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Axelle Lemaire, la secrétaire d’Etat à l’Economie numérique, vient d’annoncer les villes ayant obtenu le label French Tech : Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Nantes, Rennes et Toulouse. Une quinzaine de candidatures avaient été déposées. Le label, lancé sous Fleur Pellerin, est censé donner de la visibilité à l’international aux écosystème les plus compétitifs.
Le projet est doté d’un budget de 215 millions d’euros, dont 15 millions sont dédiés à la promotion à l’international. « Nous allons par exemple accompagner des entreprises qui ont envie d’aller au CES de Las Vegas. Notre rôle sera notamment de mutualiser les relations presse pour la marque FrenchTech » explique David Monteau, le directeur de la mission FrenchTech à Bercy. A l’international, le ministère compte communiquer sur la marque Frenchtech, sans distinction de ville.
Chaque ville devra maintenant s’organiser pour tirer profit de cette labellisation. L’objectif à présent est de « générer 10 000 emplois, accroître de 50% le nombre d’ETI, de 70% celui des TPE et des PME, susciter le développement d’entreprises championnes de dimension mondiale » fait par exemple savoir la Ville de Bordeaux.
La mise en place des premiers accélérateurs French Tech à travers la France est prévue pour le début de l’année prochaine. « A la louche, nous visons 5 à 10 projets par an » nous précisait fin juillet David Monteau, le directeur de l’initiative French Tech à Bercy. L’étape d’après sera d’internationaliser l’éco-système.
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