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[FW Radar] Ôboem veut remplacer la publicité par l’art

Ôboem a été fondée par Marie Toni et Oliver Moss en juin 2017.La start-up commercialise des oeuvres d’art. Les ventes permettent ensuite à la plateforme d’acheter des espaces publicitaires pour qu’un artiste y expose son travail.

Plus de détails avec Olivier Moss, fondateur d’Ôboem.

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FrenchWeb: A quel besoin répond votre service?

olivier-mossOlivier Moss, fondateur d’Ôboem: Ôboem est née de la volonté de voir plus d’art dans l’environnement urbain et de diminuer la pression publicitaire dans les villes. Les portes des galeries restent difficiles à franchir pour beaucoup de Français et cela pour des raisons culturelles. L’accès à l’art est encore trop confidentiel. En même temps les citadins sont inondés de messages publicitaires à longueur de journée. Pourquoi ne pas utiliser les espaces publicitaires urbains pour afficher des œuvres d’art dans la rue? Cela permet aux artistes émergents de toucher un public plus large et tout le monde peut profiter de cette galerie à ciel ouvert.

Quelle est votre proposition de valeur?

Notre leitmotiv résume bien notre proposition de valeur: «La ville est ce qu’on fait d’elle».

Ôboem a été imaginée pour que tout le monde puisse participer à la promotion de l’art et à l’embellissement de nos villes grâce au mécénat participatif.

En achetant une reproduction d’œuvre exposée sur Ôboem n’importe qui peut devenir mécène en aidant un artiste à exposer son travail et décider du contenu qui sera affiché sur les panneaux publicitaires.

50% des recettes des ventes sont dédiés à l’achat des espaces publicitaires. Nos utilisateurs participent donc activement à diffuser l’art en ville.

C’est une manière nouvelle et solidaire de consommer de l’art. Au lieu de simplement acheter une affiche sur un site d’e-commerce on permet à nos utilisateurs de devenir acteur d’un mouvement qui veut placer l’art au cœur de nos villes.    

Qui sont les utilisateurs de vos solutions?

Le marché de l’art en ligne et le financement participatif sont deux marchés en pleine essor avec une croissance à deux chiffres. Les modes de consommation changent et Ôboem propose une expérience bien au-delà du simple achat.

Notre public est très large, il va de l’étudiant au petit budget qui souhaite décorer son logement tout en participant à la démocratisation de l’art, à l’amateur d’art qui veut acheter des reproductions d’œuvres exclusivement disponibles sur Ôboem. Nous avons une gamme de cinq types de reproductions conçues pour tous les budgets. L’entourage et les admirateurs des artistes sont aussi des contributeurs importants, parce qu’ils ont envie de voir l’art qu’ils aiment affiché aux yeux de tous.

Quel est votre plan de développement?

Nous avons lancé Ôboem il y a quelques semaines avec seulement 5000 euros d’apport personnel et j’ai fait moi même le site alors que je n’y connaissais rien, il y a un an. Même si avec WordPress et quelques bons plugins on peut faire d’excellents sites nous aimerions rajouter plus de fonctionnalités et améliorer l’expérience utilisateur.

Dans un deuxième temps nous allons lancer une galerie d’art participative avec un modèle unique pour que les artistes puissent gagner de l’argent grâce à la vente de leurs œuvres mais pas que (on ne peut pas tout dévoiler maintenant)! Nous préparons également une version d’Ôboem dédiée aux professionnels de l’art et de la culture. Ils utiliseraient la plateforme pour financer des campagnes d’affichage (toujours artistique) grâce au mécénat participatif et nous nous chargeons de l’achat média auprès des régies. Un éditeur de BD pourrait vendre des BD en pré-commande pour financer l’affichage. L’affiche exposée dans la rue devra toujours avoir une valeur artistique!

Nous cherchons à développer rapidement notre activité en recrutant des collaborateurs pour pouvoir mener plusieurs campagnes en simultané dans plusieurs villes.

En terme de développement, notre modèle financier est sain puisque auto-financé: nous achetons des espaces médias en fonction du montant de la campagne finale. Nous visons de faire quelques belles campagnes pour avoir une large couverture rapidement et donc un impact visuel fort et positif, en France et en Europe. Pour cela, nous souhaitons recruter et multiplier nos campagnes d’acquisitions. Nous allons préparer une levée de fonds avec des investisseurs / business angels qui partagent nos valeurs et notre vision.

Tant qu’il y a des panneaux publicitaires, des artistes et des consommateurs d’art il y a un marché pour Ôboem!

Quels sont vos enjeux?

Voici nos différents enjeux:

  • Pénétrer le marché de l’art en ligne grâce à notre proposition de valeur à dimension sociétale, culturelle, locale et évangéliser le mécénat participatif.
  • Notre enjeu ici est de faire passer le cap aux gens de transformer leur mode de consommation d’art en ligne et bien sur d’attirer de nouveaux acheteurs grâce à notre proposition de valeur. Notre moyen sera le modèle participatif avec comme récompense ce sentiment d’agir et d’avoir un poids et une action concrète dans la société et sur l’environnement qui nous entoure, d’habitude contrôlé par la publicité et les marques.
  • Trouver un investisseur ou un business Angel qui partage nos valeurs et notre vision pour pouvoir développer notre activité en France et en Europe sans compromettre nos valeurs.
  • Recruter trois collaborateurs d’ici l’été 2018. L’idéal serait un profil développeur/marketing/Growth hacker, un profil commercial/business développement et un graphiste/curateur d’art.

Qui sont vos concurrents?

Nos concurrents indirects sont les sites de ventes d’art mural comme Juniq, Society 6 ou encore Allposters car nous vendons des produits similaires à un tarif équivalent. Notre modèle unique de mécénat participatif et d’affichage d’œuvres d’art sur les espaces publicitaires nous démarque nettement de nos concurrents.

Les données clés:

  • Fondateurs : Marie Toni et Oliver Moss
  • Date de création : janvier 2016
  • Levée de fonds : aucune
  • Siège : Paris

 

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