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Délais de paiement : comment le digital améliore la solvabilité des entreprises

[Contenu réalisé en partenariat avec Sellsy]

Plaie historique des entreprises françaises, les délais de paiement sont plus que jamais au centre des préoccupations : plus de 37% d’entre elles déclarent être payées au-delà de 30 jours et pour 23%, ce délai est même supérieur à 60 jours.

C’est un des enseignements de l’étude (1) Sellsy/Yougov menée sur plus de 200 sociétés françaises en 2019. Mais la bonne nouvelle, c’est que le digital a permis à 46% des PME interrogées d’améliorer leur trésorerie.

Un mécanisme pernicieux

Les délais de paiement excessifs sont souvent une véritable plaie pour les entreprises et ont des conséquences en cascade sur la chaîne de valeur. Si votre client vous paye en retard, vous risquez de payer votre fournisseur également en retard. À son tour, il risque de devoir décaler le règlement des créances de ses propres fournisseurs.

Un risque important de défaillance

Dans de nombreuses situations, les retards de paiement peuvent s’avérer fatals pour l’entreprise : un règlement qui tarde à arriver peut rapidement bloquer le paiement des salaires ou des charges, entraînant l’entreprise dans une spirale qui peut dans les cas les plus graves amener à sa fermeture pure et simple. L’étude est éloquente sur ce point puisque 4 répondants sur 10 déclarent que leur activité a déjà été mise en péril à cause de ces retards!

Ce n’est pas toujours (entièrement) de la faute du client

Quand on parle de retards de paiement le premier réflexe est de blâmer le client. Mais dans de nombreux cas, l’entreprise qui facture commet également des erreurs qui peuvent expliquer un paiement tardif: factures envoyées en retard, moyens de paiement obsolètes, traitement manuel ou envoi des factures par courrier postal par exemple.

Mettre toutes les chances de son côté avec le digital

Si les clients récalcitrants le sont souvent de leur fait, les entreprises peuvent cependant mettre toutes les chances de leur côté en adoptant des outils digitaux qui permettent une vraie optimisation de toute la chaîne de facturation, de l’émission à son paiement.

Accélérer l’émission de la facture
C’est une évidence: plus la facture est envoyée tôt au client, plus de chance elle a d’être réglée rapidement. Pour y parvenir, les logiciels de facturation modernes proposent de nombreuses fonctionnalités : transformation facile des devis en factures, envoi par email plutôt que par courrier, tracking de lecture, utilisation de modèles types…

Proposer de nouvelles options de paiement
Accepter les chèques et les virements c’est bien, mais en 2019 vous pouvez aller beaucoup plus loin avec la carte bancaire ou le prélèvement SEPA. Deux modes de paiement qui vous permettent de conserver les empreintes de paiement de vos clients et de les prélever à votre guise (avec leur accord bien sûr). La plupart des solutions digitales vous permettent de très facilement actionner ces nouveaux leviers.

Automatiser les échéances
Les factures bénéficient souvent de conditions de paiements en plusieurs fois: perception d’un acompte, échéancier ou même abonnement. Gérer ce type de scénario manuellement tourne rapidement au cauchemar. Avec une solution digitale vous pouvez proposer des solutions automatisées, qui simplifient votre vie tout autant que celle de votre client.

Surveiller et relancer efficacement les retardataires
Souvent les entreprises ont une attitude passive vis à vis des relances. Une fois la facture envoyée, on compte sur la bonne volonté du client et on ne réagit que quand la facture est déjà largement en retard. En fait, relancer ses clients en temps et en heure est non seulement un acte de bonne gestion, mais aussi un gage de sérieux pour vos interlocuteurs. Un logiciel adapté vous permettra d’automatiser ces relances et de vous donner les meilleures chances d’être payé rapidement.

Garantir un recouvrement efficace
Le client est décidément de mauvaise foi et refuse de payer? Si vous vous engagez dans une voie contentieuse, mieux vaut avoir prévu vos arrières avec un dossier complet: devis et bons de livraisons signés dans les règles (par exemple avec la signature électronique), facture comportant toutes les mentions légales obligatoires, échanges par mail… Là encore, un bon logiciel va vous permettre de facilement compiler ces informations afin de pouvoir vous défendre efficacement. Un bénéfice de taille puisque la mauvaise fois des clients est une des principales raisons invoquées dans l’étude (40% des cas) pour expliquer les impayés.

SaaS ou logiciel : que choisir en 2019?

Quand on parle de logiciel de gestion commerciale et facturation, deux grandes options sont envisageables : soit l’adoption d’un logiciel installé dans l’entreprise, soit de solutions directement accessibles en ligne (le mode SaaS: Software as a Service) comme Gmail peut l’être pour l’email.

Cette dernière option a le vent en poupe pour de nombreuses raisons : mises à jour régulières et automatiques, intégration avec les outils existants (CRM, email, agendas…), sauvegarde des données, respect des obligations légales (RGPD, certification du logiciel, etc.)

S’il ne fait pas de doute que le créateur d’entreprise va se diriger directement vers une solution SaaS, c’est moins évident pour de nombreuses entreprises, qui utilisent des logiciels installés depuis des années et peinent à accélérer leur transformation digitale.

Pour celles-ci, il convient souvent de prévoir une phase d’implémentation en mode projet et de se faire accompagner afin de rendre cette transition souple et sans disruption du fonctionnement de l’entreprise.

En 2018, plus d’une entreprise sur 5 a déclaré plus de 5% d’impayés sur leur chiffre d’affaires. Une chose est donc certaine, c’est que toutes les entreprises ont un réel intérêt à rapidement se tourner vers des outils qui garantissent l’optimisation de leur poste client, il en va même de leur survie pour certaines.

(1) Toutes les données ici présentées sont de YouGov France, sauf mention contraire. L’enquête a été réalisée sur 205 salariés de TPE et PME dont le domaine de responsabilité est la finance et la comptabilité. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France.

À propos de l'auteur

Alain Mevellec est Co-fondateur et Directeur du développement de Sellsy, solution logicielle en ligne de suivi du cycle client: prospection, vente, facturation, suivi client et marketing. Il a créé sa première entreprise à 24 ans, une agence de publicité. En 2004, il lance un site de rencontre avec Frédéric Coulais (2ème cofondateur Sellsy) et s’installe à La Rochelle puis en 2009, Sellsy a été créé. Aujourd’hui, spécialiste du marketing et du design il se concentre sur le développement produit et sa commercialisation.
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