[CONFIDENTIEL] Google en Chine, YouTube, MediaSchool Group, Facebook Messenger…
#GAFA: Google poursuit sa percée en Chine avec l’ouverture d’un bureau à Shenzhen
Malgré la défiance des autorités chinoises à son égard, Google multiplie ses efforts pour accroître sa présence dans l’Empire du Milieu. La firme de Mountain View a ainsi ouvert un bureau dans la ville chinoise de Shenzhen, selon un courriel interne obtenu par TechCrunch. Il ne s’agit pas d’un campus Google à part entière mais plutôt d’un espace de travail qui servira de base arrière pour les employés de la filiale d’Alphabet travaillant en Chine. Le choix de Shenzhen ne doit rien hasard puisque c’est dans cette ville que se trouve le siège de Tencent, qui possède l’application WeChat (963 millions d’utilisateurs actifs mensuels).
La création de ce bureau intervient un mois après l’annonce de l’ouverture d’un centre de recherche dédié à l’intelligence artificielle à Pékin. Baptisé «Google AI China Center», le laboratoire chinois de Google travaillera avec d’autres experts mondiaux de l’intelligence artificielle situés dans les bureaux de la firme américaine à travers le monde, notamment à New York, Toronto, Londres et Zurich. L’implantation de ce centre de recherche à Pékin intervient dans un contexte favorable à l’intelligence artificielle dans le pays. Et pour cause, la Chine ambitionne de devenir le leader mondial de l’intelligence artificielle d’ici 2025. Dans ce secteur, Google devra ainsi se battre face aux BATX, que sont Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi, qui s’arrachent les meilleurs ingénieurs chinois dans l’intelligence artificielle.
Malgré l’attractivité de la Chine en matière d’intelligence artificielle, Google entretient une relation difficile avec Pékin. En effet, le moteur de recherche du géant du numérique est censuré depuis 2010 par le gouvernement chinois, qui a également bloqué la plupart de ses services au gré de ses envies dans les années qui ont suivi.
#YouTube: la plateforme durcit ses règles de monétisation
YouTube a décidé de renforcer ses règles de monétisation. L’objectif est de mieux surveiller les contenus monétisés mis en ligne afin de rassurer les annonceurs. Après le boycott de certains d’entre eux au cours de l’année 2017 et le récent bad buzz du YouTubeur américain Logan Paul, qui a filmé un cadavre, la plateforme de vidéo se veut rassurante et montrer qu’elle maîtrise bien le contenu publié. «Nous mettons tout en œuvre pour protéger nos utilisateurs, nos annonceurs et nos créateurs, et nous assurer que YouTube ne devienne un espace dont pourraient s’emparer des personnes mal intentionnées» a ainsi détaillé Paul Muret, VP, Display, Video & Analytics chez YouTube dans un post de blog. C’est dans cette optique, que la société a annoncé 3 gros changements dans ses règles de monétisation.
Jusqu’à présent, un vidéaste qui souhaitait monétiser ses vidéos devaient avoir enregistré plus de 10 000 vues pour pouvoir souscrire au Programme Partenaire YouTube. A partir de ce mardi, les créateurs de contenu voulant se rémunérer ont l’obligation d’avoir au minimum 1 000 abonnés à leur chaine et cumulé 4 000 heures de visionnage de vidéo au cours de ces 12 derniers mois. Ces nouvelles conditions seront appliquées aux chaînes ayant déjà souscrit au programme à partir du 20 février 2018. Ce changement devrait surtout affecter les petites chaînes qui auront désormais plus de mal à devenir partenaire YouTube. Néanmoins, Neal Mohan, Chief Product Officer et Robert Kyncl, Chief Business Officer, se justifient en expliquant que «99% des personnes touchées gagnaient moins de 100 dollars par an au cours de la dernière année, et 90% gagnaient moins de 2,50 dollars au cours du dernier mois».
L’offre du Google Prefered Premium a aussi été mise à jour. Ce programme met en avant quotidiennement les vidéos les plus tendances sur la plateforme au moment où un utilisateur se connecte. Dorénavant, cette veille se fera manuellement et les vidéos devront être approuvées avant qu’elles puissent être monétisées. Ainsi, les vidéos avec du contenu choquant, comme dernièrement celle de Logan Paul, ne devrait plus apparaître dans cette rubrique. Enfin, pour renforcer sa collaboration avec les annonceurs, YouTube leur propose un système d’analyse à 3 niveaux : ils pourront définir leur niveau de confort avec le contenu où apparaissent leurs publicités.
Toujours dans cet objectif de mieux surveiller les contenus monétisés et mis en avant, YouTube avait annoncé en décembre dernier, vouloir recruter 10 000 nouveaux collaborateurs pour identifier les vidéos inappropriées.
#Nomination: DarkPlanneur intègre le groupe MediaSchool
Eric Briones, aka Darkplanneur, rejoint le groupe MediaSchool, en tant que Planneur Stratégique Groupe et Directeur des études de la nouvelle Paris School Luxury. Il a occupé le poste de directeur du planning stratégique de Publicis ebrand, puis Publicis etNous pendant 16 ans. Il bloggue depuis 2005 et a écrit des ouvreages sur le luxe et la génération Y. Notre expert Gregory Pouy l’a reçu récemment dans son podcast Vlan, au sujet des enjeux du secteur du luxe en 2018.
MediaSchool est un groupe d’enseignement supérieur privé présent en France et à l’international, qui rassemble 30 écoles proposant des formations du post-bac à l’executive, dans la communication, le journalisme, le digital et la production audiovisuelle.
Le groupe, qui souhaite « bâtir un hub professionnalisant au service de l’employabilité des étudiants », intègre des activités de presse, comme CB News et INfluencia. En décembre 2017, MediaSchool fait l’acquisition du groupe Cristal Events. Il est aussi actionnaire de Loopsider, média d’actualité de vidéo en ligne lancé ce mois-ci.
Le groupe Mediaschool, fondé en 2002 par son président Franck Papazian, annonce un chiffre d’affaires annuel de 33 millions d’euros en 2017 et forme 5 000 étudiants par an.
#LessIsMore: grand ménage en vue pour Facebook Messenger
Facebook n’en finit de réparer ses produits. Après le très commenté virage du newsfeed au détriment des contenus médias et marques (organiques, précisons-le), c’est au tour de Messenger. Dans un long post, David Marcus, en charge de Messenger chez Facebook, a développé les enjeux et les développements à attendre pour l’application de messagerie. Il entend notamment alléger et simplifier une application devenue trop chargée et confuse, à force d’y rajouter de nouvelles fonctionnalités, à tel point que Facebook Messenger Lite, à l’origine conçu pour les marchés émergents et disponible sous Android uniquement, rencontre un réel succès international, avec plus de 100 millions de téléchargements. Les fonctionnalités qui vont disparaître n’ont pas été précisées.
« Durant les deux ans passés, nous avons développé beaucoup de ressources pour trouver les fonctionnalités pour nous démarquer. Certaines ont trouvé leur product market fit, d’autres pas. Tandis que nous développions ces fonctionnalités, l’application est devenue trop encombrée. Attendez-vous à nous voir massivement simplifier et rationnaliser Messenger cette année. »
Marcus souhaite aussi améliorer le temps-réel, notamment en période de crise, développer les fonctionnalités de discussion de groupes, et offrir une expérience de plus en plus visuelle. Enfin, la monétisation B2B est également listée parmi les priorités de Messenger, notamment avec l’ambition de convaincre les entreprises de l’intérêt des messageries instantanés en général et de Messenger en particulier, pour leur Customer Care.
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