La start-up du jour : Newarty’s, la marketplace pour l’art urbain, le graffiti et le street art
La plateforme veut convaincre les clients d’acquérir des pièces uniques, et non des séries numérotées…
- L’entreprise de demain
Vous avez fondé une société en croissance? Faites vous connaître!
Frenchweb vous propose aujourd’hui de découvrir Newarty’s, une start-up basée à Etampes qui édite une plateforme d’art urbain depuis octobre dernier. Plus de détails avec Benoit Brigault, co-fondateur.
Frenchweb : Comment avez-vous eu l’idée de votre société ?
Benoit Brigault : Un matin, nous voulions acheter un tableau pour habiller un mur de notre salon. Habitant en banlieue parisienne, il était impossible de trouver une galerie d’art proche de chez nous. Nous avons réfléchis à un moyen de rapprocher l’offre de la demande. Une galerie consultable en ligne était la solution.
Amateurs d’art urbain, l’idée de concevoir une galerie online spécialisée dans le graffiti et le street art était toute trouvée.
A quel besoin apportez-vous une réponse ?
Nous avons souhaité rapprocher les artistes de clients potentiels qui ne pouvaient pas avoir accès à leurs œuvres. Nous proposons aux amateurs d’art ou à des personnes qui souhaitent se faire plaisir la possibilité d’acheter facilement une pièce unique. A l’heure de l’hyper consommation et de la globalisation, les individus ont besoin de références fortes auxquels ils peuvent se rattacher.
Très simplement, comment gagnez-vous de l’argent ?
Nous prenons une marge sur chaque vente effectuée.
Qui sont vos compétiteurs ?
Nos principaux concurrents sont les sites qui proposent des reproductions et des tirages d’art en série limité. Leur prix sont forcement inférieurs, nous espérons donc mettre suffisamment nos pièces en valeur pour convaincre les internautes qu’acheter une œuvre unique est une toute autre démarche. Acheter une pièce unique permet de soutenir le développement des artistes et leur intégrité.
Quelle a été l’une des premières problématiques dans votre développement, et comment y avez-vous fait face ?
Nous n’étions pas certains de la réaction des artistes pour la vente en ligne de leurs oeuvres. Notre démarche est nouvelle et le circuit d’écoulement classique étant les galeries d’art, il fallait démontrer tout de suite que le potentiel de vente était là et que leur travail serait respecté.
Le projet à été muri pendant deux ans. Ils nous fallait arriver avec un projet quasi prêt à rentrer en production pour gagner leur confiance et les convaincre de travailler ensemble.
Sur ce marché, quel est votre principal atout ?
Notre principal avantage est d’être précurseurs et spécialisés dans l’art urbain. Nous avons donc une longueur d’avance sur la concurrence, mais tout le travail de communication autour de ce nouveau média reste à faire.
Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné et par qui ?
C’est celui de notre amie Nathalie Marius qui est directrice e-commerce du site MyClubDesign. Elle nous a alerté sur la difficulté à mesurer les retombées et performances des investissements en presse écrite, ce que nous avions prévu à l’origine. Nous avons donc davantage orienté nos actions vers les réseaux sociaux et les médias pure-players pour faire connaitre Newarty’s.
Quelle est la personnalité que vous admirez le plus ?
Jacques-Antoine Granjon, le fondateur de Vente-privee. Il n’a pas peur des préjugés. Il est de plus un grand amateur d’art contemporain.
Fondateurs : Charlotte Gautrain et Benoit Brigault
Investisseurs : N.C.
Date de création: octobre 2013
Nombre de salariés: 2
Chiffres d’affaires: N.C.
Société basée à : Etampes (91)
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