Fin de la prime de bienvenue sur Blablacar / Un bon tiers des équipes de BE REAL remerciées / Fin de l’aventure française pour WEFOX
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Fin de la prime de bienvenue sur Blablacar
La plateforme de covoiturage BLABLACAR met fin à sa prime de bienvenue de 25 EUR suite à une décision du Conseil d’État, invalidant l’arrêté qui la soutenait. Cette prime, introduite en janvier 2023 pour encourager le covoiturage de courte distance, offrait jusqu’à 100 EUR aux conducteurs après plusieurs trajets réalisés dans un délai donné. Cette décision impacte environ 420 000 utilisateurs de Blablacar, alors que la plateforme avait utilisé cette prime pour établir un partenariat avec ToTalEnergies, bénéficiant ainsi de financements liés aux certificats d’économie d’énergie. Pour le Conseil d’État, cette pratique constituait une erreur dans l’encouragement du covoiturage. Les utilisateurs affectés devront désormais s’adapter à cette nouvelle politique, sans possibilité de remboursement pour les trajets déjà effectués selon Nicolas Brusson, directeur général de Blablacar.
Un bon tiers des équipes de BE REAL remerciées
Mais pas de la meilleure des manières, puisqu’à peine 2 jours après le rachat par VOODOO, 28 collaborateurs sont licenciés pour cause de “doublon”. La société souhaitant concentrer ses équipes en France et en Europe. Une annonce discrète sur Linked In faite par le co fondateur de BE REAL afin de mettre en avant les profils de son équipes désormais disponibles, qui contraste avec celle tonitruante d’un rachat pour la modique somme de 500 millions d’euros, dont la réalité se rapproche plus à date du niveau des montants investis par les différents financiers du projet. Un bel exemple qui illustre les dissonances au sein de l’écosystème Frenchtech.
L’UE doit renforcer ses efforts pour atteindre les objectifs numériques de 2030
La Commission européenne a publié son 2e rapport sur l’état de la DÉCENNIE NUMÉRIQUE (« digital decade »), révélant que les États membres ne sont pas en bonne voie pour atteindre les objectifs de 2030. Seuls 64 % des foyers européens sont connectés à la fibre optique, loin de la couverture totale visée. L’adoption de l’IA, du cloud et des big data par les entreprises est également insuffisante, avec des projections pour 2030 à seulement 17 % pour l’IA, 64 % pour le cloud et 50 % pour les big data. Actuellement, 55,6 % de la population possède des compétences numériques de base, bien en deçà de l’objectif de 80 %. Le rapport souligne également que 93 % des citoyens ont accès à une identification électronique, proche de l’objectif de 100 %. Les États membres doivent réviser leurs plans nationaux d’ici décembre pour accélérer leur effort sur l’adoption du numérique.
La France et les objectifs de la décennie numérique de l’UE : Peut faire beaucoup mieux pour les PME, l’IA et cloud
La France s’engage activement dans les objectifs de la DÉCENNIE NUMÉRIQUE de l’Union européenne, visant à renforcer la compétitivité, la résilience et la souveraineté Tech. En 2023, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine de la santé numérique et du déploiement de la fibre optique. Cependant, des défis persistent, notamment avec des retards conséquents pour la numérisation des PME et l’adoption de technologies avancées comme l’IA et le cloud. Le plan France 2030 illustre cette ambition avec des investissements massifs en R&D dans des secteurs clés, dont les semi-conducteurs. Malgré des infrastructures robustes, la perception des bénéfices de la numérisation reste à améliorer, seulement 64 % de la population estimant que cela facilite leur vie quotidienne.
La France a un potentiel inexploité pour améliorer la numérisation de ses PME, avec seulement 52 % ayant une intensité numérique de base, en dessous de la moyenne de l’UE (57 %). Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour atteindre l’objectif de 90 % de PME numérisées d’ici 2030. À noter un recul de 1,9 % sur les compétences numériques de base en France en 1 an et pas d’amélioration sur la thématique des services publics numériques à destination des entreprises.
L’UE envisage de permettre aux fournisseurs d’IA de rédiger leurs propres codes de conduite
La COMMISSION EUROPÉENNE envisage de permettre aux fournisseurs de grands modèles d’IA (LLM), tels qu’OpenAI avec ChatGPT, de rédiger des codes de conduite pour assurer leur conformité à court et moyen terme, avec la société civile en rôle consultatif. Actuellement, ces codes sont essentiels dans l’AI Act, permettant aux fournisseurs de démontrer leur conformité en attendant des normes harmonisées. La Commission devrait publier un appel à manifestation d’intérêt pour préciser la participation des parties prenantes. Les critiques soulignent le risque d’un processus dominé par l’industrie, menaçant la protection des droits des citoyens. La rédaction des codes serait externalisée à une entreprise de consulting, avec une surveillance limitée de la Commission.
Les innovateurs de la Défense à Eurosatory
Après une compétition de 4 mois rassemblant 168 participants, le challenge start-ups EUROSATORY 2024 a couronné ses 3 gagnants parmi 7 finalistes. Mirola Rescue AB, Picogrid et Actronika ont respectivement remporté les 1re, 2e et 3e places. La start-up suédoise MIROLA RESCUE AB se distingue par son système novateur de recyclage d’oxygène sur le terrain, tandis que les Américains de PICOGRID proposent une plateforme de commande unifiée pour les systèmes de défense. La jeune pousse française ACTRONIKA a été récompensée pour son gilet haptique améliorant les simulations immersives. Ces startups ont présenté des solutions prometteuses qui redéfinissent les normes dans les industries de la défense et de la sécurité. Eurosatory est le salon international consacré à la défense et à la sécurité terrestres et aéroterrestres qui a lieu tous les 2 ans à Paris-Nord Villepinte.
Fraude aux retours : Un défi croissant pour les achats en ligne de produits de luxe
La réception de colis vides ou d’articles contrefaits est devenue une source majeure de frustration pour les acheteurs en ligne de produits de LUXE. Ce phénomène, souvent lié à la fraude aux retours, engendre des pertes financières importantes pour les détaillants. En effet, une étude récente a révélé que les abus des politiques de retour coûtent annuellement 100 milliards de dollars à l’industrie. Les produits de luxe, de par leur valeur élevée, sont particulièrement ciblés. Pour y remédier, les enseignes mettent en place des mesures renforcées telles que l’amélioration de la surveillance et la modification des politiques de retour, incluant des frais et des vérifications plus strictes. Cette tendance pourrait entraîner la fin des retours gratuits, avec des politiques de retour plus restrictives et personnalisées.
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Le Solarpunk : nouvelle inspiration de l’été Tech
Tendance lourde des évènements à dominante Tech et média qui se succèdent en ce début d’été à Paris : l’évocation quasi systématique du SOLARPUNK. Exemples marquants : au récent RDV Tech annuel USI (Unexpected Sources of Inspiration), le 24 juin au Musée du Quai Branly, Jacques Chirac ; l’historien du droit et auteur de science-fiction Ugo Bellagamba, a mis en avant ce mouvement promouvant la sobriété technologique et énergétique. Au rendez-vous des professionnels de la mode Vivre le luxe ! le 2 juillet organisé par Le Monde, Alphonse Maitrepierre, fondateur et designer de la marque éponyme, a présenté l’influence du Solarpunk chez les créateurs de mode et les artistes.
Né en 2008, le solarpunk est un mouvement artistique et esthétique émergent, ainsi qu’un genre de fiction, qui imagine un avenir où la technologie durable avancée coexiste en harmonie avec l’environnement naturel. Contrairement aux genres dystopiques comme le cyberpunk et le steampunk, le solarpunk propose une vision optimiste et utopique.
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Verso Energy : 1 milliard d’EUR pour une usine de carburant durable dans les Vosges
La start-up parisienne VERSO ENERGY, dirigée par Xavier Caïtucoli et Antoine Huard, projette d’implanter une usine de production de carburant d’aviation durable dans les Vosges, sur l’Ecoparc de Chavelot. L’investissement prévu est de 1 milliard d’euros. L’usine devrait produire entre 80 000 et 150 000 tonnes de carburant durable par an, avec une mise en service prévue pour 2029, avant l’entrée en vigueur des réglementations européennes en 2030. Ce projet fait partie de 4 initiatives similaires en France, visant à positionner le pays comme un leader dans la décarbonation du transport aérien.
Un guide pour une IA écoresponsable
L’Ecolab du Commissariat général au développement durable, en partenariat avec l’Afnor, vient de publier un RÉFÉRENTIEL GÉNÉRAL POUR l’IA FRUGALE. Ce guide, élaboré par 150 experts de divers secteurs, propose une méthodologie pour évaluer l’impact environnemental des systèmes d’IA. Il recense aussi les bonnes pratiques pour réduire cet impact. Les entreprises peuvent utiliser ce référentiel pour démontrer l’écoresponsabilité de leurs solutions d’IA, en s’appuyant sur ce cadre de référence reconnu.
Le régulateur brésilien des données suspend la validité de la nouvelle politique de confidentialité de Meta concernant l’utilisation des données personnelles pour entraîner ses systèmes d’IA générative dans le pays.
Phil Schiller, VP d’Apple aura un rôle d’observateur au sein du conseil d’administration d’OpenAI, conformément à leur partenariat annoncé le mois dernier.
L’administration Biden accorde 504 millions de dollars de financement pour 12 pôles technologiques régionaux, y compris à New York et en Floride, afin d’étendre la recherche en intelligence artificielle, fabrication de puces et autres technologies.
+ LA STARTUP DU JOUR:
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Les émissions de carbone de Google ont augmenté de 48% en cinq ans à cause de l’IA
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- « Innovation et courage » nécessaires pour répondre à la montée en puissance de l’IA, selon un dirigeant d’Amazon
- « Google est cassé »: des sites web se disent menacés par un changement d’algorithme
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- Atos: créanciers et banques s’entendent finalement pour sauver eux-mêmes le groupe
+ LES PRECEDENTS GOOD MORNING FRENCHWEB
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- Mardi: Lobbying très actif pour OPEN AI en France et en Europe / TikTok se lance dans les soldes d’été / Google cassé?
- Lundi: Bruxelles réclame des explications à Temu et Shein / Les hackers contournent la double authentification avec l’IA / Nouveau souffle pour la start-up Gaïago
- Vendredi: Thierry Breton reconduit ? / Onepoint veut sortir d’ATOS / ALAN fait l’acquisition de WAVE.AI
- Jeudi: AMAZON s’attaque à TEMU / APPVIZER rejoint SOFTONIC / KARMEN mobilise 100 millions d’euros
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IA : Le nouveau pilier de la Défense française
BERTRAND RONDEPIERRE (ex-Google DeepMind) dirige l’Agence ministérielle de l’intelligence artificielle de défense (AMIAD), avec un budget annuel de 300 millions d’EUR et une équipe de 300 chercheurs et 300 projets. L’objectif est de renforcer la France dans le domaine de l’IA militaire, en coordination avec les services de renseignement. Les projets incluent l’amélioration de la reconnaissance des signatures sonores de sous-marins, le guidage des obus, et le traitement d’images satellites. Un supercalculateur, le plus puissant d’Europe dédié à l’IA, traitera des données classifiées. À nos confrères du magazine Le Point, Rondepierre déclare l’ambition hexagonale : « Faire de la France, le numéro 1 en Europe de l’IA militaire et la placer dans le top 3 mondial. »
Cyberassurance et défenses : Une stratégie gagnante
Un nouveau rapport, basé sur une enquête indépendante menée par Vanson Bourne pour SOPHOS, révèle que l’investissement dans les défenses cybernétiques optimise l’accès à l’assurance cyber, tout en améliorant la protection et réduisant la charge de travail IT. Cette étude, réalisée entre janvier et février 2024, a interrogé 5 000 responsables IT et cybersécurité dans 14 pays, représentant des organisations de 100 à 5 000 employés. Selon les résultats, 90 % des organisations disposent d’une assurance cyber, dont 50 % sous forme de police autonome. 97 % des entreprises ayant renforcé leurs défenses ont constaté une amélioration de leur position d’assurance. Cependant, les polices ne couvrent généralement que 63 % des coûts des incidents.
Les diplomates américains formés aux enjeux Tech
Depuis fin 2022, le DÉPARTEMENT D’ÉTAT AMÉRICAIN forme ses diplomates à la cybersécurité, à la confidentialité, aux télécommunications et à d’autres questions technologiques pour améliorer la politique des États-Unis à l’étranger. Lors d’un cours intensif, des diplomates apprennent à gérer des défis numériques et à promouvoir la position américaine face à des adversaires comme la Russie et la Chine. Le programme, dirigé par Nathaniel Fick, ambassadeur pour le cyberespace, a déjà formé 6 cohortes et vise à intégrer cette expertise dans les missions diplomatiques mondiales, renforçant ainsi la diplomatie Tech américaine.
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Les entreprises et la facturation électronique
GENERIX, en collaboration avec Markess by Exaegis, a publié la 5e édition de son baromètre sur la facturation électronique. L’étude révèle qu’en 2024, 81 % des entreprises françaises sont prêtes pour la réforme fiscale, contre 73 % en 2023. Près de 70 % des entreprises visent l’automatisation des processus de facturation, tandis que plus de 40 % envisagent une plateforme couvrant plusieurs pays. En outre, 40 % des entreprises prévoient de tester et déployer progressivement les flux e-facturation dès le 1er semestre 2025.
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OLIVIER BACONNET, ancien Chief Investment Officer de GroupM, rejoint Publicis Media France en tant que CEO de Publicis Media Exchange (PMX) France. Il intègre également le Comex de Publicis Media France. Baconnet avait initialement intégré GroupM en 2010, assumant plusieurs rôles de direction, notamment COO de Mindshare avant de prendre la tête du trading en 2014. PMX France, avec ses 400 collaborateurs, se concentre sur l’expertise, l’ingénierie et le trading média au sein du groupe Publicis.
RICHARD BARDON a été nommé Directeur commercial de MyReport, l’éditeur français spécialisé en analyse de données, à partir du 1er juin 2024. Fort de trois années en tant que directeur régional pour MyReport, il rejoint également le comité de direction de l’entreprise. Bardon, après avoir occupé divers postes dans la vente chez Domino SAS et chez Horoquartz, apporte son expertise pour dynamiser le réseau de partenaires de MyReport et soutenir la transition vers le modèle SaaS de l’entreprise, tout en visant à conquérir de nouveaux clients dans le marché des PME.
+ BOOKS
La fin de la conversation ? (par David Le Breton) aux Éditions Métailié
Dans son nouvel essai, l’anthropologue et sociologue David Le Breton explore l’impact des technologies numériques sur nos interactions sociales. L’auteur met en lumière comment l’omniprésence des smartphones transforme profondément nos relations. Plutôt que de faciliter la communication, ces outils tendent à créer une distance, remplaçant les conversations enrichissantes par des échanges superficiels et utilitaires, indique-t-il.
Le Breton distingue clairement entre communication et conversation. La première, médiatisée par les écrans, est immédiate et souvent dépourvue de profondeur. La seconde, en revanche, repose sur la présence physique, la flânerie verbale et l’échange authentique. L’auteur appelle à préserver ces moments de partage, essentiels pour une sociabilité épanouie.
Professeur à l’Université de Strasbourg et spécialiste de recherches sur la thématique du corps humain, Le Breton démontre que le silence, loin d’être une panne de communication, enrichit les échanges en offrant des pauses nécessaires. Il alerte sur les dangers de l’isolement provoqué par l’hyperconnectivité et plaide pour un retour à des interactions plus humaines. Pour les entrepreneurs, ce livre fait réfléchir. Il rappelle l’importance des relations interpersonnelles authentiques dans un monde où la Tech tend à dominer. « La fin de la conversation ? » est une invitation à repenser notre manière de communiquer pour renforcer les liens sociaux et professionnels.
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