[INSIDERS] Les 5 infos Tech pour briller en société
#UberDrama: Travis Kalanick fait de la résistance
L’ancien patron d’Uber n’entend pas abdiquer. Contraint de démissionner de son poste de CEO fin juin sous la pression de la plupart des actionnaires, Travis Kalanick continue cependant de manoeuvrer pour influer sur le fonctionnement de la firme californienne. Malgré son éviction à la tête de la société, le sulfureux fondateur d’Uber disposait toujours d’un siège au conseil d’administration et conservait le droit d’y nommer deux autres membres. Travis Kalanick ne s’est pas privé pour l’utiliser et ainsi placer Ursula Burns, ex-PDG de Xerox, et John Thain, ex-CEO de Merrill Lynch, au sein du conseil d’administration d’Uber.
Cette opération a déclenché la colère du fonds Benchmark Capital, qui soupçonne l’ancien patron d’Uber d’oeuvrer en coulisses pour garder le contrôle de l’entreprise. Dara Khosrowshahi, le nouveau patron d’Uber, a également fait part de son étonnement face à cette action délibérée de Travis Kalanick, qu’il considère comme «décevante» et «inhabituelle». «Nous travaillons à mettre en place une gouvernance de grande qualité, pour nous assurer que nous bâtissons une entreprise dont chaque employé et chaque actionnaire est fier», a également fait savoir Uber.
La situation devrait rapidement se décanter dans la mesure où Benchmark Capital devrait profiter du conseil d’administration de la société, qui se tient ce mardi 3 octobre, pour faire adopter un projet de modification de la gouvernance d’Uber. Le fonds tentera ainsi de limiter les pouvoirs de Travis Kalanick en tant qu’actionnaire et membre du conseil d’administration. Cependant, la modification de la gouvernance de l’entreprise américaine pourrait se heurter à la résistance des deux nouveaux membres du conseil nommés par le créateur d’Uber. Dara Khosrowshahi n’est peut-être pas au bout de ses peines…
#Cryptominute: l’Ethereum pour les nuls
Parce que le Bitcoin, ça va bien cinq minutes, je vous propose aujourd’hui de parler du protocole Ethereum et de la monnaie cryptique qui va avec, l’Ether. Grâce au New-York Times, vous pourrez vous acculturer rapidement, connaître les fondamentaux de l’écosystème créé par le russo-canadien de 23 ans, Vitalik Buterin (oui, 23 ans) et répondre avec l’aisance des grands jours à des questions telles que : l’Ethereum, kesako ? Quel rapport avec le bitcoin ? Quelles différences ? Comment l’Ether est-il créé, acheté et peut-il être utilisé par les entreprises ? Le tout dans un langage courant et accessible – si tant est que vous maîtrisez un peu l’anglais.
La spécificité du protocole Ethereum réside en effet dans sa capacité à traiter des transactions financières complexes (smart contracts), de façon décentralisée, dans la blockchain Ethereum – et désintermédier de la sorte les tiers de confiance.
Le New-York Times évoque ainsi des tests effectués par Samsung et Toyota, utilisant Ethereum pour suivre leurs produits dans des chaînes d’approvisionnement complexes impliquant de nombreux acteurs. De même, JP Morgan Chase, dont on sait que le patron ne porte pas le bitcoin dans son coeur, a créé sa propre version d’Ethereum, Quorum, destinée aux entreprises.
A lire ici : Understanding Ethereum, Bitcoin’s Virtual Cousin
#ProfilePic: Facebook teste l’authentification par reconnaissance faciale
Préparez votre plus beau profil : Facebook teste la reconnaissance faciale comme alternative à l’authentification à deux facteurs, parmi les moyens proposés pour récupérer son compte.
Un chercheur en médias sociaux a vu apparaître les écrans, et en a fait des captures communiquées ensuite au site spécialisé The Next Web. Techcrunch a contacté Facebook, qui a confirmé l’information.
NEW! Facebook working on a facial recognition feature to help secure your account
h/t Devesh Logendran pic.twitter.com/demol4dKj1
— Matt Navarra ⭐️ (@MattNavarra) 29 septembre 2017
Facebook a indiqué que la fonctionnalité serait optionnelle, et uniquement disponible sur les appareils via lequel l’utilisateur se serait déjà identifié. Si votre compte est bloqué, et que vous ne pouvez pas utiliser vous authentifier par le code envoyé par SMS, la reconnaissance faciale pourrait alors vous tirer de ce mauvais pas. Le réseau social n’a pas précisé comment elle s’y prendrait, mais les captures semblent montrer que les comparaisons seraient faites à partir des photos de profils et des photos ou vidéos où vous êtes taggués.
Ce n’est pas la première fois que Facebook s’aventure sur le terrain de la reconnaissance faciale, mais le périmètre précis de l’utilisation, destinée à récupérer un compte sûrement et rapidement, devrait susciter moins de polémiques : en 2016, trois Américains ont attaqué le réseau social en justice contre sa technologie de reconnaissance, utilisée sans le consentement des plaignants.
#Pub : En France, 17% des impressions publicitaires sont falsifiées
Nous vous parlions vendredi de la fraude publicitaire subie par The Financial Times et ses annonceurs, et plus précisément de la technique du domain spoofing. Digiday revient aujourd’hui avec un article détaillant l’étendue du fléau, en quatre graphes. La fraude à la publicité a été estimée à 7,4 milliards de dollars en 2016. Elle pourrait atteindre les 10,9 milliards de dollars en 2020 selon une étude publiée par Forrester. Un rapport effectué l’an passé par la World Federation of Advertisers (WFA) va encore plus loin, et estime que ce genre de pratique pourrait frôler les 50 milliards de dollars d’ici 2025.
Pour rappel, la fraude à la publicité recouvre l’ensemble des techniques utilisées pour fausser les statistiques de vues d’une publicité en ligne, selon la définition donnée par la WFA. Plus précisément, cette fraude à la publicité possède au minimum l’un des trois critères suivants: son trafic est généré par des machines (comme des bots par exemple), sa visibilité est nulle ou elle est volontairement dénaturée.
Cette fraude à la publicité concernerait tous les pays, selon les chiffres révélés par Digiday. En France, 17% des impressions de publicité en 2016 étaient falsifiées. Néanmoins, nous sommes loin derrière les 80% du Japon ou encore les 37% de vues faussées des Etats-Unis. La vidéo, qui regroupe 45% des dépenses, représente 64% de la fraude publicitaire. C’est en Inde qu’elle est la plus élevée (34%) et aux Etats-Unis (27%). La France arrive à la quatrième place avec un peu plus de 20% de fraude.
A lire sur Digiday : The global state of ad fraud in 4 charts
#Nasdaq: Opération IPO réussie pour Roku, +90% en 48h
Nous vous parlions la semaine dernière de l’entrée au Nasdaq de Roku, un opérateur californien peu connu en France, qui commercialise des appareils destinés au streaming vidéo, résistant aux géants Apple, Google et Amazon, possiblement grâce à ses devices abordables et à sa gestion neutre et apolitique, puisqu’agrégeant plusieurs offres sur une même plateforme. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le Nasdaq a très bien accueilli Roku : introduite à 14 dollars, l’action Roku a pris 90% en deux jours, s’échangeant à 26,54 dollars en clôture vendredi. La capitalisation de la société s’élève désormais à 2,6 milliards de dollars.
La performance est telle que TechCrunch s’interroge sur la pertinence du prix d’introduction : si ce dernier avait été de 22 dollars, l’entreprise aurait levé 125 millions de dollars supplémentaires, tout en assurant un confortable +20% à ses premiers investisseurs.
Roku a réalisé un chiffre d’affaire de 399 millions de dollars en 2016, en hausse de 25% par rapport à l’année précédente, mais est déficitaire, enregistrant une perte nette de 43 millions de dollars. La société, qui compte 15 millions d’utilisateurs actifs, cherche à faire évoluer son modèle économique de la vente d’appareils connectés vers la commercialisation de services et de publicité.
Roku nearly doubles since IPO, up another 13% on day two
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