La start-up du jour: Ooshot se rêve en Booking .com de la photo
- Logiciel collaboratif web et mobile
- CRM puissant et productif
- Facturation et calcul de marge
Frenchweb vous propose aujourd’hui de découvrir Ooshot, une start-up parisienne qui édite une plate-forme de réservation de photographes en ligne.
Plus de détails avec Valérie Hersleven, co-fondatrice de cette start-up:
Comment avez-vous eu l’idée de créer cette start-up?
Valérie Hersleven: J’ai été agent pendant 15 ans, et je voulais développer un outil en ligne censé faciliter les tâches administratives d’une production photo. Si l’on peut acheter un billet d’avion en ligne et voyager sans billet, pourquoi devrais-je, moi, travaillant dans l’industrie créative, encore recevoir par fax des bons de commande et passer 70% du temps d’une production dans l’organisation, et non de la création de contenu ? Ooshot est donc né suite à une vrai problème d’un marché créatif qui ne s’est pas encore industrialisé dans les process d’administration et production de contenus.
A quel besoin répondez-vous ? Qui sont vos clients?
Le besoin auquel nous répondons est le suivant: trouver un photographe professionnel, le briefer et le payer facilement sans avoir à gérer l’administration. Nos clients sont des entrepreneurs qui ne veulent pas dépenser de l’argent et du temps dans l’organisation d’un shooting. Ils ne veulent pas non plus se contenter d’une image non exclusive achetée en banque d’image (ou récupérée sur internet) qui ne véhicule pas le message unique de l’entreprise.
Quel est votre modèle économique ?
Nous demandons une commission de transaction dès que le client ou le photographe utilise notre application en ligne : le briefing, la discussion, le devis, la livraison des images et le règlement.
Qui sont vos concurrents?
Nous n’avons pas de concurrent directs. Nos concurrents indirects sont :
- les réseaux sociaux (behance.net)
- les banques d’images (GettyImages par exemple)
- les sites d’appel d’offres (Eyeka …)
- les agences (Freelancer, Myphotoagency, Odesk, Hopwork)
Nous offrons des outils de travail dans un réseau social, personne n’offre ces deux services combinés. Il existe sur le marché soir des sites de matchmaking, soit des éditeurs de logiciels.
Avez-vous déjà organisé une levée de fonds? Si oui auprès de qui, quand et combien? Sinon, est-ce envisagé?
Pour l’instant, les fonds qui ont servis à monter notre start-up proviennent de Love Money, du concours Scientipôle, et de fonds propres suite de la vente de mon agence.
Nous allons commencer à organiser une levée de fonds dans un mois.
Bénéficiez-vous de soutiens particuliers?
Oui, ce sont: TheFamily, CapDigital, Scientipôle, France Digitale et Mystartupinparis.
Quelle a été l’une des premières problématiques dans votre développement, et comment y avez-vous fait face ?
Nous voulions d’abord créer des applications pour les photographes, on s’est rendu compte qu’il fallait d’abord attaquer le problème du client. Nous avons d’abord créé la communauté de photographes, et maintenant nous lançons le booking en ligne pour les clients.
Que faisiez-vous avant de monter cette société ?
J’ai commencé chez Apple, puis j’ai exercé dans la pub et comme agent de photographes à Bruxelles, Londres et Paris, et ce depuis 15 ans.
Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné et par qui ?
L’animatrice Soda sur Radio21 (Belgique, je suis belge) qui tous les matins terminait son émission en disant : Au revoir, à demain et surtout n’oubliez pas : Quoi que vous fassiez aujourd’hui, faites le bien ! J’avais 22 ans et j’entendais cela tous les matins en arrivant chez Apple.
Quelle est la personnalité que vous admirez le plus
Toutes les personnes qui sortent de leur zone de confort, que ce soit Elon Musk ou le berger dans les Cévennes.
Fondateurs: Thierry Maillet, Matthieu Louis et Valérie Hersleven Date de création: 2011 Chiffre d’affaires: 0 Société basée à : Paris Effectifs: 5 personnes, 0 salariés
Vous avez fondé une société en croissance? Faites vous connaître!