FinTech : Qwil lève 24,4 millions de dollars pour accorder des prêts aux freelances et aux petites entreprises
Lorsque que l’on est à la tête d’une petite entreprise ou bien que l’on est à son compte en tant que freelance, un qui ne paie pas en temps et en heure ses factures peut rapidement aboutir à une situation difficile sur le plan financier. Ayant lui-même vécu une telle expérience, Johnny Reinsch a décidé de changer la donne en lançant en 2015 la start-up Qwil avec ses associés Paul Tiplady et Trevor Branon.
Avec sa société, l’entrepreneur américain propose ainsi une solution pour accorder des prêts aux petites entreprises et aux indépendants. L’idée est ainsi de leur permettre de ne plus se retrouver à court d’argent à cause de paiements tardifs de leurs clients. Plutôt que de s’appuyer sur les cotes de crédit traditionnelles habituellement utilisées dans le cadre de la souscription d’un prêt, Qwil utilise de son côté d’autres informations, comme les données de paiement de l’entreprise ou du freelance, de manière à réduire les coûts. Pour se rémunérer, la start-up basée à San Francisco facture un montant forfaire de 20% pour l’avance de paiement fournie à ses clients.
42 millions d’indépendants aux États-Unis en 2020
Face au nombre croissant de freelances et de start-up, Qwil veut passer à la vitesse supérieure. Nécessitant beaucoup de capitaux pour se développer, dans la mesure où elle doit pouvoir continuer des prêts à ses clients, la FinTech américaine vient de boucler un tour de table de 24,4 millions de dollars mené par PeakSpan. Mosaik Partners, Reciprocal Ventures, Silicon Valley Bank, Cantos, Sam Hodges et Ron Suber ont également participé à l’opération. Dans le même temps, la société a également reçu 200 millions de dollars en dette, notamment auprès de la banque d’investissement américaine Jefferies.
Avec ces fonds supplémentaires, Qwil prévoit d’accélérer son développement en renforçant ses effectifs. Le financement doit en effet permettre à la FinTech californienne d’élargir son champ d’action pour fournir des prêts à davantage d’indépendants et de petites entreprises. De cette manière, la société veut se positionner en alternative durable aux banques, qui refusent d’octroyer des prêts, faute de garanties financières suffisantes, ou, quand elles acceptent d’accorder un prêt, le font avec un taux d’intérêt très élevé.
Selon une étude de Deloitte, les emplois «alternatifs», qui comprennent aussi bien les équipes externalisées, les freelances, les travailleurs indépendants et les missions ponctuelles, devraient concerner 42 millions de personnes rien qu’aux États-Unis d’ici 2020. Soit le triple de ce que représentait ce marché en 2017. Upwork et le syndicat Freelancers Union estiment même que le statut de freelance deviendra majoritaire au sein de la population active américaine d’ici 2027.
Qwil : les données clés
Fondateurs : Johnny Reinsch, Paul Tiplady et Trevor Branon
Création : 2015
Siège social : San Francisco
Secteur : FinTech
Activité : solution pour accorder des prêts aux petites entreprises et aux indépendants
Financement : 24,4 millions de dollars en décembre 2019…
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