La start-up du jour: Biopic, le quantified-self appliqué aux animaux
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Frenchweb vous propose aujourd’hui de découvrir Biopic, cette start-up normande qui développe des solutions connectées en monitoring animale. L’équipe de cette entreprise fondée en 2011 travaille avec des éleveurs et d’autres professionnels du monde animal pour perfectionner ses puces communicantes in-vivo. La phase de commercialisation est prévu pour débuter au premier semestre 2015, la start-up n’a donc pas encore dégagé de chiffre d’affaires. L’objectif de ces puces implantées directement dans l’organisme est d’établir une communication continue entre l’homme et l’animal afin d’améliorer le bien-être des animaux et d’optimiser les rendements des exploitations.
Plus de détails avec Frédéric Roullier, PDG de cette start-up:
Comment avez-vous eu l’idée de créer cette start-up?
Frédéric Roullier: Etant à la fois chef d’exploitation agricole et physicien, je me suis confronté à une mauvaise rentabilité de mon exploitation dû à mes absences répétées. J’ai alors imaginé un système de monitoring à distance et automatique. C’était le début de l’aventure Biopic.
A quel besoin répondez-vous ?
Nous répondons aux problématiques des éleveurs : la prévention des évènements de la reproduction et des troubles de santé. Auparavant ces évènements était détectés par la surveillance visuelle des éleveurs, maintenant nos puces prennent le relais.
Quel est votre modèle économique ?
Il est calqué sur le modèle de la téléphonie, nous prévoyons de proposer une ou des formules d’abonnement sans droit d’entrée par animal et par mois. Cela coûtera 2 euros par mois et par animal, ce à quoi l’éleveur devra prévoir d’ajouter le coût de l’implantation de la puce par un vétérinaire (5 euros par animal).
Qui sont vos concurrents?
Nos trois principaux concurrents s’appellent: Medria, Evolution et Birthalarm.
Avez-vous déjà organisé une levée de fonds? Si oui auprès de qui, quand et combien? Sinon, est-ce envisagé?
Oui, en 2013, nous avons levé 850 000 euros auprès de Littoral Normand, une structure SAS créée par le syndicat des éleveurs bovins laitiers de 4 départements (Manche, Calvados, Eure et Seine Maritime). C’est grâce à ce tour de table que nous pouvons aujourd’hui payer nos salariés.
Bénéficiez-vous de soutiens particuliers?
Outre celui de la structure Littoral Normand, nous avons reçu le soutien du Conseil Régional de Basse Normandie, de Normandie Incubation, de l’IFCE, d’Hippolia, de Cap Digital, de l’INRA et de l’établissement public Miriade, sous forme de prix divers.
Quelle a été l’une des premières problématiques dans votre développement, et comment y avez-vous fait face ?
Le plus difficile est d’arriver à faire face aux tentacules de certains grands groupes. Plus précisément, il faut faire face à des tentatives de copie de la technologie. Plus globalement, quand on commence à entreprendre, on fait parfois preuve de naïveté et il faut savoir faire preuve d’endurance car il y a sans cesse des déconvenues… comme lorsque l’on gère une exploitation agricole finalement ! Pour se donner des chances de réussir, je dirais qu’il faut être capable de lever une à une les problématiques, apprendre à gérer les relations avec les institutions, et surtout bien vérifier qu’il y ait un réel besoin donc un réel marché face à ce qu’on invente.
Que faisiez-vous avant de monter cette société ?
J’avais une exploitation agricole et dans le même temps j’ai obtenu un doctorat à l’université de Caen. J’avais déjà monté 3 ou 4 entreprises mais sans salarié.
Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné et par qui ?
Etre pragmatique !
Quelle est la personnalité que vous admirez le plus ?
J’admire le PDG de Virgin, Richard Branson et celui d’Alltech, l’Irlandais Pearse Lyons.
Fondateurs: Frédéric Roullier Investisseurs: Littoral Normand Date de création: 31 mars 2011 Société basée à : Caen Effectifs: 19 personnes dont 11 salariés
Vous avez fondé une société en croissance? Faites vous connaître!
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le quantified-self est l’un des secteurs les plus attendus en matière d’objets connectés et on voit en ce moment la question des bracelets vs les montres a venir
une selction comme celle la : http://www.eboow.com/#!firness-quantified-self/ck6u
peu se faire rattraper par une approche montre qui commence à grossir avec Apple, samsung, moto, … sans compter les start-up
et dans de cas c’est en plus un autre domaine connecté porteur qui est cuplé : les animaux, plutot pertinent (à quand les montres connectées pour toutou) plus serieusement, c’est un axe que les amoureux des animaux vont aimer. Bravo