[CONFIDENTIEL] Square et Twitter, Tencent, Bercy, Google…
#DestinsCroisés: deux ans après son IPO, Square dépasse Twitter en Bourse
Le modèle économique de Twitter reste énigmatique et Jack Dorsey, celui qui a fait décoller l’oiseau bleu, commence à sérieusement le sentir. Preuve en est, l’autre société du patron de Twitter, Square, vaut désormais plus que le site de microblogging. La capitalisation boursière de Square atteint aujourd’hui 17,7 milliards de dollars, contre 15,6 milliards pour celle de Twitter.
Depuis son introduction en Bourse, la capitalisation de Square a ainsi quadruplé pour atteindre son niveau actuel. Dans le même temps, celle de Twitter a chuté de près de 40% par rapport à la clôture de son premier jour à Wall Street il y a cinq ans. Fixée à 26 dollars l’unité pour son IPO, l’action de Twitter avait atteint 44,9 dollars à l’issue de sa première journée sur le marché boursier new-yorkais, valorisant au total le réseau social à hauteur de 24,9 milliards de dollars.
Malgré leurs trajectoires qui viennent de se croiser en Bourse, aucune des sociétés n’est encore rentable. En 2016, Square a concédé une perte nette de 62 millions de dollars tandis que Twitter a perdu 457 millions de dollars dans le même temps. Fondée en 2009, Square, qui a développé une solution permettant aux commerçants d’accepter des paiements par cartes bancaires par le biais d’un lecteur connecté à un smartphone, semble donc en meilleure position pour (enfin) offrir à Jack Dorsey ses premiers bénéfices.
#Record: la capitalisation boursière de Tencent a dépassé les 500 milliards de dollars
Tencent, le géant tech chinois, vient d’entrer dans le club très fermé du demi-billion de dollars, auprès d’Apple, Alphabet, Microsoft, Amazon et Facebook.
Le titre de la société, cotée à la Bourse de Hong Kong, a atteint la barre des 418,80 dollars HK, portant sa capitalisation boursière à 3,99 billions de dollars HK, dépassant la barre des 500 milliards de dollars. En un an, le cours de Tencent a doublé et sa capitalisation a plus que triplé depuis mars 2014 : à cette date, l’entreprise avait déjà atteint une valorisation de 150 milliards de dollars, dépassant alors Intel. Comme le remarque TechCrunch, il aurait suffi d’une mise de 9 000 dollars à l’introduction en bourse en 2004, pour être aujourd’hui à la tête d’un million de dollars (ça laisse songeur, hein).
Ce jalon historique intervient une semaine après la communication des résultats spectaculaires de Tencent pour son troisième trimestre 2017, avec un bénéfice en hausse de 69% sur la période, à 2,72 milliards de dollars, pour un chiffre d’affaires de 9,825 millions de dollars en hausse de 61%.
Tencent est l’éditeur de la super-messagerie WeChat, avec jeux, services, divertissements et moyens de paiement intégrés, aux 980 millions d’utilisateurs actifs par mois. Son offre de jeux est particulièrement lucrative – en particulier Honor of Kings qui compte 50 millions de fidèles, Clash of Clans et League of Legends – et aurait rapporté cinq milliards de dollars sur le trimestre. Tencent s’est aussi diversifié en investissant dans différentes sociétés comme Tesla, Snap, ou des pépites indiennes comme Flipkart, Ola, Hike, Practo…
Le géant du e-commerce Alibaba est la deuxième capitalisation asiatique, à 483 milliards de dollars.
#RDVBercy2017: Nouvel ordre économique mondial ou business as usual ?
Aujourd’hui, dans la masse de communiqués de presse quotidiennement adressés à la rédaction (avec plus ou moins de bonheur dans le ciblage, mais c’est une autre histoire…), nous avons été interpellés par celui-ci, émis par le Ministère de l’Economie et des Finances.
Cette invitation presse nous convie à la première édition des Rendez-vous de Bercy, sur le thème « Ruptures technologiques et inégalités », avec trois sessions enjeux ambitieux : 1. aider les individus à faire face aux ruptures technologiques, 2. structurer les filières pour réussir la transformation technologique 3. agir dans le nouvel ordre économique mondial. Why not.
Comme le rappelle le communiqué, il s’agit de rassembler « des experts de renommée internationale, des universitaires, des dirigeants politiques, des présidents de sociétés internationales, qui débattront des grands enjeux structurant l’économie mondiale. »
Et effectivement, l’affiche correspond bien à la promesse : des PDG et des présidents de conseils d’administration, en veux-tu en voilà, des économistes, des mathématiciens, un Prix Nobel, un vice-premier ministre de Singapour, un directeur de think tank, un ancien premier ministre britannique envoyé spécial des Nations Unies…
Pour les entreprises, nous recensons Cisco, Michelin, Iliad, Carrefour, Schneider Electric, Quicksilver, Engie, et le Crédit Suisse. Des organisations honorables certes, mais pas franchement de la première fraîcheur. Zéro startup, pas la moindre licorne en vue, le moindre petit brin de jeune pousse. Rien, nada, nothing, nichts, que dalle.
Quant à la diversité des intervenants, un décompte rapide (hormis journaliste et puissance invitante) nous donne une solide représentation masculine, bien campée sur ses 75%.
Transformation et ruptures technologiques, dîtes-vous ?
#Datacenter: Google achète des terres au Danemark
Jamais 2 sans 3. Après Facebook, Apple, Google investit dans des terres au Danemark. Le géant américain vient de faire l’acquisition d’un terrain de 135 hectares à Aabenraa. A quelques mètres de là, se trouve la parcelle achetée par Apple. En juillet dernier, la marque à la pomme avait annoncé l’achat de ce bout de terre pour un montant de 950 millions de dollars. La société a prévu d’y construire son troisième data center hors sol américain, d’ici 2019.
Contrairement à Apple, Google n’a pas encore de projet précis. La société a simplement voulu s’assurer d’un accès à la parcelle comme l’explique Reuters, et pour pouvoir, d’ici quelques années, y placer un data center. La société a aussi fait l’acquisition d’un lot de terrain de 80 hectares à Fredericia, toujours au Danemark.
Pour le ministre danois de l’énergie, Lars Christian Lilleholt, ces achats de terre sont une «très bonne nouvelle». «Cela signifie que Google a des projets au Danemark, et je pense que c’est parce que nous avons les prix en électricité les plus bas d’Europe pour les entreprises, une partie de l’énergie verte et une facilité d’approvisionnement en énergie», confie-t-il à Reuters.
Google buys plot near Apple‘s planned Danish data center
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