Les dernières actualités de la tech

Hôteliers et clients victimes de cyberattaques via Booking.com

AFP

Des hôteliers et leurs clients sont la cible en France de cyberattaques visant leur interface avec la plateforme de réservations Booking.com, alerte vendredi le syndicat patronal français de l’hôtellerie-restauration (GNI).

Depuis fin décembre, des cybercriminels prennent le contrôle de l’interface de certains professionnels avec Booking.com, grâce à des techniques de hameçonnage ciblé et cherchent à extorquer des données de paiement aux internautes ayant utilisé la plateforme, alerte le GNI dans un mail à ses adhérents.

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription est confirmée.

La newsletter hebdo

Recevez chaque lundi l'actualité de notre écosystème

Ces messages invitent les hôteliers à cliquer sur un lien qui contient un fichier infectant leur PC de virus qui s’emparent de mots de passe permettant aux pirates de modifier le « nom d’enseigne, (les) coordonnées, chambres et tarifs » des établissements.

Les pirates se font aussi passer pour l’hôtel auprès des clients de celui-ci, prenant contact soit via la messagerie de Booking.com soit via WhatsApp, pour les inviter à cliquer sur un lien et à fournir leurs coordonnées bancaires.

« Le cybercriminel arrive à rentrer dans la messagerie de l’hôtelier et à récupérer les informations », a expliqué à l’AFP Véronique Martin, directrice du département Europe et numérique au GNI. « Il faut que les hôteliers déposent plainte et les clients aussi, ce qui permettra d’évaluer l’étendue de ces attaques », dit-elle.

Sollicitée par l’AFP, la plateforme affirme que « la faille de sécurité ne provient pas de Booking.com » et assure que « les comptes concernés ont rapidement été verrouillés », et que « les voyageurs potentiellement concernés ont été informés ».

Découvrez WE, le nouveau media d'intelligence économique consacré à l'innovation en europe. Retrouvez les informations de plus de 4500 startups et 600 fonds d'investissements Pour en savoir plus, cliquez ici
Bouton retour en haut de la page
Share This