[CONFIDENTIEL] SoftBank, Lemonade, WannaCry, Adidas, Amazon…
#AssurTech: SoftBank mène le dernier tour de table à 120 millions de dollars de Limonade, Inc.
Limonade Inc, basée à New-York et spécialisée dans l’assurance, se propose de « révolutionner le secteur de l’assurance en utilisant le big data et l’IA, au service d’une expérience utilisateur transparente » pour reprendre les mots d’un collaborateur de SoftBank. Et c’est justement l’opérateur japonais qui mène le dernier tour de table de la start-up, grâce auquel elle vient de lever 120 millions de dollars.
SoftBank rejoint Allianz, Sequoia Capital et Google Ventures, parmi les investisseurs de l’entreprises. Lemonade a obtenu des licences dans 25 états américains et vendu 80 000 polices depuis son lancement en septembre 2016. Cette levée Series C valoriserait l’entreprise à plus de 500 millions de dollars. Ce financement devrait être consacré à accélérer le développement international en 2018.
#Cybersécurité: les États-Unis accusent la Corée du Nord d’être responsable de la cyberattaque mondiale WannaCry
C’est une révélation qui ne va arranger la relation entre les États-Unis et la Corée du Nord. Et pour cause, la Maison-Blanche accuse Pyongyang d’être «directement responsable» de la cyberattaque mondiale WannaCry, qui avait infecté plus de 300 000 ordinateurs dans 150 pays, en l’espace de quelques heures, le 12 mai dernier. «Il ne s’agit pas d’une accusation lancée à la légère. Elle est fondée sur des preuves. Nous ne sommes pas non plus les seuls à le penser. D’autres gouvernements et entreprises privées sont d’accord avec nous. Le Royaume-Uni attribue cette attaque à la Corée du Nord et Microsoft est remonté jusqu’à ses auteurs, qui sont affiliées au régime nord-coréen», a ainsi affirmé Tom Bossert, conseiller à la sécurité intérieure de Donald Trump, dans une tribune publiée par le Wall Street Journal.
WannaCry est un rançongiciel qui a puisé sa source dans une faille découverte et exploitée par la NSA, avant d’être rendue publique en avril 2017 par The Shadow Brokers, un collectif de pirates. Une fois lâché dans la nature, ce rançonlogiciel a rapidement été repris par d’autres pirates. Comme son nom l’indique, ce type de logiciel demande une rançon à la victime du piratage afin de débloquer ses données, qui ont été cryptées par le cyberattaquant.
Au total, WannaCry aurait permis de rapporter près de 119 000 euros aux pirates. En France, une usine Renalt s’est même retrouvée totalement à l’arrêt à cause de cette cyberattaque. Cependant, c’est au Royaume-Uni que le rançonlogiciel a été le plus dévastateur puisqu’il a lourdement touché le service national de santé (NHS). Pour se prémunir face à ces attaques en lignes, de plus en plus fréquentes, Gartner estime que les dépenses mondiales de cybersécurité devraient passer de 75 milliards de dollars en 2015 à 170 milliards de dollars en 2020.
#AnotherOneBitesTheDust: Adidas débranche sa division objets connectés
Adidas mène actuellement une réorganisation de ses activités digitales, et dans ce cadre, se détourne du hardware afin de se concentrer sur l’applicatif et les partenariats. La marque aux trois bandes va donc cesser de concevoir montres et autres trackers connectés, commercialisés notamment sous le nom MiCoach.
L’information avait été révélée la semaine dernière par le site spécialisé dans la mode WWD et confirmé par l’entreprise à TechCrunch, par communiqué. Adidas souhaite que le numérique irrigue désormais tous les pans de l’entreprise, plutôt que de former une unité dédiée : « Nous intégrons le digital dans tous les domaines de notre activité et continuerons à développer notre expertise digitale de manière plus intégrée. » L’unité Digital Sports est composée de 74 personnes.
Adidas souhaite concentrer ses efforts vers son Adidas App et surtout sur Runtastic, la célèbre application qu’elle a achetée en 2015 pour 240 millions de dollars. Elle a par ailleurs signé un partenariat avec Fitbit l’été dernier sur les montres Ionic – Fitbit, dont la santé n’est pas non plus des plus étincelantes.
Adidas n’est pas le premier à se casser les dents sur le difficile marché des wearables, où seuls Apple et sa montre s’en sortent. Dès 2014, son concurrent Nike avait aussi arrêté la fabrication de son bracelet FuelBand pour préférer investir sur son partenariat avec Apple sur Apple Watch. En octobre, TomTom annonçait réorganiser sa division « Sport Grand Public », suivi en novembre par l’équipementier Under Armour qui débrancher son écosystème HealthBox. Des résultats commerciaux décevants sont le plus souvent à l’origine de ces décisions, dans un marché qui a déjà vu tomber Jawbone ou Pebble (racheté par Fitbit).
#Amazon: En 4 ans, le nombre de produits AmazonBasics a été multiplié par 6
En 2009, Amazon a lancé sa propre marque de produits dits «basiques» appelée AmazonBasics. Cette marque maison a pour but de proposer des versions à bas prix des produits électroniques indispensables comme des piles ou des câbles. Un peu plus de 7 ans après, Quartz est revenu sur AmazonBasics pour voir ce que la firme américaine propose aujourd’hui à ses clients.
Grâce aux archives de l’organisme canadien Wayback Machine, le site d’information a pu remonter jusque la première page d’accueil sauvegardée d’AmazonBasics. Le 8 juin 2013, la catégorie répertoriait 252 produits. Quatre ans plus tard, elle enregistre 1 506 produits à la vente. Un représentant de la société a déclaré à Quartz, qu’AmazonBasics était au départ «une collection de produits électroniques grand public de base pour les clients qui veulent une valeur exceptionnelle. Depuis, nous avons élargi notre offre à plus d’une douzaine de catégories, y compris les articles ménagers et les articles de sport».
Aujourd’hui donc, AmazonBasics ne se concentre plus seulement sur les produits électroniques, mais a étendu son offre aux produits de salle de bain, au linge de maison ou encore aux films et aux livres. Ces produits sont disponibles via la version privée de la marque maison. Certains parlent de monopole, d’autres de domination mondiale.
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