Comment Wonderbox veut redynamiser le secteur des coffrets cadeaux
Fondé en 2004, Wonderbox fait partie des pionniers sur le segment des coffrets cadeaux. Mais cette innovation des années 2000 a ensuite vu son marché s’essouffler. Une situation que reconnaît aisément Fabrice Lépine, directeur général de l’entreprise. « Quand vous créez un marché, il y a un effet d’engouement et à un moment donné il atteint une phase de maturité. Et là, cela a peut-être été le cas plus rapidement que dans d’autres marchés », explique ce dernier. « À partir de 2010, il s’est un peu stabilisé. Aujourd’hui, nous sommes sur des taux de croissance autour de 1-2 %. Ce qui est quand même raisonnable », poursuit-il.
Créer des nouveautés pour tirer le marché
L’entreprise compte aujourd’hui 430 salariés pour un chiffre d’affaires de 220 millions d’euros en 2017 et revendique 2 750 000 coffrets vendus la même année. Pour continuer à évoluer sur le marché et à se démarquer de son principal concurrent, Smartbox, Wonderbox doit de façon assez classique parvenir à innover. Mais que reste-t-il encore à inventer ? L’entreprise mise par exemple sur les séjours insolites (en cabanes, roulottes..), elle a aussi lancé des coffrets qui permettent d’offrir des billets d’avion. Cette diversification passe également par des acquisitions.
« Nous évitons d’acquérir des entreprises qui ont exactement le même produit que nous », explique Fabrice Lépine. Par exemple, Wonderbox a ainsi mis la main sur l’entreprise belge Vivabox qui permet d’offrir un chèque cadeau couplé à un autre cadeau lié à la prestation, comme un voyage en Italie et un livre de recettes consacré à ce pays.
Belgique, Italie, Espagne…
Wonderbox est aussi parti à la conquête de marchés à l’international. Une aventure au cours de laquelle l’entreprise a connu aussi bien des succès que des échecs. « En 2008, nous avons lancé 8 pays en même temps. Puis nous nous sommes retirés d’Allemagne, de Pologne et du japon au bout d’un an et demi, quand on s’est rendu compte que ces pays ne fonctionnaient pas car il n’y avait pas d’appétence produits ou quand il existait déjà un acteur très fort », explique Fabrice Lépine. Mais aujourd’hui, Wonderbox est toujours présent en Belgique, Italie, Espagne, Suisse, Pays-Bas, et Portugal.
Retrouvez l’interview complète de Fabrice Lépine, directeur général de Wonderbox:
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