[INSIDERS] Deliveroo n’est pas à vendre selon son patron
#FoodTech: Deliveroo n’est pas à vendre selon son patronApple-converted-space »>
Info ou intox ? Will Shu, co-fondateur et directeur général de Deliveroo, est sorti du silence au sujet des rumeurs de rachat par Uber de la licorne britannique valorisée 2 milliards de dollars. Le patron de Deliveroo l’affirme dans les colonnes de Business Insider, sa société n’est pas à vendre. «Deliveroo est l’entreprise à la plus forte croissance d’Europe, donc les gens adorent parler de nous», s’amuse le patron de l’entreprise basée à Londres.
En 2017, Deliveroo a subi une perte avant impôt de 184,7 millions de livres (207,8 millions d’euros), contre 129,1 millions un an plus tôt. Ses dépenses opérationnelles ont à elles seules bondi de 73%. Le chiffre d’affaires de la licorne britannique a plus que doublé en 2017, à 277 millions de livres (312 millions d’euros). Deliveroo collabore désormais dans le monde avec 50 000 restaurants et 50 000 livreurs. En France, son deuxième marché après le Royaume-Uni, ses ventes ont été multipliées par 2,5 à 58 millions d’euros, avec en outre un bénéfice après impôt de 1,5 million d’euros. Dans l’Hexagone, le chiffre d’affaires de la société britannique, qui revendique désormais 6 000 restaurants et 10 000 livreurs partenaires dans 200 villes, s’est élevé à 58 millions d’euros, contre 23 millions d’euros en 2016.
#Sport: David Douillet à la tête d’un fonds d’investissement
AFP – L’ex-ministre des sports David Douillet, double médaillé d’or olympique de judo, va diriger le comité stratégique de LinkSport, un nouveau fonds d’investissement de 30 millions d’euros orienté «sport-santé-bien être», a annoncé jeudi la société de capital-investissement 123 IM.
Ce fonds créé par 123 IM, qui a levé 1,8 milliard d’euros dans 250 entreprises depuis sa création en 2001, entend constituer un portefeuille de 8 à 12 sociétés, qu’il accompagnera pendant une durée moyenne de cinq à six ans, a-t-elle précisé. Elle vise un taux de retour sur investissement brut de 12% à 15%. Chaque projet retenu bénéficiera d’un investissement compris en 3 et 5 millions d’euros. «Nous avons déjà fait quelques dossiers dans le secteur sport-santé-loisirs et constaté que c’était un marché en croissance, qu’on consommait de plus en plus de sport en France et qu’il y avait sûrement une nouvelle verticale à travailler», a expliqué à l’AFP Xavier Anthonioz, président du directoire d’123 IM.
Outre l’ex-judoka, le comité stratégique sera composé d’entrepreneurs du sport professionnel, du marketing sportif, de la diffusion, de l’événementiel ou encore de la distribution, à l’image du Stade Français, du président d’un club de football de Ligue 1 ou encore du tennisman bientôt retraité Julien Benneteau. Le club de rugby de Top 14 «souhaitait justement monter un fonds dans le sport pour permettre à ses joueurs d’investir et leur permettre de préparer leur reconversion», a précisé Xavier Anthonioz.
«Avec 37 milliards d’euros de chiffre d’affaires, le sport pèse 2% du PIB français», rappelle de son côté David Douillet dans un communiqué. «David nous a beaucoup appris, c’est notre stratège sur ce marché, notre couteau suisse», s’enthousiasme pour sa part Xavier Anthonioz. «Il va nous faire gagner cinq ans pour comprendre ce marché. Il sera la brique généraliste, le Stade Français la brique éducative et nous la brique financière». Le marché du sport croît de 3% par an sur les cinq dernières années et comprend environ 35 000 entreprises.
Le fonds s’intéresse notamment au cyclisme (équipement, vélos à assistance électrique), à la course à pied, à la nutrition ou encore à l’e-sport. «Les grands événements sont une tendance de fond qui drainent naturellement un flux de pratiquants. La Ryder Cup (qui s’est achevée dimanche) aura un impact sur la pratique du golf en France», rappelle ainsi Xavier Anthonioz. La France organisera le Mondial 2019 de foot féminin, la Coupe du monde de rugby 2023 et les JO 2024.
#Data: la Cnil met fin à sa procédure contre Teemo
AFP – L’Autorité de protection des données personnelles, la Cnil a mis fin à la procédure qu’elle avait lancée contre la start-up Teemo, qui recueille des données de géolocalisation de smartphones à des fins de ciblage publicitaire. Teemo recueille des données de localisation grâce à du code déposé sur les applications de sociétés partenaires. Grâce à ces données, elle permet aux enseignes de viser de potentiels clients à proximité de leurs magasins et de les attirer avec des offres ciblées.
Teemo recueille désormais «un consentement libre, spécifique et éclairé» des propriétaires de smartphone, a indiqué la Commission nationale de l’informatique et des libertés dans un communiqué. «Les personnes sont informées de la finalité du traitement (la publicité ciblée géolocalisée), de l’identité des responsables de traitement (…) et des données collectées», a-t-elle ajouté. «En cas de refus, les données ne sont pas collectées» par Teemo, sans incidence sur la qualité de service pour l’internaute, a précisé la Cnil.
Teemo de son côté s’est félicitée d’être devenue grâce à cette absolution de la Cnil une «pionnière de la conformité» aux exigences du Règlement européen sur la protection des données (RGPD). Teemo «se fixe désormais pour objectif d’implémenter ses bannières» de recueil de consentement «auprès de chacun» de ses sociétés partenaires, et «d’ouvrir la voie au secteur en détaillant l’ensemble des étapes à suivre pour se mettre en conformité», a-t-elle indiqué dans un communiqué.
En juillet, quelques semaines après l’entrée en vigueur du nouveau RGPD, la Cnil avait mis en demeure Teemo d’améliorer sa procédure de recueil de consentement. La Cnil avait également mis en demeure au même moment la start-up Fidzup, recueillant également des données de géolocalisation de smartphone. Cette dernière procédure «est toujours en cours», a indiqué jeudi un porte-parole de la Cnil.
#Facebook: l’Irlande ouvre une enquête après le piratage de 50 millions de comptes
AFP – L’Irlande a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête après le piratage de 50 millions de comptes du réseau social Facebook, première application majeure du Règlement européen sur la protection des données (RGPD). «La Commission irlandaise de protection des données (DPC) a ouvert une enquête aujourd’hui» pour «vérifier si Facebook a rempli ses obligations (…) de protection des données», a-t-elle annoncé dans un communiqué. Facebook, dont le quartier général européen est basé en Irlande, «a informé la DPC que son enquête interne se poursuivait et que l’entreprise continuait à prendre des mesures correctives pour atténuer les risques potentiels sur les utilisateurs», a-t-elle précisé.
L’ouverture de cette enquête constitue une première application contre un poids lourd d’Internet du RGPD, entré en vigueur dans l’Union européenne le 25 mai. Ce règlement vise à mieux protéger les données personnelles des Européens à l’ère numérique. Il renforce les droits des internautes et établit des obligations claires pour les entreprises dans le traitement des données. Il donne aussi aux régulateurs européens de nouveaux pouvoirs de contrôle et de sanction en cas de violations par les entreprises récoltant des données personnelles.
Facebook risque gros. Le texte prévoit notamment des amendes allant jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires mondial pour les entreprises prises en faute. En 2017, Facebook a engrangé plus de 40,6 milliards de dollars de revenus. La récente faille de sécurité révélée fin septembre par le réseau social aurait touché quelque 5 millions d’Européens, sur les 50 millions de comptes affectés au total, avait indiqué mardi à l’AFP la commissaire européenne en charge de la Justice, Vera Jourova. Cette faille, qui a été «réparée» selon le patron du réseau social Mark Zuckerberg, a permis à des pirates d’accéder aux informations figurant sur les profils des utilisateurs (noms, genre, ville…).
Le piratage de grande ampleur de Facebook a ravivé les critiques contre le géant américain, déjà sérieusement ébranlé par plusieurs controverses, en particulier autour de la protection des données personnelles. En juillet, le régulateur britannique de la protection des données (ICO) avait annoncé son intention de lui infliger une amende de 500 000 livres (environ 563 000 euros) à la suite de l’affaire Cambridge Analytica et de l’utilisation à leur insu de données de millions d’utilisateurs à l’occasion de l’élection présidentielle américaine de 2016.
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