[FW 500] 5 sociétés en croissance dans la FinTech
A l’occasion de la semaine spéciale FinTech, FrenchWeb revient sur les acteurs de ce secteur présent dans le FrenchWeb 500.
Lendix
Fondée en 2014, Lendix propose aux particuliers de prêter de l’argent aux entreprises de petite et moyenne tailles. Selon ses chiffres, plus de 10 000 prêteurs particuliers seraient inscrits sur son site. En 2016, Lendix a fait l’acqusition de son concurrent Finsquare, tandis qu’elle rivalise déjà avec d’autres plateformes telles SmartAngels ou Unilend.
La plateforme revendique 45 millions d’euros prêtés en 2016, «soit quatre fois le volume de 2015». Depuis sa création, elle a ouvert deux bureaux, à Madrid et à Milan.
En avril 2016, elle levait 12 millions d’euros auprès de CNP Assurances, Matmut et Zencap AM, et de ses actionnaires historiques Decaux Frères Investissements, Partech Ventures, Sycomore Factory, Weber Investissement et la Banque Wormser Frères. Dernièrement, c’est bpifrance qui a annoncé son entrée au capital de la start-up.
Effectifs : 50 salariés
Fizen
Fizen veut faciliter la comptabilité, les devis et les factures au quotidien. La start-up a été créée par Xavier de Labarrière (ci-contre) et Claude Robin. Elle édite des BFM (business financial manager) pour les TPE. L’entreprise vise 1,2 million d’euros de chiffre d’affaires à la fin juin.
Fin 2016, elle annonçait avoir signé un partenariat avec la banque LCL. La FinTech, qui édite une plateforme pour simplifier les démarches de comptabilité, propose désormais sur abonnements ses services aux clients de la banque. Fizen est basée à Saint-Herblain, dans la région de Nantes.
Effectifs : 15 salariés
Sogexia
Sogexia propose aux particuliers comme aux entreprises d’ouvrir un compte en ligne. Ils pourront ensuite tout gérer depuis Internet. Tout est pensé pour permettre de visualiser au mieux ses dépenses, ses virements etc. Grâce à des partenariats avec des groupes comme la SNCF, les utilisateurs peuvent bénéficier de réductions.
«A la différence d’un compte bancaire traditionnel, le compte fonctionne en temps réel. C’est-à-dire que tous les paiements effectués sont répercutés immédiatement dans l’historique des transactions et les virements sont crédités dès réception, sans jour de valeur additionnel», explique la société à FrenchWeb.
Basée à Lyon, la FinTech a été fondée par la famille Füg en juin 2011.
Effectifs : 15 salariés
Linxo
Lancée en 2012 par Bruno Van Haetsdaele (ci-contre) et Hugues Pisapia, Linxo a développé un service qui agrège l’ensemble des comptes bancaires d’un utilisateur sur une seule et même interface mobile, même s’ils sont détenus chez des établissements différents.
L’objectif de l’application est avant tout d’aider les utilisateurs à gérer leur argent pour éviter d’être à découvert. Pour cela, Linxo leur propose plusieurs fonctionnalités, comme la catégorisation des dépenses par postes (courses, loyers, restaurants…) et des graphiques interactifs permettant d’analyser leur situation financière. L’application est également dotée d’une fonctionnalité capable de prédire un découvert à partir d’un algorithme. Ce dernier analyse automatiquement les dépenses et revenus récurrents de l’utilisateur. A ce jour, Linxo revendique plus de 1,3 million d’utilisateurs.
Lire aussi : Linxo, la FinTech qui veut améliorer l’expérience utilisateur des apps bancaires
Linkurious
Fondée en 2013 par Jean Villedieu et Sébastien Heymann (ci-contre), Linkurious développe une plateforme d’analyse de jeux de données afin de détecter les corrélations entre ces données. Concrètement, l’interface de la plateforme permet, à partir d’une recherche par mots clés, de visualiser des liens entre différents documents.
La solution de la jeune pousse parisienne s’adresse principalement aux organismes qui analysent les transactions financières, comme le ministère de l’Économie pour la détection des fraudes à la TVA, ou le groupe d’assurance Aviva. Cependant, Linkurious a connu son heure de gloire l’an passé à l’occasion de l’enquête sur les «Panama Papers». Et pour cause, la start-up a travaillé pendant un an avec le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) pour aider les journalistes à traiter les 11,5 millions de documents fournis par un lanceur d’alerte. Linkurious a également collaborté avec l’ICIJ dans le cadre des «Swiss Leaks».
Lire aussi : Après les Panama Papers, les nouvelles ambitions de la start-up Linkurious
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