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[INSIDERS] LVMH pourrait authentifier ses produits de luxe grâce à la blockchain

#Luxe: LVMH pourrait compter sur la blockchain pour authentifier ses produits

Le géant français du luxe LVMH veut utiliser la technologie blockchain pour authentifier les produits de ses marques, selon Coindesk. Le média révèle que le groupe a sollicité une équipe exclusivement dédiée au développement de la solution, baptisée Aura, il y a plus d’un an, en collaboration avec Microsoft Azure et ConsenSys. Développé sur Quorum, la plateforme de l’entreprise Ethereum Blockchain de JP Morgan, Aura pourrait entrer en service en mai ou juin pour authentifier les produits de Louis Vuitton et de Christian Dior.

Crédit: viewimage/shutterstock

L’objectif à terme sera de l’étendre aux plus de 60 autres marques de luxe que possède LVMH, et à celles de ses concurrents, en la commercialisant sous forme de marque blanche. Le groupe ferait don de la propriété intellectuelle aux marques concernées. L’avantage résiderait dans le fait de pouvoir contrer les risques de fraude, puisque l’on pourrait établir la traçabilité des produits des marques et ainsi garantir leur authenticité. Le groupe LVMH revendique 46,8 milliards d’euros de ventes en 2018.

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#Mobile: Huawei lance son nouveau smartphone haut de gamme et des lunettes connectées

AFP – Le géant chinois des télécoms Huawei, en pleine offensive contre Samsung et Apple, a présenté mardi à Paris son tout nouveau téléphone haut de gamme, le P30, axé sur la photographie et les performances, ainsi que de nouvelles lunettes connectées. Ces dernières années, c’est sur la photo que le groupe basé à Shenzhen (sud de la Chine), a basé une bonne part de sa communication. Ses smartphones sont équipés pour la troisième année de suite de capteurs co-développés avec le spécialiste allemand Leica. Le P30, qui ne sera pas encore compatible 5G, disposera ainsi de trois appareils photo, le plus puissant montant à 40 mégapixels, dont un permettant de prendre des clichés en grand angle.

La version améliorée P30 Pro sera même équipée de quatre appareils, le tout renforcé d’intelligence artificielle embarquée, une constante désormais dans l’industrie. Le smartphone, disponible en cinq couleurs et doté de bordures réduites, sera vendu à partir de 799 euros pour sa version normale et dès 999 euros pour sa version Pro, qui montera jusqu’à 1 249 euros, selon les capacités. Le téléphone va cependant moins loin, dans l’innovation, que le Huawei Mate X, le téléphone à écran pliable présenté par le groupe fin février et vendu à plus de 2 000 euros. Celui-ci se veut le précurseur des prochaines générations de smartphone, avec le Galaxy Fold de Samsung.

HuaweiP30 Series

Le géant chinois, dont la présentation coïncide avec la visite du président chinois Xi Jinping à Paris, a également montré une toute nouvelle paire de lunettes connectées, ressemblant à des lunettes de soleil, développées avec le lunetier coréen Gentle Monster et intégrant un mini appareil photo, des écouteurs intégrés aux branches et tous les éléments techniques cachés dans la structure.

Huawei est devenu en 2018 numéro deux mondial dans le secteur du smartphone, devant l’Américain Apple » target= »_blank » rel= »noopener »>Apple et derrière le Sud-Coréen Samsung, et reste en croissance dans un marché mondial orienté à la baisse depuis plus d’un an et demi désormais. Le groupe chinois, par ailleurs en délicatesse avec de nombreux gouvernements sur le sujet de l’équipement 5G, s’est donné pour ambition de devenir numéro un mondial des téléphones mobiles d’ici trois ans. 

#Transport: Lola.com lève 37 millions de dollars pour s’attaquer au secteur des voyages d’affaires 

Lola.com, plateforme qui permet aux professionnels de réserver et de gérer leurs voyages, a levé 37 millions de dollars, pour faire face à SAP et à d’autres acteurs du monde des voyages d’affaires. Cette levée devrait également permettre à l’entreprise de continuer à développer sa technologie et à embaucher plus de talents, alors qu’elle s’attaque à des opérateurs historiques du secteur privé.

Cofondée par Paul English et Bill O’Donnell, respectivement ancien CTO et architecte en chef de la plateforme de réservation de voyages grand public Kayak, Lola a d’abord été conçue comme une plateforme permettant aux gens de se connecter à des agents en direct pour les aider à organiser leur voyage.

waiting in the airport

La série C a été menée par General Catalyst et Accel, avec la participation de CRV, Tenaya Capital et GV. Tous sont d’anciens investisseurs. Selon Techcrunch, Lola.com aurait recueilli un peu moins de 65 millions de dollars, et sa dernière évaluation, en 2017, était de 100 millions de dollars, d’après PitchBook.

#FakeNews: Facebook ferme des milliers de pages « trompeuses » liées à l’Iran et la Russie

AFP Facebook » target= »_blank » rel= »noopener »>Facebook a fermé 2 632 pages, comptes et groupes sur sa plate-forme et celle d’Instagram, les accusant d’être liés notamment à l’Iran et la Russie et les qualifiant de « trompeurs» et « inauthentiques», a annoncé le groupe mardi au moment où il est pris dans une nuée de scandales et polémiques. Bien qu’il ne fasse état d’aucun lien entre les différents pays et activités pour lesquels ces comptes ont milité, et qui concernent également la Macédoine et le Kosovo, Facebook affirme que ces pages « ont utilisé des procédés similaires en créant des nuées de comptes destinées à tromper les utilisateurs sur leurs identités et leurs activités», a affirme Nathaniel Gleicher, à la tête de la cybersécurité pour Facebook, dans un communiqué.

Crédit: Frederic Legrand – COMEO/shutterstock

Dans le détail, le réseau social affirme avoir supprimé 1 907 pages, groupes, ou comptes Facebook et Instagram liés à la Russie, 513 liés à l’Iran, et 212 liés à la Macédoine et au Kosovo. Pour la Russie, les éléments incriminés par le groupe de Mark Zuckerberg relayaient, souvent à travers l’utilisation de faux comptes, des fausses informations liées à des thématiques comme le conflit en Ukraine, les réfugiés, la Crimée ou encore la corruption. Environ 1,7 million de comptes sur le réseau social se sont abonnés à au moins une des pages mises à l’index par Facebook, réseau social le plus large au monde avec 2,3 milliards d’utilisateurs aujourd’hui.

Pour l’Iran, les pages et comptes en question se présentaient parfois sous la forme de médias locaux se faisant passer pour de véritables groupes politiques ou médiatiques. Les sanctions imposées par Washington à Téhéran, les tensions entre l’Inde et le Pakistan et les conflits en Syrie et au Yemen concentraient leurs activités, a affirmé Facebook, précisant qu’environ 1,4 million de comptes, Facebook ou Instagram, suivaient au moins une de ces pages. Les comptes liés à l’Iran ont par ailleurs effectué environ 15 000 dollars de dépenses en publicité, payés en diverses devises, a noté Facebook.

Pris depuis des mois dans une cascade de scandales liés notamment à l’utilisation de données privées de ses utilisateurs, Facebook tente de redorer son blason, bien que le réseau social ait encore été mis en accusation ces derniers jours pour le rôle de son outil vidéo « live » utilisé par un tireur lors d’un attentat dans une mosquée en Nouvelle-Zélande.

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