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Google fait appel à Ubisoft pour faire une percée dans le cloud gaming

Après Microsoft, c’est au tour d’un autre GAFA de s’intéresser au marché du cloud gaming. Google a en effet signé un partenariat avec Ubisoft pour tester sa plateforme de jeux vidéo à la demande. Pour réaliser ce test, qui répond au nom de code «Project Stream», la filiale d’Alphabet s’appuiera sur le jeu «Assassin’s Creed Odyssey», développé par l’éditeur français, un temps menacé par Vivendi, le groupe de Vincent Bolloré.Apple-converted-space »> 

Cette expérimentation sera uniquement menée aux États-Unis, avec un nombre limité de joueurs qui bénéficieront d’un accès gratuit au jeu dès vendredi, date de sa sortie officielle sur l’ensemble des supports (PlayStation 4, Xbox One, PC…). A condition d’avoir au moins 17 ans et de disposer d’une connexion Internet ayant un débit minimum de 25 mégabits par seconde, quelques Américains vont ainsi pouvoir jouer en streaming au jeu «Assassin’s Creed Odyssey» via le navigateur Chrome, sur un ordinateur fixe ou portable. «Nous allons repousser les limites avec l’une des applications les plus exigeantes en termes de streaming : un jeu vidéo à grand succès», a assuré Google sur son blog.

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Le cloud gaming bien plus complexe que le streaming de Netflix et Spotify 

Il faut dire que le défi est de taille pour la firme américaine. Et pour cause, le jeu vidéo en streaming présente bien plus de contraintes que la mise à disposition de contenus ne nécessitant pas d’interaction avec l’utilisateur, comme la musique et la vidéo (films, séries, documentaires) sur Netflix ou Spotify. Pour proposer aux joueurs une expérience aussi agréable que sur les consoles classiques, Google va donc devoir utiliser des serveurs très puissants, capables de supporter un fort afflux de connexions simultanées et des graphismes très élaborés gourmands en espaces de stockage. De plus, les commandes entrées par le joueur doivent être instantanément envoyées au serveur, qui a la lourde tâche de les répercuter à l’écran en temps réel pour que l’expérience de jeu soit acceptable. A la moindre latence, le jeu peut rapidement devenir injouable.

Si les obstacles sont nombreux pour proposer une expérience de qualité en streaming, Ubisoft se montre tout de même confiant. L’éditeur français estime que les progrès de la bande passante, de la puissance des ordinateurs et des capacités de stockage sont des améliorations considérables qui vont permettre de propulser le cloud gaming dans une nouvelle dimension. «Apple-converted-space »>Ubisoft croit fermement qu’une des technologies de rupture est le streaming, cela changera non seulement votre façon de jouer, mais aussi la façon dont nous les créons», indique l’entreprise française lancée par les frères Guillemot.

Microsoft et Sony montrent la voie

Ce modèle intéresse d’autres géants du numérique, à l’image de Microsoft, qui a annoncé en début d’année la création d’une nouvelle division spécialement dédiée au cloud gaming. Le mastodonte américain, qui s’est forgé une solide réputation sur le marché du gaming avec la Xbox en figure de proue, compte à terme lancer son propre service de distribution de jeux vidéo sur le cloud pour séduire 2 milliards de joueurs dans le monde.

De son côté, le Japonais Sony Apple-converted-space »>a d’ores et déjà sauté le pas du cloud gaming avec son service PlayStation Now, qui permet, en échange d’un abonnement mensuel, de profiter de plus de 500 jeux, exécutés sur des serveurs à distance. D’autres initiatives dans ce sens émergent également en Europe, à l’image de la start-up rennaise Blacknut, qui développe une plateforme cloud de jeux vidéo en streaming, ou de Blade, qui a lancé un ordinateur spécialement conçu pour le cloud gaming.

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