[CONFIDENTIEL] Carrefour met ses poulets dans la blockchain
#AgTech : Carrefour met ses poulets d’Auvergne dans la blockchain
Alexandre Bompard l’avait annoncé à l’annonce du plan de transformation de Carrefour en janvier dernier : l’enseigne de distribution souhaite répondre aux nouvelles exigences alimentaires des consommateurs et « devenir leader mondial de la transition alimentaire » face à la demande accrue des clients en qualité et sécurité alimentaire. Après une phase de test, Carrefour annonce le déploiement de la traçabilité via la blockchain pour sa filière aviaire, et plus précisément, pour son « poulet d’Auvergne Filière Qualité Carrefour ».
Nous lançons la 1ère #blockchain alimentaire d’Europe, une étape clé du plan #Carrefour2022. Sur votre smartphone, suivez le parcours de votre poulet d’Auvergne Filière Qualité Carrefour du couvoir jusqu’à chez vous ! #Traçabilité #TransitionAlimentaire pic.twitter.com/94Ub2fXy2q
— Carrefour France (@CarrefourFrance) 6 mars 2018
Grâce au QR apposé sur l’article, le consommateur pourra accéder aux informations qui ont jalonné le parcours du produit : « Le lieu et mode d’élevage, le nom de l’éleveur, l’alimentation reçue (nourri aux céréales et au soja français, sans OGM…), l’absence de traitement (sans antibiotique…), les labels et le lieu d’abattage ». Interrogé par nos confrères de Numerama, le distributeur a précisé s’être appuyé « sur une blockchain open source, Ethereum en version 1.7+ pour être exact, déployée en privée pour les membres du consortium. Carrefour ne prévoit pas un usage de cryptomonnaie : notre ambition est de tracer l’ensemble des informations au fil de l’eau »
Carrefour prévoit de mettre la blockchain au service d’autres filières, comme les œufs, fromage, lait, orange, tomate, saumon et steak haché, dans le courant de l’année.
#Closing : Ventech lève 140 millions d’euros pour son nouveau fonds
Ventech lance son cinquième fonds pour épauler les entrepreneurs européen. Baptisé «Ventech Capital V», ce nouveau véhicule d’investissement devra atteindre un plafond de 200 millions d’euros dans les prochains mois. En attendant, la société de capital-risque, spécialisée dans le secteur numérique depuis 1998, a bouclé un premier closing de 140 millions d’euros pour son nouveau fonds.
Celui-ci investira principalement dans des start-up early-stage dotées d’une capacité d’expansion globale. Dans ces jeunes sociétés innovantes, Ventech injectera des tickets d’investissement compris entre 500 000 euros et 15 millions d’euros. «Notre ambition est inchangée : aider à construire les champions de la Tech en Europe. Grâce à nos équipes locales situées en France, en Allemagne et dans les pays nordiques, nous identifions, tôt dans leur développement, les meilleurs entrepreneurs que nous accompagnons ensuite dans leur parcours à l’international», explique Jean Bourcereau, General Partner chez Ventech.
#Acquisition : WeWork met la main sur l’agence de marketing digital Conductor
Nouvelle acquisition pour le géant américain des espaces de travail et du cowroking : c’est au tour de la startup américaine Conductor, spécialisée dans le marketing digital et le SEO, de tomber dans l’escarcelle de WeWork.
D’après l’entreprise, il s’agit d’offrir de nouveaux services à ses clients, au-delà de la simple location d’espace de travail. Conductor continuera cependant d’opérer ses prestations de façon autonome, et restera accessible même à ceux qui ne sont pas clients WeWork.
WeWork compte développer une véritable communauté autour de sa marque, en proposant un éventail d’options : programme d’accélération, acquisition de la start-up Meet-up et l’école de codage Flatiron School. L’entreprise qui a levé 4,4 milliards de dollars auprès de Softbank pendant l’été 2017 a confié ne pas avoir prévu pour l’instant d’introduction en bourse. WeWork prévoit d’inaugurer 200 nouveaux espaces et ainsi d’atteindre le nombre de 400 à travers 83 villes et 27 pays en 2018.
Le montant de la transaction n’a pas été communiqué.
#Hacking : Uber pourrait se voir infliger une amende de 13,5 millions de dollars par l’État de Pennsylvanie
Le procureur général de Pennsylvanie, Josh Shapiro, poursuit Uber pour ne pas avoir révélé dans un temps raisonnable que l’entreprise avait été victime d’un vol de données. L’amende est de 1 000 dollars par personne concernée. Ainsi la compagnie de VTC pourrait être amenée à payer 13,5 millions de dollars pour cette infraction, à hauteur du nombre de chauffeurs touchés dans l’État de Pennsylvanie.
Selon le procureur, Uber aurait ainsi violé une loi locale. Cependant, celle-ci ne précise pas ce qui définit précisément “un temps raisonnable”. Les hackers à l’origine de ce vol de données en 2016 avaient eu accès aux noms, prénoms et numéros de licence de 600 000 chauffeurs aux États-Unis. Au total, ce sont 57 millions d’utilisateurs, dont 7 millions de chauffeurs qui ont été touchés. Mais Uber n’avait révélé l’affaire qu’en novembre 2017.
Dara Khosrowshahi est peut-être en train de payer les derniers pots cassés de l’ère Travis Kalanick, l’ancien patron de la plateforme de VTC. À l’époque où l’affaire avait été révélée, cinq autres États, l’Illinois, le Massachusetts, le Missouri, New York et le Connecticut, avaient annoncé vouloir lancer une enquête. Affaire à suivre.
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