[INSIDERS] Eric Larchevêque laisse sa place de CEO de Ledger à Pascal Gauthier
#Nomination: Eric Larchevêque laisse sa place de CEO de Ledger à Pascal Gauthier
Le spécialiste français de la sécurisation des crypto-monnaies et de la blockchain Ledger a réorganisé sa direction. Pascal Gauthier, jusqu’ici président de la start-up, devient CEO en charge de la gestion opérationnelle du développement. Eric Larchevêque, jusqu’alors CEO, devient executive chairman (président exécutif du conseil d’administration), en charge de la vision et de la stratégie de la société.
Pascal Gauthier, investisseur des premiers jours de Ledger, est devenu membre du conseil d’administration en mars 2015 et président de la start-up en juillet 2017. Il est également advisor de Teemo, membre du conseil d’administration d’OpenX, et a fondé Kaiko en 2014.
« L’exécution de la gestion quotidienne d’une entreprise aussi complexe que Ledger s’est faite au détriment du temps investi sur les réflexions de stratégie et de vision long terme. Le marché des crypto-actifs et de la blockchain traverse en permanence des cycles de changement extrêmes, et la capacité à prévoir les bonnes tendance est essentielle au succès de Ledger », a indiqué Eric Larchevêque.
Ledger avait vu son chiffre d’affaires exploser à 46 millions d’euros en 2017, porté par le succès international de ses appareils. Mais son chiffre d’affaires avait stagné au même niveau en 2018, alors que la chute des cours du bitcoin et des autres crypto-monnaies dissuadait les particuliers de se lancer dans l’aventure. Confrontée à ce brutal ralentissement commercial avec la fin de l’engouement pour les crypto-monnaies, la jeune pousse française s’était recentrée sur les marchés professionnels liés à la blockchain. Un repositionnement désormais « opérationnel sur les premiers marchés tests », a déclaré mi-avril M. Larchevêque, qui ne prévoit pas cependant de de déploiement à grande échelle avant « 2020-2021 ».
#FrenchTech: FinKey lève 800 000 euros pour financer les start-up
FinKey, start-up qui développe une solution destinée à permettre aux entreprises de trouver des financements adaptés à leurs projets, a levé 800 000 auprès de B612 Participations, Crédit Agricole Alpes Développement, différents business angels et de Bpifrance. FinKey s’appuie sur la big data pour créer sa solution, qu’elle propose principalement aux TPE/PME.
Lancé en 2017 par Florent Jacques et Adrien Pelletant, FinKey détient un réseau de 200 conseillers en financement dans toute la France. L’entreprise bénéficie du soutien du hub d’accompagnement de start-up tech Le B612, à Lyon et Grenoble. «Nous sommes en relation avec 200 conseillers en financement, et près de 100 partenaires et prescripteurs dans divers corps de métiers (expert-comptable, avocats d’affaires, assureurs…) Ce réseau est la pierre angulaire de notre accompagnement », explique Florent Jacques, cofondateur de FinKey.
FinKey revendique sur sa plateforme 5 000 dispositifs et concentre désormais ses efforts dans le déploiement de l’intelligence artificielle. «L’IA va nous permettre d’améliorer notre connaissance des acteurs de l’écosystème du financement, d’anticiper leurs besoins et de les connecter plus pertinemment. Notre outil deviendra un guide numérique pour le chef d’entreprise afin qu’il soit toujours connecté aux bons interlocuteurs sur le marché », poursuit Florent Jacques.
#FinTech: N26 crée un hub technologique dédié à la sécurité
La banque en ligne allemande N26 crée à Vienne, en Autriche, un hub tech destiné à travailler sur la sécurité de sa plateforme, et en particulier à détecter des activités frauduleuses. N26, qui fournit aussi bien des comptes courants, livrets et crédits pour tous leurs clients, que des comptes professionnels pour les auto-entrepreneurs, veut également simplifier davantage les services de son application.
Lancée en 2013 par Valentin Stalf et Maximilian Tayenthal, la start-up berlinoise souhaite aujourd’hui développer un système de notation des risques en temps réel grâce à l’intelligence artificielle. L’entreprise revendique 1 000 employés pour le moment et prévoit d’embaucher 300 ingénieurs logiciels, chefs de produits et informaticiens à Vienne. Présent à Berlin, Barcelone et New York, N26 a levé 300 millions de dollars en en janvier et avait déjà fait part de son intention de s’étendre à l’international.
#Foot: le PSG s’associe avec MK2 pour lancer une visite « immersive » du Parc des Princes
AFP – Le PSG s’est associé mercredi avec le groupe de cinéma MK2 pour lancer à destination du grand public une visite « immersive » du Parc des Princes, interrompue depuis 2012, avec l’ambition d’attirer « 200 000 personnes par an» et diversifier ses revenus dans le cadre du fair-play financier. Après le succès de l’ «escape game» éphémère dans son stade, le club parisien propose à partir du 22 juillet, et au minimum « 222 jours par an» en raison de l’impératif des matches, d’ouvrir au public de « façon pérenne » les portes du Parc des Princes. « Depuis 2012, on cherchait une formule pour réouvrir notre stade, comme l’ensemble des grands clubs européens le font. Comme on n’a pas la même histoire que les autres clubs, on a vraiment cherché à travailler avec notre partenaire MK2 pour trouver le bon format et lui donner un côté toujours très innovant», explique à l’AFP Fabien Allègre, directeur de la diversification du PSG.
Concrètement, les fans pourront découvrir l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud via un parcours divisé en trois parties : la visite du stade, avec accès aux loges, aux vestiaires, ou encore au bord pelouse; l’accès à une « history room », qui retrace notamment en vidéo les glorieuses épopées du club; et enfin une salle d' »arcade VR » où les visiteurs pourront jouer à une vingtaine d’activités autour de la réalité virtuelle. « Cette association de compétence» sera mise en oeuvre par YWF (Young, Wild and Free), la filiale du groupe MK2 créée au début de l’année 2019 pour être « une maison de production et d’expérience immersive», et qui espère « dans les trois années» à venir générer « plusieurs dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires», selon son directeur général Elisha Karmitz. « C’est un véritable projet économique. On a l’intention d’aller chercher 200.000 visiteurs sur la première année», explique Fabien Allègre.
Le dirigeant parisien espère attirer, outre les jeunes et les familles, « la cible touristique », et générer « entre 3 et 4 millions d’euros» de revenus supplémentaires, sans compter l’augmentation potentielle de la fréquentation de la boutique du club. A titre de comparaison, le Camp Nou, l’enceinte du FC Barcelone, a attiré près à 1,8 millions de visiteurs en 2016. Le PSG, visé depuis 2017 par une enquête de l’UEFA concernant son respect du fair-play financier (FPF), qui interdit aux clubs de dépenser plus d’argent qu’ils n’en gagnent par leurs moyens propres, a remporté en mars une victoire juridique lorsque le Tribunal arbitral du sport (TAS) a estimé que le dossier, que l’UEFA voulait rouvrir, était « clôturé ». Mais sa tâche n’est pas terminée: il devra s’assurer de ne pas présenter un déficit supérieur à 30 millions d’euros cumulés sur les trois derniers exercices comptables, comme l’exige le FPF.
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