[CONFIDENTIEL] Cryptokitties, Instagram, les géants de la Tech contre le terrorisme, 25 ans de SMS…
#Cryptominute: Cryptokitties, les chatons blockchain à 100 000 dollars qui affolent Ethereum
On savait déjà que les chatons avaient à jamais changé le visage de l’internet, voilà qu’ils débarquent en force sur la blockchain. Cryptokitties, un jeu construit sur la blockchain ethereum qui permet d’acheter et d’élever des chatons contre des ethers, embouteille sérieusement le réseau décentralisé : Cryptokitties représenterait actuellement 12% du volume de toutes les transactions ethereum, provoquant retards et accumulation de transactions non traitées ! Un chaton du nom Genesis a même été vendu pour plus de 117 000 dollars, tandis d’autres ont atteint des montants de l’ordre de plusieurs milliers de dollars. Selon Quartz, depuis le lancement du jeu le 28 novembre, plus de 2,7 millions de dollars se sont ainsi échangés sur Cryptokitties. Au 1er décembre, selon Axiom Zen le studio qui l’a développé, on compterait 1 165 joueurs.
Les Cryptokitties sont uniques, et issus de cinq smart contracts ethereum. Leur particularité – en leur qualité de chatons blockchain – est d’être décentralisés. Ils ne sont pas stockés sur des serveurs. Ce sont des objets digitaux qui n’appartiennent qu’à leurs possesseurs, et ces cryptocollectables sont en quelque sorte immuables, puisque même si les développeurs du jeu disparaissaient, les chatons existeraient encore via leurs smart contracts.
Oui, tout cela a l’air parfaitement ridicule mais passons outre l’inanité apparente du phénomène CryptoKitties : cette popularité soudaine, et la congestion qui en résulte, pose une vraie question quant à la robustesse des réseaux décentralisés en général, et d’ethereum en particulier. Pour « l’ordinateur mondial », celui qui sera à même de disrupter les banques et tous les autres tiers de confiance, le défi sera de savoir scaler, et de concevoir une architecture suffisamment solide et rapide pour supporter les applications décentralisées de demain.
#Terrorisme : 40 000 vidéos et images terroristes supprimées par les géants de la Tech en 6 mois
Les grandes entreprises technologiques multiplient leurs efforts pour lutter contre le terrorisme. Dans ce sens, Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube ont mutualisé leurs forces il y a un an pour donner naissance au Global Internet Forum to Counter Terrorism (GIFCT). Cette organisation vise à travailler sur des solutions technologiques pour contrer l’utilisation des plateformes des géants de la Tech par les terroristes. De cette initiative est née une base de données pour rassembler les empreintes digitales, connues sous le nom de hachages, des vidéos et des images à caractère terroriste diffusées en ligne. Annoncée en décembre 2016 et opérationnelle depuis le printemps dernier, cette base de données contient désormais plus de 40 000 hachages. Celle-ci sera prochainement alimentée par Ask.fm, Cloudinary, Instagram, Justpaste.it, LinkedIn, Oath et Snap, qui ont récemment rejoint ce consortium antiterroriste.
Pour décourager les terroristes d’utiliser leurs services, les entreprises technologiques se tournent vers l’intelligence artificielle et des outils, comme des bases de données, pour identifier et supprimer plus rapidement les contenus des organisations armées. La semaine passée, Facebook a déclaré que ses systèmes automatisés étaient capables de repérer 99% du contenu lié à Daech et Al-Qaïda avant qu’il ne soit signalé et même, dans certains cas, avant qu’il ne soit mise en ligne. Même pourcentage chez Twitter tandis que YouTube affirme que ses algorithmes détectent automatiquement près de 83% du contenu lié au terrorisme que le service vidéo de Google s’emploie à supprimer dans les plus brefs délais. Face aux moyens mis en place par les grands groupes du numérique, les terroristes se replient sur des services plus discrets, à l’image de la messagerie Telegram très populaire auprès de Daech, qui s’en sert pour diffuser sa propagande et recruter de nouveaux combattants.
#Features: un «Regram» natif, bientôt sur Instagram ?
Le site spécialisé The Next Web a obtenu des informations sur de nouvelles fonctionnalités actuellement en test sur Instagram. Parmi elles, la plus attendue sera sans conteste celle qui permet de partager des images d’un autre fil à son réseau – à l’instar d’un retweet sur Twitter. Jusqu’à présent, la chose était seulement possible via des applications tierces, comme Repost for Instagram. Un bouton qui changera, à n’en pas douter, la vie de nombreux community managers.
Parmi les autres nouveautés possibles, The Next Web cite aussi l’archivage des stories, l’insertion de gifs dans celles-ci, le partage via Whatsapp, la création de listes d’amis proches, ou le suivi de tendances via hashtags.
Instagram’s secretly testing a Regram button and many other big new features
#Vintage: le SMS a 25 ans
Le premier SMS a été envoyé le 3 décembre 1992 par Neil Papworth. L’ingénieur anglais de la société Sema Group avait alors écrit «Merry Christmas» à l’un de ses collègues chez Vodafone.
Ce système de communication a été utilisé par Vodafone afin de permettre aux dirigeants de communiquer plus facilement avec leurs collaborateurs. A aucun moment, il n’était question d’élargir le SMS au grand public. Son usage s’est alors cantonné au cadre professionnel pendant 7 ans avant qu’un opérateur décide en 1999 de le commercialiser. Cette même année, les trois principaux opérateurs français lançaient eux aussi leur «forfait». Orange arrive sur le marché avec une offre de SMS, Bouygues parle de «minimessage» et SFR de «texto». Les 3 opérateurs facturent l’envoi au même prix, 1 franc.
Le SMS semble avoir connu son apogée dans les années 2000 avec un plus haut de 500 millions de messages envoyés pendant la nuit de la Saint-Sylvestre. Mais depuis 2016, concurrencés par les messageries instantanées (Skype, WhatsApp, Messenger…), le nombre de SMS échangés décroît, et cette tendance s’accélère : la baisse était de presque 9% au deuxième trimestre, selon l’Arcep. Au total, au cours d’une année, les Français échangent encore 42,9 milliards de messages. Mais selon le Baromètre du Numérique 2017, 56% des Français utilisent les messageries instantanées et un Français sur dix, plus souvent que les solutions de téléphonie classique.
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