La fiscalité française, un tue-l’amour pour l’impact des nouvelles technologies sur la croissance
Où se classe la France dans le dernier «Global Information Technology Report for 2015» publié cette semaine par le Forum économique mondial ? Alors que Singapour a ravi la première place du podium à la Finlande en 2015, la France pointe à la 26e place, tandis que les voisins européens tels que la Suède (3e), la Norvège (5e), le Royaume-Uni (8e) et l’Allemagne (13e) se maintiennent fermement dans le Top 15. Dépassée par l’Ireland, la France perd aussi une place par rapport au classement de 2014.
Au final, la France se trouve parmi les dernières économies avancées à profiter des nouvelles technologies d’information pour doper sa croissance. Les marges de progression se trouvent d’abord sur les plans business et innovation, selon le Forum économique mondial. La fiscalité (taxe sur les bénéfices, taxe salariale, prélèvements obligatoires et autres taxes) sur les nouvelles technologies fait pointer la France au 135 rang, sur 143 pays.
Dans le détail, la France peut aussi mieux faire du côté du coût de l’accès à Internet sur mobile. La France pointe à la 118e place sur les tarifs mobiles et sur la couverture des réseaux mobiles (66e). Un environnement qui ne favoriserait d’ailleurs pas la souscription à des forfaits mobiles des consommateurs (96e), et donc à une communication facilitée entre les individus.
Du côté des entreprises, les transactions B2B effectuées à l’aide des nouvelles technologies sont à la traine (44e) et l’utilisation des réseaux sociaux pour accroître sa productivité n’est pas encore d’actualité (68e).
Le dernier point de cette vision pessimiste donnée par l’institution concerne les institutions françaises. Selon le Forum, l’importance des TIC dans la vision du gouvernement pour le futur est largement insuffisante, pointant à la 53e place. Ce dernier ne ferait d’ailleurs pas assez la promotion de l’efficacité des TIC pour l’économie (63e place sur l’évangélisation). Conséquence, l’impact des TIC dans la construction de nouveaux modèles d’organisation institutionnelle ou business est très faible (48e).
Face à ces points de faiblesse par rapport aux voisins, la France affiche néanmoins des acquis encourageants en matière d’utilisation des nouvelles technologies pour accroître son PIB.
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