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eFounders lance un start-up studio pour s’attaquer à la FinTech

Dix ans après son lancement, eFounders donne naissance à un petit-frère : Logic Founders. Derrière ce nouveau nom, se cache un nouveau start-up studio dédié à la FinTech, secteur qui a largement bousculé les acteurs historiques de la finance avec l’apparition de néobanques et de start-up souhaitant donner un nouvel élan aux services financiers via le prisme du numérique.

Cette tendance n’est pas prête de s’estomper avec la «révolution de l’open banking» rendue possible par l’entrée en vigueur de la deuxième directive européenne sur les services de paiement (DSP2). Car au-delà de simplifier le partage de données entre les différents acteurs du secteur bancaire, l’open banking va permettre aux consommateurs de construire un écosystème de services à la carte, parfaitement adapté à leurs besoins.

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4 FinTech déjà lancées par eFounders

Dans ce contexte, eFounders, qui s’est taillé une solide réputation dans l’écosystème des solutions SaaS visant à faciliter le quotidien des entreprises (Aircall, Front, Mailjet, Spendesk, Slite…), a choisi de prendre le sujet à bras le corps. Et ce alors que la structure de Thibaud Elzière et Quentin Nickmans a déjà fait quelques incursions dans la FinTech avec quatre entreprises dans ce secteur mises sur orbite ces dernières années sur les 27 lancées par le start-up studio franco-belge depuis 2011 : Spendesk (solution SaaS de gestion des dépenses en entreprise), Upflow (plateforme de gestion des factures impayées), Multis (crypto-banque B2B) et Swan (plateforme de Banking-as-a-Service).

L’heure est donc venue pour eFounders de passer la vitesse supérieure sur ce marché florissant avec Logic Founders. Ce nouveau start-up studio sera dirigé par Camille Tyan, co-fondateur de PayPlug, une solution de paiement omnicanale pour les TPE et PME rachetée par Natixis (BPCE). Il sera chargé d’accompagner le développement de start-up, dont le produit principal est une API, sur des verticales comme l’orchestration des paiements, l’identité B2B, la titrisation des actifs, les API de prêt ou encore la blockchain. «Au cours de la décennie précédente, les innovations FinTech visaient principalement à rendre la banque plus accessible et à améliorer l’expérience utilisateur, mais n’ont pas réussi à créer de nouveaux services bancaires. Aujourd’hui, nous entrons dans une nouvelle ère où les services financiers ne seront plus distribués par les banques mais intégrés dans tous les produits logiciels, créant ainsi de nouvelles possibilités. Cela changera fondamentalement la banque telle que nous la connaissons», estime Camille Tyan.

Un cycle de 12 à 18 mois conclu par une levée de fonds

Fort de cette vision, il s’appuiera sur la recette qui a fait le succès d’eFounders depuis dix ans pour propulser des entreprises innovantes dans le secteur de la FinTech. Ainsi, après avoir trouvé une idée, les responsables de la structure se mettent en quête d’une équipe fondatrice (un co-fondateur technique et un co-fondateur business) capable de mettre en place le projet. Dès lors, l’entreprise créée est engagée dans un cycle de 12 à 18 mois à l’issue duquel elle doit être prête pour s’imposer sur le marché. Durant cette phase intense, la société bénéficie d’une enveloppe d’environ 600 000 euros pour mener son projet à terme et monter une équipe de 10 à 15 personnes. L’accompagnement se conclut par une levée de fonds, qui doit permettre à l’entreprise de prendre son envol pour devenir totalement indépendante.

Pour sa première année d’exploitation, Logic Founders espère lancer une à deux entreprises, avant de monter en puissance lors des années suivantes, avec quatre à six start-up mises sur orbite chaque année comme eFounders. Avec ce start-up studio, Camille Tyan veut créer un environnement propice au décollage de projets innovants dans un univers ultra-concurrentiel pour faire de la nouvelle structure une référence dans l’écosystème FinTech, comme a pu le faire son grand frère dans le SaaS B2B. Nul doute que les trajectoires de Lydia, qui a levé 112 millions d’euros l’an passé (40 millions en janvier et 72 millions en décembre), Qonto, auteur d’un tour de table de 104 millions d’euros il y a un an, ou encore Alma, qui vient de lever 49 millions d’euros, doivent donner quelques idées au patron de Logic Founders.

Lire aussi : Comment eFounders fabrique en 18 mois les pépites de demain

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