La fermeture de Google+ avancée en raison d’une nouvelle faille de sécurité
Avec l'AFP
Une nouvelle faille de sécurité a touché Google+. Après avoir révélé en octobre qu’une faille avait exposé les données personnelles d’un demi-million de comptes, Google vient de dévoiler l’existence d’un autre bug qui a cette fois-ci affecté 52,5 millions d’utilisateurs.
En conséquence, Google+, la tentative malheureuse de Google de fonder un réseau social concurrent de Facebook, sera finalement fermé en avril 2019 au lieu du mois d’août.
Des données exposées pendant six jours
Que s’est-il passé cette fois-ci? «Nous avons récemment déterminé que certains utilisateurs avaient été affectés par une mise à jour logicielle introduite en novembre qui contenait un bug affectant une API Google+ », explique David Thacker, VPproduits pour G Suite, dans une note de blog. Celui-ci permettait à des applications le demandant d’avoir accès à des données personnelles (nom, adresse email, âge, profession) même si les réglages étaient sur privé. Google affirme en revanche que les développeurs n’ont à aucun moment eu accès aux données financières, aux numéros d’identification nationale, aux mots de passe ou autres données utilisées en général pour commettre des cyberfraudes ou des vols d’identité.
Les données ont tout de même été exposées pendant six jours. Cependant, selon Google, rien n’indique que le bug introduit au moment d’une mise à jour du programme informatique ait été exploité voire même détecté par quelqu’un d’autre que les équipes de l’entreprise.
L’entreprise américaine a indiqué qu’elle allait prévenir les usagers potentiellement affectés mais aussi qu’elle leur fournirait les informations nécessaires pour sauvegarder et faire migrer vers un autre service les données déposées sur Google+. On peut noter que contrairement à la précédente faille, dont Google avait eu connaissance en mars mais révélé l’existence qu’en octobre, l’entreprise a cette fois-ci choisie de communiquer plus tôt. Une petite avancée pour les utilisateurs qui ont dû subir le manque de transparence de plusieurs entreprises Tech au cours de ces derniers mois.
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