[INSIDERS] LaFourchette s’étend en Amérique latine avec le rachat de Restorando
#FoodTech : LaFourchette rachète Restorando et s’étend en Amérique latine
La plateforme de découverte et de réservation de restaurants LaFourchette a acquis Restorando en Amérique latine, accélérant son développement à l’international. LaFourchette, racheté en 2014 par le groupe TripAdvisor, opérait déjà en Europe, en Australie et au Brésil. L’entreprise française sera désormais active dans huit autre pays sud-américains : l’Argentine, le Brésil, le Mexique, la Colombie, le Chili, l’Uruguay, le Panama et le Pérou. LaFourchette, qui existe au Brésil en tant que TheFork.com.br, se déploie dans 18 nouvelles villes. L’acquisition permet d’ajouter 3 500 nouveaux restaurants au réseau LaFourchette, qui revendique désormais plus de 60 000 restaurants réservables dans le monde.
Lancé en 2011 par Frank Martin et Franco Silvetti, Restorando est une plateforme de réservation similaire à LaFourchette, qui soutient les restaurants en les aidant à analyser les infos sur les utilisateurs. « Ils ont le bon ADN et l’adéquation culturelle pour nous aider à développer notre entreprise et stimuler la digitalisation des restaurants en Amérique Latine», estime Marcos Alves, directeur de la péninsule Ibérique, Australie et Amérique latine chez LaFourchette. La plateforme va continuer à opérer sous la marque Restorando mais passera sous la marque TheFork dans les prochains mois.
#Data : Les géants d’internet font leur rapport à l’UE au compte-goutte
AFP – Bruxelles a déploré jeudi le manque de données fournies par les géants de l’internet dans la lutte contre la désinformation en ligne, en particulier la politique de Facebook et Twitter en matière de transparence des publicités politiques. La Commission européenne a beau avoir haussé le ton en début d’année, Facebook, Twitter et Google sont encore loin de donner satisfaction à l’Union européenne (UE), à trois mois des élections européennes. « Les plateformes n’ont pas fourni assez de détails montrant que les nouvelles politiques et les nouveaux outils étaient déployés en temps utile et avec des ressources suffisantes dans tous les États membres de l’UE», déplorent les commissaires européens en charge du suivi du dossier, dans un communiqué. « Les rapports fournissent trop peu d’informations sur les résultats réels des mesures déjà prises», ajoutent-ils.
Entre janvier et mai 2019, date des élections, la Commission a demandé aux trois géants américains, qui se sont engagés dans un « code de pratiques contre la désinformation» en ligne, de fournir un bilan mensuel des efforts réalisés. Dans ce deuxième rapport, la Commission déplore que Facebook n’ait pas fourni les résultats sur son activité en janvier en matière de placements publicitaires, et ne donne pas d’éléments sur la suppression de faux comptes. Facebook avait annoncé fin janvier à Bruxelles le lancement de « nouveaux outils» pour lutter contre les ingérences lors des européennes, mais pas avant fin mars. Selon la Commission, Twitter lui n’a pas fourni les données attendues en matière de transparence des publicités politiques. De son côté Google a transmis des données, même si selon la Commission elles ne sont « pas assez spécifiques» et « ne clarifient pas dans quelle mesure les actions lancées s’attaquent à la désinformation».
En conséquence, la Commission, « inquiète de la situation» appelle une nouvelle fois les trois sociétés à « accélérer leurs efforts », rappelant que la campagne électorale pour les européennes doit véritablement commencer en mars. L’exécutif européen prévoit une « évaluation globale » de l’application du code de pratiques d’ici la fin de l’année. « Notre approche privilégiée est de ne pas réguler, c’est pourquoi nous faisons ce code. Nous avons juste commencé cet exercice», a noté une porte-parole de la Commission, Mina Andreeva, lors du point presse quotidien de l’institution. « Il faut lui donner un chance, avant d’envisager toute mesure régulatoire de suivi« , a-t-elle ajouté. La publicité des rapports mensuels permet par ailleurs de « mettre une certaine pression » sur les trois groupes, afin de les pousser « à prendre leurs responsabilités« , a encore estimé Mme Andreeva.
#VTC: Uber et Lyft pourraient contourner le règlement de la SEC en offrant des primes à ses chauffeurs
Uber et Lyft, les premières plateformes de VTC aux Etats-Unis, prévoient d’offrir des primes en espèces à certains de leurs chauffeurs pour leur permettre d’investir dans l’entreprise dès leur lancement en bourse, selon le Wall Street Journal (WSJ). Uber prévoit une prime « significative » pour les 3 millions de chauffeurs travaillant pour elle, tandis que Lyft devrait offrir 1 000 dollars aux conducteurs qui ont effectué au moins 10 000 trajets, et jusqu’à 10 000 dollars à partir de 20 000 trajets, toujours selon le journal.
Cette prime a pour objectif d’encourager les chauffeurs, qui ont un statu d’entrepreneur indépendant, à acquérir des actions chez les plateformes de VTC, sachant qu’ils bénéficieraient du prix d’offre initial. Il s’agit pour les deux entreprises de contourner le règlement de la SEC (Securities and Exchange Commission), qui leur interdit d’accorder directement des actions aux chauffeurs puisqu’ils ne sont pas considérés comme des employés. L’introduction en bourse des deux sociétés est très attendue. Selon les analystes de Wall Street, Lyft pourrait être évaluée entre 20 et 30 milliards de dollars, contre 120 milliards pour Uber. Le WSJ avait indiqué que Lyft pourrait s’introduire en Bourse sur le Nasdaq vers la fin du mois de mars.
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