BUSINESSLes dernières actualités de la techTECH

La réglementation des messageries, l’un des premiers chantiers de Thierry Breton à Bruxelles

AFP

La Commission européenne a indiqué mardi vouloir surmonter les divisions des pays de l’UE à propos d’une de ses propositions visant à mieux réglementer, en matière de vie privée, les services de messagerie sur Internet tels que WhatsApp.

Depuis près de trois ans, les 28 Etats membres de l’UE ne parviennent pas à s’entendre sur une mise à jour des règles relatives à la protection de la vie privée et un renforcement de la confidentialité des communications en ligne, comme Viber, Facebook Messenger et WhatsApp. « J’ai constaté qu’il y avait plus de divergences (entre les Etats membres de l’Union, ndlr) que je ne le pensais», a déclaré le nouveau commissaire européen au Marché intérieur et au numérique, le Français Thierry Breton, après une réunion à Bruxelles.

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription est confirmée.

La newsletter hebdo

Recevez chaque lundi l'actualité de notre écosystème

Facebook, Google et Skype encore épargnés par l’UE

Pour débloquer la situation et alors que certains Etats européens ont fait part de leur « frustration » et de leur « impatience » après trois années de discussions infructueuses, M. Breton a dit étudier toutes les options. « Parmi les options sur la table, il y a celle de faire une nouvelle proposition» pour remplacer le règlement en question, baptisé « e-privacy », a déclaré M. Breton. « Je vais aller voir les uns et les autres. Cela va être ma mission au cours des prochains mois afin de comprendre», a-t-il ajouté.

En vertu des règles européennes actuelles, qui remontent à 2002, une protection stricte de la vie privée n’est appliquée qu’aux messages texte et aux appels vocaux fournis par les opérateurs de télécommunications traditionnels, épargnant ainsi aux géants Facebook, Google et Skype une surveillance étroite.

Les 28 de l’UE s’écharpent depuis trois ans sur différentes questions, comme la façon de gérer la pornographie et les abus pédophiles en ligne, ainsi que les contrôles sur les prétendus cookies utilisés par les annonceurs pour suivre les utilisateurs. En revanche, le Parlement européen, l’autre colégislateur de l’UE, a lui déjà adopté sa position sur la proposition de la Commission. 

Suivez nous:
Découvrez WE, le nouveau media d'intelligence économique consacré à l'innovation en europe. Retrouvez les informations de plus de 4500 startups et 600 fonds d'investissements Pour en savoir plus, cliquez ici
Bouton retour en haut de la page
Share This