start-up Meetup qui développe une plateforme pour créer des rassemblements à partir d’un intérêt commun. Wework a d’ailleurs multiplié ses investissements dans la volonté de créer une communauté autour de ses espaces de coworking. On peut encore citer le rachat de la Flatiron School, une école new-yorkaise de codage l’année dernière. L’entreprise qui a levé 4,4 milliards de dollars auprès de Softbank pendant l’été 2017 a confié à Bloomberg qu’elle n’a pour l’instant pas prévu d’introduction en bourse. WeWork prévoit d’inaugurer 200 nouveaux espaces et ainsi d’atteindre le nombre de 400 à travers 83 villes et 27 pays en 2018.
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