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[INSIDERS] Que pense le FBI des cryptomonnaies ?

#Cryptominute: que pense le FBI des cryptomonnaies ?

Le FBI instruit actuellement 130 enquêtes liées aux cryptomonnaies, dévoile Bloomberg. Le média américain rapporte les propos de Kyle Armstrong, agent des services fédéraux, qui intervenait dans le cadre de la conférence Crypto Evolved. Les dossiers traités par le FBI concernent des crimes comme le trafic de drogue, le kidnapping, les ransomwares ou les trafics d’êtres humains. Armstrong a toutefois précisé qu’à l’échelle des milliers de cas traités chaque année par le FBI, ce nombre demeure très limité. Il remarque cependant que les activités illégales peuvent être facilitées par les monnaies virtuelles.

Ainsi, face à la crise des opioides qui frappe les Etats-Unis, le FBI surveille de près le dark web, qui concentre 10% des consommateurs mondiaux. Le FBI a également vu une augmentation significative des plans d’extorsion liés aux cryptomonnaies sur la frontière sud-ouest des États-Unis, selon Armstrong, qui est en charge du suivi du sujet cryptomonnaie en place depuis trois ans.

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L’agent a également précisé que le FBI a une position neutre sur les cryptomonnaies, indiquant par exemple que si la traçabilité permise par la blockchain donne l’avantage aux cryptomonnaies par rapport aux espèces, l’anonymat des transactions peut constituer un obstacle de taille dans les enquêtes.

#Mobilité: Renault remplace Autolib à Paris

L’autopartage proposé par la Ville de Paris ne va pas disparaître. Après la résiliation du contrat fin juin qui liait la municipalité parisienne au groupe Bolloré, qui assurait la gestion du service, c’est un autre Bolloré qui va prendre la relève. En effet, c’est Thierry Bolloré, en sa qualité de directeur général adjoint de Renault, qui s’est affiché aux côtés d’Anne Hidalgo pour annoncer le partenariat entre la Mairie de Paris et le constructeur français afin de proposer une offre de véhicules électriques en autopartage et en free-floating aux Parisiens dès septembre.

Anne Hidalgo, maire de Paris, et Thierry Bolloré, directeur général adjoint de Renault. Crédits : Twitter Anne Hidalgo.

Cette alliance, qui n’est pas exclusive, prévoit dans un premier temps le déploiement de la citadine Zoé, du mini-véhicule Twizy et de la fourgonnette Kangoo. Thierry Bolloré, qui n’est autre que le cousin de Vincent Bolloté, a assuré que la flotte serait supérieure à 2 000 véhicules à Paris et en Île-de-France courant 2019. Les véhicules proposés par Renault pourront se garer sur les 3 244 places laissées vacantes par les Autolib, mais aussi sur n’importe quelle place de parking. Selon le numéro deux de Renault, une application suffira pour bénéficier de ce service, qui sera accessible sans abonnement. Le coût du service et les tarifs n’ont pas été dévoilés.

Outre Renault, son rival, le groupe PSA, a également annoncé son intention de déployer son propre service d’autopartage dans la capitale d’ici la fin de l’année, sous sa marque Free2Move. Au départ, PSA proposera 500 véhicules électriques. En cumulant les offres de Renault et de PSA, cela fera au total 2 500 véhicules électriques accessibles en autopartage en Île-de-France. A titre de comparaison, Autolib proposait une flotte de 4 000 véhicules.

#Chauffeurs: Uber et Nice s’associent pour lancer une solution de transport à prix unique

Uber et la ville de Nice ont signé un partenariat. Il s’agit plus précisément d’un projet pilote, pour l’instant d’une durée de un an, avec Régie Ligne Azur qui gère les transports de la métropole niçoise.

Uber-chauffeur-1-550×367.jpg » alt= » » width= »550″ height= »367″ /> Crédit: Uber

Dans ce cadre, Uber va compléter le trou qui existe entre le tramway qui roule jusqu’à 2h30 du matin et les 17 lignes de bus qui sont en correspondance avec lui mais dont les services se terminent à 20 h. Au prix fixe de 6 euros la course, à partir de 20h, les abonnés de transports de la ville de plus de 18 ans pourront utiliser un Uber pour combler certains itinéraires de bus qui ne sont plus assurés.

Du côté des chauffeurs Uber, ces derniers seront compensés de la différence entre le prix payé par l’abonné et ce qu’aurait réellement dû coûter la course. Les trajets sont financés de façon égale par Uber et Nice. La commune a budgété une enveloppe de 30 000 euros.

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