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En redressement judiciaire, GETIR envisage de supprimer 900 emplois en France

AFP

Placée en redressement judiciaire, la filiale française du groupe turc de livraison rapide Getir a annoncé mercredi envisager « la suppression d’environ 900 emplois » en France (sur quelque 1.800 selon les syndicats) et la fermeture de « certains » dark stores, dans un communiqué adressé à l’AFP.

Ce projet de « réorganisation », présenté au Comité social et économique, vise à « assurer la pérennité de la présence du groupe Getir en France », qui possède Gorillas et Frichti, deux filiales qui avaient également été placées en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris, précise le groupe dans son communiqué.

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Interrogé par l’AFP, Getir s’est refusé à communiquer ses effectifs. Toutefois, selon la CFDT, le groupe compte 900 emplois en France (CDD et CDI), Gorillas, 500, et Frichti, 400.

Le groupe a indiqué qu’il s’acquitterait des « indemnités légales requises » et mettra en oeuvre « le reclassement de certains salariés au sein de l’une des trois entités » ainsi qu' »un accompagnement professionnel personnalisé pour aider les salariés à trouver un nouvel emploi ailleurs » et « une cellule de soutien psychologique ».

Cette annonce intervient près de deux ans après l’arrivée en fanfare de Getir dans le pays. L’entreprise turque revendiquait alors son statut de précurseur du « quick commerce », à savoir la livraison ultra rapide et à domicile – ou sur le lieu de travail – d’un panier de courses que les clients n’avaient donc plus à aller chercher dans un supermarché.

Cette tendance a émergé à la faveur des confinements de la pandémie de Covid-19 et a bénéficié de levées de fonds très importantes en 2021 et 2022. Mais l’activité peine désormais à atteindre la rentabilité.

Fin mars 2023, l’endettement total du groupe était d’environ 17,6 millions d’euros, selon une note interne à l’entreprise que l’AFP s’est procurée.

Getir France y explique avoir fait les frais d' »un environnement contextuel défavorable » avec notamment l’inflation et un « niveau élevé des loyers et un nombre de baux très importants ».

Il avait également fait valoir en avril une évolution de la réglementation « créant des complexités supplémentaires ». Une allusion à la décision du gouvernement d’ouvrir la voie à une régulation par les mairies de l’implantation des « dark stores », les locaux où sont entreposés les produits à livrer.

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