[Design] Commercial, technicien, designer: les 3 piliers pour créer un bon produit
En modifiant la perception que l’utilisateur a d’un produit ou d’un service, un bon design en augmente significativement la valeur. Selon Vitaly Golomb, entrepreneur et investisseur américain, cette dernière peut être multipliée par 3 ou 4, voire plus.
Face à ce constat, et partant du principe que le design n'est pas qu'une question d'esthétisme, il livre dans un slideshare ses conseils aux entrepreneurs pour créer de bons produits ou services.
Du design fonctionnel au design centré utilisateurs
L'auteur part des fameux «dix conseils pour un bon design» de Dieter Rams, designer industriel allemand très en vogue dans les années 1930, aujourd’hui considéré comme l’un des pères du design contemporain. Pour Rams, un bon produit possède un certain nombre de caractéristiques, intégrées dès la conception du produit (il est notamment innovant, utile, esthétique, facile à utiliser, discret).
Quelques décennies plus tard, Steve Jobs, en considérant que le fonctionnement du produit en lui-même doit être pensé avec les règles du design, a marqué le début d’une nouvelle ère en la matière. Partant du principe que 99% des clients ne comprennent pas comment fonctionne un produit technologique, les designers actuels considèrent que c’est l’interface elle-même qui est le produit pour les clients.
Un bon design est désormais transversal (pensé à la fois par des graphistes, des professionnels de l’expérience utilisateur, des développeurs, et des marketeurs), et centré utilisateurs (basé sur l'observation de l’utilisateur en situation).
Le trio gagnant: un commercial, un technicien, un designer
L’équation pour un design réussi serait donc d’avoir une vision claire du problème auquel on s'adresse, des retours d'utilisateurs, et une culture de l’amélioration conjuguée à de la technique, selon Jared Spool, spécialiste en UX, cité par Vitaly Golomb.
Une fois le problème bien défini et l'environnement de travail adapté au travail créatif, l'auteur estime que les designers doivent participer aux prises de décisions importantes. Selon lui, une équipe de start-up équilibrée repose sur trois grands piliers: des compétences commerciales, des compétences techniques, et du design.
VOIR le slideshare complet:
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Merci pour cet article qui montre que le design va au delà de l’esthétique. Le design high-tech n’est pas de l’art. C’est est un «art appliqué» au service de l’expérience utilisateur, qui s’inscrit dans un process technologique, ergonomique, humain, sociétal, commercial et aussi marketing. Avec des visionnaires comme Dieter Rams (héritier du Bauhaus) qui ont beaucoup apporté au design actuel. Si des firmes comme Apple et Ikea s’en inspirent, elles font aussi des concessions liées à la rentabilité.
Pour aller plus loin, l’étude de cas sur le branding et le design Apple, les implications pour l’expérience utilisateur, les concessions liées à la production et au marketing…Développé en détails dans ma présentation au sujet d’Apple :
http://www.frenchweb.fr/comment-apple-a-construit-son-image-de-marque/205605
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Merci de rappeler à quel point se préoccuper de l’usage du produit lui-même est plus important que les profits, le volume, le marketing…
Ne jamais oublier en effet que le marketing c’est la forme… le produit le fond !
Combien de fois j’utilise un produit et je me dis « oh l’ingé qui la créé ne l’a jamais testé ! »
Exemple typique : les gars qui conçoivent les cuisines. Un évier trop petit… me fait penser qu’il n’a jamais fait la vaisselle de sa vie !
Allez, a une prochaine !