[Ils l’ont dit] Intelligence artificielle, MOOC, CGU…: le meilleur de la semaine
FrenchWeb a sélectionné les phrases clés de la semaine. Le profil du PDG idéal, la quête d'intelligence artificielle des start-up françaises ou encore l'impact du digital sur le cadre du travail, retour sur ces phrases présentes dans nos tribunes.
La seule route vers le succès est d’avoir un vrai patron qui inspire et qui peut porter l’entreprise vers de nouvelles destinations
Due au fait qu’elle est au centre de l’attention et qu’elle est considérée comme le moteur de croissance de l’entreprise, l’innovation est devenue un enjeu stratégique et de pouvoir. Aujourd’hui, le directeur R&D, de la stratégie, des RH, des SI, des achats, le directeur juridique, les Chief Digital Officer… Tous revendiquent être la personne la plus légitime pour prendre en charge l’innovation. Chacun veut ainsi sa part du gâteau.
Industrialiser l’innovation est complexe et difficile à réaliser puisqu’elle touche toutes les divisions de l’entreprise. La seule route vers le succès est d’avoir un vrai patron qui inspire et qui peut porter l’entreprise vers de nouvelles destinations. Qui sait détecter comme un directeur R&D, qui sait transformer les équipes comme un DRH, qui sait faire appel à des nouveaux modes de sourcing comme un directeur des achats, qui change les règles et les façons de faire des affaires comme un directeur juridique. Industrialiser l’innovation est une mission extrêmement compliquée qui demande un effort très important pour ne pas se transformer dans une série de missions impossibles.
Le PDG est bel et bien le propagateur de l’esprit…
Au lieu de chercher à créer un Google, un Facebook ou un système d’exploitation français, il serait bon de s’intéresser à ce domaine prometteur
Après avoir fait le tour des stratégies d’IA de quelques grands acteurs du numérique, dont Google, IBM, Microsoft et Facebook, et de leurs acquisitions, revenons aux start-up du secteur en nous intéressant aux françaises.
Il est clair que l’IA est l’une des technologies clés du numérique, aujourd’hui et demain. Au lieu de chercher à créer un Google, un Facebook ou un système d’exploitation français, il serait bon de s’intéresser à ce domaine prometteur, surtout dans la mesure où les plateformes correspondantes sont encore en devenir.
La recherche en IA est disséminée dans plusieurs laboratoires et dans des projets collaboratifs associant laboratoires publics et universités. Les deux premiers organismes se focalisant sur l’IA sont l’INRIA et le CNRS.
Que fait l’INRIA ?
Si l’on avait écouté les apôtres de l’anti-Web, notre civilisation aurait abandonné une technologie dont les impacts disruptifs ne sont plus à prouver
Enseignements au «rabais», incapables de rivaliser avec de «vrais» cours universitaires, «taux de complétion faibles» : voici ce que l'on entend le plus souvent à l'égard des MOOCS. Cela revient pourtant à nier l'amplitude d'une révolution entamée depuis le milieu des années 2000 et désormais en passe de bouleverser le monde éducatif.
Ainsi, depuis 2012, au moins dix millions de personnes ont déjà suivi un Mooc, tandis que des centaines de cours d'universités prestigieuses sont à présent accessibles gratuitement en quelques effleurements de doigts. Les entreprises ne sont pas en reste et s’intéressent de très près à ces dispositifs qui leur permettent d’accélérer leur transformation digitale en touchant avec efficacité des milliers de collaborateurs aux quatre coins du monde. Et pourtant, la presse regorge d'affirmation de chroniqueurs et analystes autoproclamés, annoncent la fin des Moocs, les limites des Moocs, l’hypocrisie des Moocs, l’absence de rentabilité des Moocs.
On pourrait là faire un parallèle grinçant avec…
Ce qui caractérise l’économie vers laquelle nous allons n’est pas qu’elle soit une économie de freelance mais une économie de plateformes
La transformation digitale ne bouleverse pas seulement la manière dont on travaille, elle transforme également le cadre de ce travail. Ce sont les notions mêmes d’emploi et de contrat de travail qui sont chamboulées, selon certains, voire amenées à disparaître ou à n’être que l’apanage de quelques profils favorisés.
Parlons d’un sujet à la mode : l’ubérisation du travail. Sujet à la mode mais terme galvaudé.
L’ubérisation du travail recouvre une foule de choses :
• la rareté du travail salarié telle qu’on l'a connue
• la rareté du travail tout court (même si en la matière je parlerai davantage de la watsonisation à venir que de l’ubérisation en cours)
• la dégradation des relations employeur/employé, ce dernier devenant une commodité, substituable, interchangeable, un mal nécessaire auquel on dénie le moindre droit, la moindre protection.
Si du côté des clients un Uber connaît un succès retentissant…
Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits
- EDEN AI lève 3 millions d’euros pour démocratiser l’accès à l’IA en entreprise - 21/11/2024
- Plan marketing 2025 : la méthode de Maxime Baumard pour structurer la stratégie B2B de PENNYLANE - 21/11/2024
- Freqens lève 3 millions d’euros pour accompagner les équipes achats dans leurs décisions. - 21/11/2024