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[INSIDERS] Les 5 infos Tech pour briller en société

Y a-t-il un pilote dans l’avion? Boeing s’offre Aurora Flight Sciences, spécialiste des systèmes autonomes

Boeing va faire l’acquisition d’Aurora Flight Services Corporation, une entreprise spécialisée dans la recherche aéronautique, et notamment dans les systèmes de vols autonomes. Cette opération doit aider le constructeur à avancer sur le développement de véhicules volants autonomes, à fins commerciales ou militaires.

Aurora est connu dans son secteur pour sa forte capacité d’innovation : en 20 ans d’exploitation, Aurora a développé et fait voler plus de 30 véhicules sans pilote. Aurora a notamment testé cette année le LightningStrike XV-24A (ça claque), un VTOL (oui, VTOL comme Vertical Take-off and Landing aircraft, aéronef à décollage et atterrissage verticaux) financé par l’US Air Force et le DARPA, l’agence en charge de la Recherche & Développement du Pentagone. Aurora a aussi développé avec le DARPA un bras robotique qui a piloté et fait atterrir avec succès un Boeing 737 en simulation.

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LightningStrike XV-24A

Aurora, dont le siège est situé à Manassas en Virginie, emploie 550 personnes, et possède un centre de recherche et développement près du MIT à Cambridge. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé.

#AmazonHQ2: l’opération séduction des métropoles américaines

Amazon est à la recherche d’un spot pour y établir son deuxième siège et les villes américaines redoublent d’efforts et de créativité pour s’attirer les faveurs du géant du e-commerce.

Annoncé le mois dernier, Amazon HQ2 est en effet un projet aux dimensions pharaoniques, à l’image de l’Apple Park ou du campus Facebook, dont quelques chiffres suffisent à expliquer la fébrilité des édiles : le budget de construction et d’exploitation s’élèverait à 5 milliards de dollars, et les bâtiments pourraient employer jusqu’à 50 000 personnes.

Les municipalités et régions intéressées ont jusqu’au 19 octobre pour soumettre leur candidature. Amazon a émis quelques critères de sa préférence : zone urbaine ou périurbaine de plus d’un million d’habitants, susceptible d’attirer les talents tech. Et parmi les dossiers, certains se sont déjà fait remarquer par leur originalité :

A Tucson, Arizona, on a fait livrer au siège historique d’Amazon à Seattle un cactus de 6,5 mètres de haut, pour illustrer la capacité de la région à «faire grandir».

A Birmingham, Alabama, on a installé des boîtes géantes Amazon dans toute la ville pour célébrer le dépôt de la candidature.

A 30 km d’Atlanta en Georgie, le maire de Stonecrest, ville de 53 000 habitants, selon toute évidence atteint d’une poussée dystopique, propose carrément de sortir 140 hectares du cadastre, pour en faire une ville indépendante. Une cité qui s’appellerait, je vous le donne en mille, the city of Amazon (soupirs) : «What we’re offering [Amazon] is the ability to control their brand and their city forever», a déclaré le maire de Stonecrest (violons).

D’autres villes et régions offrent plus classiquement des réductions d’impôts, comme le New-Jersey qui met sur la table 5 milliards de dollars étalés sur 20 ans.

Le détail est à lire sur CNN Tech : Cities are doing wacky things to host Amazon’s second headquarters

#UberOnTarget : Taxify, le cheval de Troie estonien de Didi Chuxing, arrive à Paris

Si vous en avez marre des chauffeurs de VTC qui ne portent pas un costard, qui ne connaissent pas la route pour vous ramener à votre domicile ou dont la calèche sent le tabac froid (rayer la mention inutile), sachez qu’un nouvel acteur tente sa chance à Paris. Venue tout droit d’Estonie, la start-up Taxify a lancé ce matin son application mobile avec la ferme intention de bousculer l’incontestable mais très contesté Uber dans les rues de la capitale. Un de plus ? Chauffeur Privé, Heetch, Allocab, LeCab, Marcel… Nombreux sont ceux à avoir déjà tenté de faire tomber l’ogre américain !

Cependant, Taxify débarque à Paris avec les moyens de satisfaire ses ambitions. Il faut dire que la plateforme estonienne, créée en 2013 et présente dans 19 pays, a décidé de mettre un gros tacle aux prix du marché. En guise de cadeau de bienvenue, Taxify offre ainsi un rabais de 50% sur ses courses pendant tout le mois d’octobre. Markus Villig, co-fondateur et CEO de la société, assure également que les tarifs pratiqués par Taxify sont inférieurs de 10% à ceux en vigueur chez Uber. Outre les clients, le nouveau venu entend aussi séduire les chauffeurs. Taxify leur promet ainsi des revenus plus élevés, avec une commission de 15% prélevée sur chaque course, contre 25% chez Uber. L’entreprise estonienne revendique d’ores et déjà 2 000 chauffeurs opérationnels. Selon la jeune pousse, ils étaient même 5 000 à s’être inscrits sur l’application avant même son lancement officiel.

Markus Villig, Taxify

Pour l’anecdote, Taxify est soutenu par un certain… Didi Chuxing, géant chinois des VTC. Ce dernier possède un peu moins de 20% du capital de la société estonienne. Bien que la participation de Didi Chuxing soit minoritaire, elle ne devrait pas ravir Uber, qui avait abandonné ses projets en Chine à l’été 2016 face à l’ultra domination de son rival chinois. Dans l’Empire du Milieu, Didi Chuxing affirme ainsi contrôler 90% du marché des VTC. Si le géant chinois venait à faire grimper ses parts dans Taxify, cela pourrait bien causer quelques maux de tête à Uber

#Stamp: Google paie les éditeurs pour travailler à son nouveau format Discover-like

En août dernier, The Wall Street Journal révélait que Google travaillait à un format éditorial multimédia proche du Discover de Snapchat. Stamp, tel est le nom du produit, et ma foi, comme c’est bien trouvé : il s’agirait d’un mot-valise réunissant STories et AMP (Accelerated Mobile Pages), comme le format open-source utilisé par Google pour optimiser le chargement des contenus web sur mobile.

Et le site spécialisé Recode nous apprend aujourd’hui que, pour favoriser l’adoption de son nouveau format, Google paierait les éditeurs qui souhaiteraient s’y frotter. Les versions divergent, quant à l’importance exacte de ces aides.

Google avait déjà incité financièrement les créateurs de contenus par le passé, notamment sur YouTube (et nous parlions ici en millions de dollars), afin de les aider à professionnaliser leur offre. Facebook a aussi utilisé des incentives pour promouvoir notamment Facebook Live.

Stamp devrait se présenter sous forme de diaporama multimédia, optimisé pour le téléphone, situés en haut des résultats de recherche ou sur leur propre site. Ils intègrent vidéos, images, textes et la navigation est proche des Stories d’Instagram ou de Discover de Snapchat.

Snapchat Discover

Les tests de Stamp devraient commencer ce mois-ci sur un petit nombre d’utilisateurs mobiles, incluant des éditeurs comme Conde Nast, Hearst, Time Inc., Mashable, Mic.com, CNN, The Washington Post et Vox Media.

Recode indique cependant que les éditeurs ne devraient pour l’instant pas faire chou gras de ce format : Google ne compte pas commercialiser Stamp pour le moment, et même si les éditeurs garderaient alors 100% des revenus qu’ils pourraient en tirer, l’inventaire sur lequel Stamp sera déployé à court terme (1 à 2% des utilisateurs mobiles) ne favorisera guère le volume d’affaires.

Google is paying publishers working on ‘Stamp,’ its version of Snapchat’s Discover and Instagram’s Stories

#Cybersécurité: Orange vise les 350 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2020

Orange veut faire de la protection de ses 265 millions de clients une priorité. Le responsable du groupe Telecom, Michel Van Den Berghe, a ainsi annoncé ce jeudi que la cybersécurité chez Orange représentera 350 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2020. En 2016, ce montant s’élevait à 250 millions d’euros. «Orange a fait de la cybersécurité une priorité stratégique dans le cadre de son plan Essentiels 2020», détaille Stéphane Richard, PDG du groupe Orange, dans un communiqué de presse.

Cette annonce a été faite lors de l’inauguration de la filiale du groupe dédiée à la cybersécurité, Orange Cyberdefense. Née en janvier 2016, cette entité a basé son quartier général à La Défense. La filiale compte 1200 collaborateurs. 1000 personnes de plus arriveront d’ici 2020 pour en grossir les rangs.

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