Cyrille FrankData Room

Facebook, outil marketing mais pas que…

Facebook se distingue fortement de Twitter dans son usage et sa cible. Vecteur très efficace de diffusion marketing, c’est aussi un instrument de veille, de réseautage, de sourcing et de marketing.

1- Un outil de veille ?

J’étais un peu sceptique au début. C’est une journaliste du Temps qui, travaillant sur la politique locale de Suisse et puisant pas mal d’informations via Facebook, m’a fait changer d’avis. Effectivement en cherchant bien, on trouve des choses intéressantes via les groupes.

Facebook UMP » width= »300″ height= »225″ />

Pour cela, il faut savoir déjà ce que l’on cherche et utiliser le moteur interne. En tapant “UMP”, “Parti socialiste” ou encore “mouvement démocrate” et en sélectionnant l’onglet “groupe”, on tombe sur quantité de groupes locaux ou nationaux. Et via chaque groupe on découvre communiqués, invitations à des évènements, débats… Bref toute la vie militante accessible en un seul clic.

Evitez les acronymes ou mots-clés trop génériques (ex : PS ou Modem), vous seriez noyé dans une masse de groupes sans aucun rapport. Plus vous serez précis, mieux cela vaudra.

Ce qui est valable pour la politique peut l’être aussi pour des clubs de supporteurs sportifs, des fans de jeux vidéo etc.

En utilisant un mot clé et en cliquant sur l’onglet “évènement” on accède à toutes les annonces de salons, festivals, conférences organisées sur ce thème. Ainsi par exemple de l’univers du “jeu video”. Bien sûr il faudra trier le bon grain de l’ivraie sur la masse des réponses…

La grande différence avec Twitter, c’est que les données que vous recueillez avec Facebook sont essentiellement humaines. C’est de la matière brute qu’il faut retraiter: une vraie mine d’informations par spécialité et un champ d’analyse incroyable pour le chercheur en sciences sociales ou le planneur stratégique. Sans parler de l’accès aux informations de terrain via les évènements IRL (in Real Life).

2- Un instrument de réseautage

Facebook » width= »300″ height= »225″ />

C’est l’aspect peut-être le moins évident mais Facebook est un bon outil de réseautage professionnel. D’abord, c’est un annuaire prodigieux qui permet de retrouver les personnes. Avec environ 19 millions d’inscrits (source facebakers.com), Facebook représente un taux de pénétration de 29 % sur la population totale et 42.3 % sur les internautes.

Ensuite Facebook est un outil qui permet de contacter des personnes dans un contexte un peu moins guindé, ce qui peut être un atout relationnel. En tout cas, cette approche peut être complémentaire d’autres réseaux plus sérieux tels LinkdIn ou Viadeo.

C’est souvent un excellent  moyen de reprendre contact avec un ancien collègue perdu de vue : d’abord on le retrouve et ensuite on lui envoie un message. Pensez-y,  si vous désirez retisser une toile quelque peu distendue…

3- Un outil de sourcing

Facebook est très certainement plus efficace que Twitter sur ce point. Il est tout indiqué pour effectuer des sondages ou des tests utilisateurs via des groupes dédiés. Ici les gens prendront plus de temps que sur Twitter pour répondre à vos questions. Ce qui ne vous exonère pas d’être synthétique quand même (pas plus de 15-20 questions maximum) sous peine de lasser vos visiteurs et les épuiser sous la tâche.

Et toujours la même précaution dans l’exploitation des données : les utilisateurs Facebook ne sont pas représentatifs de la population. Pour cela, il faut constituer des panels fiables.

Pour bâtir des questionnaires en ligne sur mesure, rien de tel que SurveyMonkey, là encore.

Pour ce qui est du recueil d’idées, d’informations plus ouvert, un wiki comme Google doc se révèle tout à fait adapté. Pour rappel, il permet aussi de définir des droits d’accès pour lecture ou modification. Et surtout, il conserve l’historique de toutes les modifications, ce qui est très utile pour le traitement ultérieur des données : qui a fait quoi à quelle date ?

4- Une arme marketing

Facebook » width= »300″ height= »225″ />

Mais le principal intérêt de Facebook sur le plan de la communication, c’est naturellement son usage marketing. La grande force de ce réseau réside en sa capacité à toucher un public dans sa vie personnelle, afin de créer une relation plus intime, plus complice avec lui. A condition de prendre le temps et d’y mettre les moyens et l’énergie nécessaires.

A la différence de Twitter très élitiste, Facebook touche vraiment les masses. Et pas que les jeunes, puisque les 25-34 ans représentent 28% des inscrits, à égalité avec les 18-24 ans.

La marque Chanel pour ne citer qu’elle, n’a pas moins de 1,6 million de fans. Evidemment sa notoriété et sa dimension internationale la favorisent… Il n’empêche, via sa page Facebook Chanel entretient son image en y publiant ses clips de publicité, les images de ses défilés, ses nouveaux produits. Et les fans en redemandent…

Rueducommerce
Rueducommerce

Pour organiser et annoncer un évènement, médiatiser un blog, diffuser son contenu média… ou même faire de la vente directe, Facebook se révèle très efficace.

Dans ce dernier cas, Rueducommerce avec plus de 12000 membres n’est pas  ridicule… Certes loin des millions de fans de Starbucks, mais le marché américain n’est pas le marché français. Et puis il est encore temps de les rattraper. Qu’attendez-vous ? ;-)

La semaine prochaine : focus sur la diffusion marketing

Suivez nous:
Découvrez WE, le nouveau media d'intelligence économique consacré à l'innovation en europe. Retrouvez les informations de plus de 4500 startups et 600 fonds d'investissements Pour en savoir plus, cliquez ici

5 commentaires

  1. Concrètement, j'aurais plutôt tendance à dire que FB est un outil de micro-marketing, mais pas vraiment un outil de marketing puissant au niveau d'un groupe.

    1. Oui je suis d'accord, le terme de puissant n'est pas forcément opportun. L'idée c'est efficace en impact, pas toujours en couverture en effet. Je vais changer ce terme merci

  2. Yep, qu'attendez-vous pour nous permettre de rattraper Starbucks ? ;) Merci de ce focus, on essaie d'utiliser ce formidable outil au mieux ;)

Bouton retour en haut de la page
Share This