[INSIDERS] Nouveau départ pour le Conseil national du numérique
#ComeBack: 5 mois plus tard, Salwa Toko prend la tête du Conseil national du numérique
Le Conseil national du numérique tente de repartir du bon pied. On l’avait quitté en décembre dernier en pleine dislocation après l’annonce de l’arrivée de Rokhaya Diallo au sein de l’instance. Face à la levée de boucliers suscitée par la nomination de la militante féministe et antiraciste, Mounir Mahjoubi avait demandé au CNNum de revoir sa copie. L’attitude du secrétaire d’État chargé du Numérique n’avait pas été du goût de Marie Ekeland, sa présidente, qui avait claqué la porte de l’organisation avec la quasi-totalité des membres.
Depuis cinq mois, Mounir Mahjoubi a pris le temps de la réflexion pour éviter de revivre un nouveau cauchemar. Aujourd’hui, il a nommé à la tête du CNNUM Salwa Toko, fondatrice de l’association Becomtech (ex-Wi-Filles) visant à faciliter l’inclusion des jeunes femmes dans le numérique. Parmi les 30 nouveaux membres nommés ce matin, l’instance compte dans ses rangs compte une quinzaine d’entrepreneurs, dont Gaël Duval (JeChange.fr, La French Touch Conference), Loubna Ksibi (Meet My Mama), Jean-Charles Samuelian (Alan), et Tatiana Jama (Selectionnist) et des représentants de grands groupes, à l’image de Maud Bailly (AccorHotels) et de Françoise Mercadal-Delasalles (Crédit du Nord). «C’est un nouveau départ pour le CNNum», espère Mounir Mahjoubi.
#Sécurité: Arianee, le nouveau projet avec Frédéric Montagnon pour authentifier ses biens sur la blockchain
La blockchain continue d’inspirer les entrepreneurs. Arianee fait partie de ces initiatives avec à bord Frédéric Montagnon, fondateur et CEO de la plateforme Legolas Exchange, ou encore Grégory Pouy, fondateur de LaMercatique, un cabinet de conseil de transformation digitale axé sur la partie marketing.
Arianee s’appuie sur la blockchain pour proposer un protocole de preuve d’authenticité pour tous les biens de valeur. « Demain, la propriété de nos actifs sera stockée en toute sécurité dans une blockchain, faisant du vol une chose du passé, et apportant des fonctionnalités augmentées à vos biens physiques », explique l’entreprise. Les possibilités d’usage sont donc multiples.
#Fail: le gouvernement désactive l’application d’alerte attentat SAIP
Le gouvernement a décidé d’arrêter les frais. Deux ans après son lancement, l’application SAIP, qui visait à alerter la population en cas de danger majeur, notamment lors d’une attaque terroriste ou d’un accident nucléaire, va disparaître. Elle sera officiellement désactivée ce vendredi 1er juin.
Lancée le 8 juin 2016 à l’occasion de l’Euro de football organisé en France, l’application SAIP a rapidement tourné au fiasco. En plus d’imposer l’usage d’un smartphone fonctionnant uniquement sous Android et iOS, elle s’est illustrée par une série de dysfonctionnements, notamment lors de l’attentat de Nice le 14 juillet 2016 où le dispositif s’est activé plus de deux heures après l’attaque. La pilule est difficile à avaler pour l’État dans la mesure où ce système d’alerte lui a coûté près de 400 000 euros, selon Le Monde.
L’application SAIP désormais aux oubliettes, le ministère de l’Intérieur va désormais se tourner vers les réseaux sociaux pour alerter la population le cas échéant. Plutôt que d’opter pour ses SMS géolocalisés, les autorités diffuseront à l’avenir des informations et des alertes sur Facebook, Twitter et Google, trois plateformes avec lesquelles le gouvernement a noué des partenariats. Dès le 1er juin, le compte Twitter @Beauvau_Alerte sera activé, révèle RTL.
#Expérimentation: la Papouasie-Nouvelle-Guinée va couper l’accès à Facebook pendant un mois
Les habitants de Papouasie-Nouvelle-Guinée vont devoir se passer de Facebook pendant un mois. Comme le révèle Courrier International, le pays a décidé de couper temporairement l’accès au réseau. Le but ? L’État souhaite mener des études sur la façon dont Facebook est utilisé et collecter des informations notamment pour identifier les personnes qui se cachent derrière les faux comptes afin de les supprimer.
C’est aussi une façon de réagir au scandale Cambridge Analytica. Sam Basil, le ministre de la Communication, explique que le gouvernement pourrait aussi décider de créer un site plus adapté à la communication entre les habitants de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et avec l’étranger. On ne sait pas encore quand débutera cette expérimentation.
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