[INSIDERS] Les 5 infos Tech pour briller en société
Amazon ou Netflix? Le choix des professionnels du cinéma
Une journaliste de CNBC a interrogé des réalisateurs de films, des studios de production et des distributeurs pour savoir avec qui, de Netflix ou d’Amazon, l’industrie cinématographique préfère travailler.
Il en ressort que chaque opérateur présente avantages et inconvénients, à pondérer en fonction du contenu que l’on cherche à produire et commercialiser.
Selon de nombreux cadres de l’industrie, Netflix paie généralement plus que la plupart de ses concurrents. Cependant, il faudra en échange renoncer aux revenus tirés de l’exploitation en salles, puisque la plupart des films ainsi vendus à Netflix ne seront exploités que sur sa plateforme. Comme le dit un cadre dirigeant de l’industrie, il vaut mieux faire affaire avec Netflix d’une façon générale, à l’exception des quelques films dont on pressent un potentiel de blockbuster.
A l’inverse, une comédie romantique sans véritable tête d’affiche n’a que peu de chance d’être bien distribuée et de durer en salles ; en revanche, elle pourra trouver chez Netflix une exposition et une audience intéressantes, grâce à sa large base d’abonnés. L’algorithme de recommandation pourra l’y aider, même si – sauf succès immédiat – le film peut vite tomber dans les limbes du catalogue, à cause des ajouts fréquents de contenus sur la plateforme.
Amazon serait plus enclin à laisser aux gens de cinéma la possibilité d’exploiter leur film en salles. Au-delà de l’intérêt économique – parfois inexistant –, la distribution en salles permet aussi de concourir aux remises de prix. Amazon semblerait mieux armé pour mener les massives campagnes marketing nécessaires à ces dernières : ainsi, l’année dernière, Amazon s’est distingué grâce à The Salesman, Oscar du meilleur film étranger, et Manchester by the Sea, Oscar du meilleur scénario et Oscar du meilleur acteur. La division film d’Amazon est d’ailleurs dirigée par des vétérans de l’industrie du cinéma.
Film executives weigh the pros and cons of selling to Netflix versus Amazon
#Cryptominute: le Japon, refuge pour les exilés chinois du bitcoin
Si vous avez suivi les épisodes précédents de notre grande série à suspense «New Adventures in Cryptoland», vous savez déjà que le bitcoin n’est plus le bienvenu en Chine. Admonestations et coups de semonce divers des autorités de régulation, gel des ICO, suspension des activités sur la plateforme BTC China... C’est désormais au Japon que les traders se retrouvent pour échanger, un territoire autrement plus accueillant qui représente aujourd’hui plus de la moitié des transactions. A l’inverse, le volume quotidien de transactions pour la Chine s’est effondré de moitié, passant de 15 à 7% du marché mondial. La Corée du Sud aurait aussi bénéficié du transfert d’activité chinois.
CryptoCompare shows that Japan accounts for over 50% of all #bitcoin trades. Chinese traders have already moved to Japan. China less than 7% pic.twitter.com/t7YRaL5jv3
— Joseph Young (@iamjosephyoung) 17 septembre 2017
Le cours de la cryptomonnaie demeure toujours très volatile et le suivre de trop près est une activité fortement déconseillée aux natures sensibles (parmi lesquelles votre serviteur s’inclut de bonne grâce) : après avoir atteint la barre des 4000 euros début septembre, le bitcoin a lourdement chuté vendredi suite au tour de vis chinois, glissant sous les 2800 euros. Sur les coups de 16 heures aujourd’hui cependant, le voici déjà plus frais et gaillard, s’échangeant aux alentours de 3400 euros.
C’est à lire en détail ici : Japan Becomes Largest Bitcoin Market as Traders Leave China
#JobSiliconValley: nounou d’enfer, mandarin courant exigé
Une annonce parue sur le site d’emploi Indeed circule en ce moment à toute allure dans les groupes WeChat de la communauté chinoise de la Silicon Valley. Et pour cause, une famille d’entrepreneurs, à la tête de différentes affaires et œuvres caritatives, serait à la recherche d’une nounou parlant le mandarin couramment, pour une rémunération annuelle de 110 000-130 000 dollars… La rumeur bruisse : il s’agirait de la famille Zuckerberg, qui chercherait à étoffer son staff personnel depuis la naissance d’August, sa deuxième fille, en août. Il est de notoriété publique que le fondateur et CEO de Facebook est passionné par la langue et la culture chinoises, au point d’avoir déjà prononcé des discours en mandarin.
A titre personnel, je retiens pour inspiration cette organisation du foyer au carré, et je ne manquerai pas dès ce soir de communiquer aux miens cette nouvelle répartition des tâches, en nommant sans ciller mon Managing Director et mon Household Operations Manager, pour qu’enfin l’ordre, le calme et les likes règnent à la maison, comme chez Mark et Priscilla (s’il s’agit bien d’eux).
Zuckerberg rumored to be looking for Mandarin-speaking nanny whom he’ll pay $110,000 a year
#Cryptominute (suite) : une API pour payer en bitcoin via le navigateur
Mes informateurs cryptomaniaques me soufflent dans l’oreillette qu’il s’agit d’une nouvelle d’importance, au point de mériter une deuxième cryptominute dans les Insiders du jour. C’est donc mue par le sens du devoir et des tokens que je m’exécute : le World Wide Web Consortium (W3C) travaille, avec l’aide de Microsoft, Google, Facebook, Apple et Mozilla, à une API permettant de payer en bitcoin dans les navigateurs Microsoft Edge, Safari, Google Chrome, Mozilla Firefox, Samsung Internet browser et le navigateur in-app de Facebook. Il suffira de choisir la cryptodevise de votre choix dans un menu déroulant dédié.
D’après Ian Jacobs, en charge de l’activité paiement du consortium, «C’est une excellente occasion pour les gens de commencer à écrire des descriptions de méthodes de paiement basées sur la blockchain et de tester l’API. Nous sommes au début de cette phase de développement, incluant tests et interopérabilité.»
Pour en savoir plus sur vos prochaines emplettes en bitcoin : Bitcoin in the Browser: Google, Apple and More Adopting Crypto-Ready API
Les Amish rattrapés par le futur
A lire sur le New-York Times, un reportage-photo passionnant sur la façon dont Internet et les nouvelles technologies s’immiscent dans toutes les communautés, même les plus rétives au progrès, en l’occurrence chez les Amish.
Ce mouvement religieux – au nombre de 300 000 membres répartis dans les Etats-Unis, et dont le nombre est en croissance à cause d’une forte natalité – se compose d’agriculteurs et d’artisans menant une vie austère et refusant la société moderne : ils n’ont pas de voitures, ne sont pas raccordés au réseau électrique, et n’ont pas le droit de posséder la télévision, la radio ou un ordinateur. Cependant, les choses évoluent et certains Amish utilisent désormais les nouvelles technologies, prétendument pour le travail. Mais malgré cette frontière supposée claire, il faut croire que nous sommes tous rattrapés par la consistance liquide d’Internet et l’équilibre précaire vie professionnelle / vie personnelle…
“We’re not supposed to have computers; we’re not supposed to have cellphones,” he said. “We’re allowed to have a phone, but not in the house. But to do business, you need a computer, or access to one, and that phone moves into the house. So how do you balance that?”
A lire ici : In Amish Country, the Future Is Calling
- EDEN AI lève 3 millions d’euros pour démocratiser l’accès à l’IA en entreprise - 21/11/2024
- Plan marketing 2025 : la méthode de Maxime Baumard pour structurer la stratégie B2B de PENNYLANE - 21/11/2024
- Freqens lève 3 millions d’euros pour accompagner les équipes achats dans leurs décisions. - 21/11/2024