E-santé: 4 objets connectés français à découvrir
FrenchWeb a sélectionné 4 objets connectés qui veulent améliorer et faciliter la vie des individus ou des patients. Alors que le sujet de la e-santé couvre un large éventail de nouvelles entreprises technologiques, celles-ci se concentrent sur l'amélioration de la santé, excluant donc les innombrables solutions de fitness ou de bien-être qui relève d'un autre marché. Ces solutions développées par des entreprises françaises (ce qui ne signifie pas nécéssairement «made in france») veulent directement agir sur la santé. Certaines d'entre elles seront présentes au prochain Frenchweb Day Santé ce mois de décembre.
La société française BIOCORP fabrique des objets connectés tels que le Datapen ou le Easylog. Associés à une application mobile, ces outils sont des «stylo-injecteurs» qui s'adressent aux diabétiques. Par exemple, le Datapen permet de réduire les risques de mauvaises injections tout en facilitant le traitement du patient. Easylog est quant à lui un capteur «intelligent» qui transforme les dispositifs d'injection d’insuline en dispositifs connectés qui communiquent entre eux via une application mobile.
De plus, l'application facilite le partage des données du patient vers le médecin, si ce premier décide de les partager. Biocorp est une société fondée en 2004 et compte 45 collaborateurs.
Angle d'attaque: l'échange de données est facilité.
Siège: Issoire (63) et Paris
La société Visiomed développe depuis 2009 des produits électroniques à usage médical comme des thermomètres sans contact ou des pèses-personnes connectés et «intelligents». L’entreprise s’est aussi renforcée sur les objets connectés avec la gamme BewellConnect. «En 2009, j’ai identifié que les produits électroniques médicaux allaient devoir communiquer avec d’autres produits et d’autres machines», expliquait en septembre Eric Sebban à FrenchWeb.
Elle développe notamment MyTens, un électro-stimulateur connecté. Disponible depuis septembre 2015, l'appareil prévient et soulage les douleurs chroniques, renforce la masse musculaire et stimule le retour veineux. Le dispostif est connecté à l'application BewellConnect sur smartphone ou tablette. Ces nouveaux objets ont reçu l'autorisation leur permettant d'être commercialisés aux Etats-Unis.
Lire aussi : Eric Sebban (Visiomed): «La santé connectée va bouleverser les business models des entreprises»
Angle d'attaque: des produits spécialisés et grand public.
Siège: Paris
10 000 amputations sont faîtes chaque année à cause des pertes de sensations dans les pieds des diabétiques, selon la Fédération Françaises des Diabétiques. Feetme propose une semelle connectée pour tenter de faire reculer ces chiffres. Créée en 2013 par Julien Mercier et Alexis Mathieu, deux étudiants de Polytechnique, la jeune société a développé une semelle équipée de plusieurs capteurs reliés par bluetooth à un smartphone et une application dédiée. Les données sont récoltées, et analysées pour informer l'utilisateur de la «santé de ses pieds».
Feetme prévoit également de proposer leurs semelles connectées aux sportifs et plus particulièrement aux runners, dont les pieds sont exposés à l'usure. Cela pourrait prévenir les blessures et les douleurs. Le produit devrait être commercialisé en 2016.
Angle d'attaque : prévenir les risques liés au diabète et au sport pour les pieds des utilisateurs de la semelle connectée
Siège: Versailles (78)
Eviter que les patients, souvent âgés, se trompent en préparant leurs médicaments. Caroline Blochet (ci-contre), la fondatrice de Medissimio, invente des solutions de piluliers pour prévenir ce problème et prolonger la vie des patients. L'Imedipac est un pilulier de 28 jours de prise de médicaments. Un pharmacien s'occupe de recharger l'appareil à un rythme hebdomadaire. Les recharges où sont stockés les médicaments, sont insérées dans le pilulier et identifiées par une puce NFC qui s'occupe de faire concorder les informations de l'utilisateur, celle de la recharge, avec la semaine correspondante.
Lors de la prise, une alvéole s'éclaire jusqu'à ce que l'action de la prise du ou des médicament(s) s'achève. Lorsque le patient a terminé de prendre les médicaments, lui ou des tiers sont avertis par SMS ou message vocal de la bonne prise, ou de la non prise ou encore d'une erreur dans la prise. Enfin sur l'application mobile, il est possible d'accéder à l'historique de traitement.
Angle d'attaque : faciliter la prise de médicaments lors d'un traitement long via un pilulier connecté
Siège: Poissy (78)
Lire aussi : La LysBox au secours des personnes dépendantes
Le 17 décembre, FrenchWeb organise le rendez-vous des acteurs de la e-santé : le FrenchWeb Day eSanté.
Pour voir la page dédiée à l'événement, cliquez-ici.
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