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Influence 2.0, publicité online, données personnelles, téléchargement… Les 4 dernières études à découvrir

Les internautes français surévaluent les capacités d’action d’Hadopi, Les usages numériques dopent les plaintes déposées auprès de la Cnil en 2011, France : +6% pour la publicité online au 1er semestre 2012, Les internautes français sont-ils de véritables influenceurs online ?… Zoom sur quatre nouvelles études.

Les internautes français surévaluent les capacités d’action d’Hadopi

« Alors que 58% des internautes français déclarent connaître le dispositif de l’Hadopi, seulement 7% en ont effectivement une connaissance parfaite ». Voici l’une des principales conclusions issues d’un rapport récemment publié par le groupement d’intérêt scientifique Marsouin, et des chercheurs de l’université de Rennes 1 et de Télécom Bretagne.

Plus généralement, l’étude qui porte sur la perception des internautes français du dispositif Hadopi, met en avant trois enseignements :

  • Une surestimation par les internautes des pratiques surveillées par l’Hadopi et pouvant faire l’objet d’avertissement
  • Une connaissance limitée du mécanisme de réponse graduée
  • Une perception élevée du risque d’être détecté en cas de téléchargement illégal, qui augmente en cas de mauvaise connaissance de l’Hadopi.

Parallèlement, le même groupe de chercheurs s’est penché sur les pratiques des internautes dans la consommation de produits culturels dématérialisés. Il en résulte que les internautes sont encore assez peu nombreux à utiliser les services payants en ligne. En effet, selon l’enquête, ces derniers semblent privilégier les services gratuits (catchup Tv, streaming gratuit). Par ailleurs, les échanges de proximité (de main à la main) représenteraient le moyen le plus répandu pour se procurer des fichiers. 51% des internautes auraient ainsi déjà acquis de la musique, des films ou des séries en les copiant à l’aide d’une clef usb ou d’un disque dur. Ces réseaux d’échanges de proximité seraient d’ailleurs organisés autour « d’individus fournisseurs ».


Les usages numériques dopent les plaintes déposées auprès de la Cnil en 2011

La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés a rendu public ce matin le nombre de plaintes déposées au cours de l’année 2011. Premier constat, avec 5738 plaintes, ce chiffre est en forte augmentation (+20% par rapport à 2010) et s’expliquerait, en grande partie, par le développement des usages numériques. En effet, les demandes concernant la suppression de contenus en ligne, faisant référence au droit à l’oubli sur internet, auraient enregistré une hausse de 42%. Fondée en 1978 par la loi Informatique et Liberté, la Cnil explique cette explosion des plaintes par les « mutations structurelles liées au développement de la société numérique ».

Ce phénomène s’expliquerait aussi par des démarches qui ont été simplifiées. La Cnil indique en effet que « le service de plaintes en ligne disponible depuis 2010 facilite également la démarche des citoyens (26% des plaintes ont été reçues via cnil.fr en 2011, chiffre désormais supérieur à 40% depuis le début de l’année 2012). »


France : +6% pour la publicité online au 1er semestre 2012

Au 1er semestre 2012, les investissements publicitaires online auraient atteint, en France, près de 1,3 milliard d’euros, indique l’observatoire de l’e-Pub mené par le SRI et Capgemini Consulting.

Plus précisément, l’étude indique que le « Search » a connu une croissance de 7%, supérieure à celle du display. Il représenterait ainsi un CA de 524M € sur la période étudiée, soit 40% du marché de la publicité en ligne en France. Le display aurait pour sa part atteint sur la même période un CA de 321M €, enregistrant une hausse de 6%. La croissance du display est notamment dopée par le développement des vidéos, des réseaux sociaux ainsi que des opérations spéciales. En hausse de 7%, l’affiliation affiche, elle, un CA de 114M €. Les investissements sur le marché des comparateurs de prix s’élèvent, quant à eux, à 67M € au premier semestre 2012. Enfin les investissements mobiles enregistrent la plus forte percée du semestre avec une augmentation des investissements de 20% et un CA évalué à 22M €. Ces investissements, seraient, pour leur part, notamment tirés par le développement de la technologie HTML5.


Les internautes français sont-ils de véritables influenceurs online ?

Dans son étude Le client influenceur, ETO s’est récemment penché sur la façon dont les internautes utilisent les réseaux sociaux pour donner leur avis sur les marques, recommander un produit, créer ou relayer un contenu.

Les chiffres de l’étude dressent, en premier lieu, un panorama de l’usage des différents réseaux sociaux. Ainsi, selon l’enquête, si le pourcentage d’inscrits à Facebook reste plus important (65%) que sur les autres réseaux sociaux, Google + attire lui aussi les internautes puisque 46% des interrogés s’y déclarent inscrits, devant Twitter (12%). Facebook et Google + sont d’ailleurs les deux réseaux sociaux les plus fréquemment utilisés, et ce quotidiennement (respectivement 31% et 16%).

L’étude montre, par ailleurs, que 56% ont moins de 50 amis Facebook, 35% entre 50 et 250, et seulement 10% ont plus de 200 amis. 68% connaissent personnellement plus de 80% de leurs amis digitaux.

En termes de création de contenus, 62% des interrogés déclarent n’être ni créateur ni relayeur de contenus. Dans les détails, seuls 6% des Français interrogés créent eux-mêmes de l’information tandis que 21% la relaient, mais à peine 11% déclarent les deux.

Outre ces déclarations, les intenautes sondés pensent qu’ils ne sont pas considérés par leurs pairs comme des influenceurs. En effet, 76% déclarent qu’il n’est pas dit d’eux qu’ils sont des influenceurs sur la toile. Pourtant, ils sont 80% à avoir déjà recommandé un produit et 29% ont déjà parrainé en ligne.

L’étude a été réalisée en avril, mai et juin dernier auprès de 3233 internautes.

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