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La startup du jour: Sud Corner, la marketplace des produits du Sud

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Découvrons aujourd’hui Sud Corner, une start-up gardoise qui édite une vente de produits du Sud de la France (alimentaire, boissons, décoration). Plus de détails avec Sabine Breton, fondatrice de la société : 

Frenchweb: Comment avez-vous eu l’idée de créer cette start-up?

Sabine Breton: Camarguaise d’origine, fille et petite-fille d’agriculteurs et bonne vivante, je mets un point d’honneur à recevoir avec convivialité mes amis, ma famille. Et à chaque fois mes invités sont ravis de découvrir de bonnes bouteilles de vins, des spécialités culinaires, des idées déco qui viennent « de chez nous ». Seulement voilà, ils ne peuvent pas forcément se rendre chez chaque producteur/créateur/artisan pour se fournir et se régaler de l’art de vivre du Sud que nous affectionnons tant.

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Sabine Breton

Lorsque je vais au caveau d’un producteur de vin blanc que j’affectionne particulièrement, celui-ci m’explique que c’est de plus en plus compliqué pour lui de faire son cœur de métier, c’est-à-dire produire de façon qualitative, et en même temps de trouver des clients sensibles à sa façon de faire, sans vendre son âme à la grande distribution… Pourtant les produits que j’achète ne sont pas plus chers qu’en grande distribution à qualité égale. L’idée est là. Proposer des produits du Sud à manger, à boire, et à décorer qui racontent le meilleur du Sud de la France, sans pour autant avoir un air passéiste qui sente « la naphtaline ». Un Sud fait de jeunes créateurs, producteurs, fiers de leurs talents, et de leurs régions.

Qui sont vos clients?

Le cœur de cible clientèle visé ici est véritablement les femmes de 30/45 ans, urbaines et trendy appartenant aux CSP+ . Ce cœur de clientèle habitant les grands centres urbains ne sont pas en mesure d’avoir une grande accessibilité aux produits vendus. Sud Corner va apporter cette accessibilité, cette facilité d’acquisition via le net. 

Quel est votre modèle économique ? 

Nous sommes distributeurs, cependant, nous produisons & co-produisons également certains produits ​en série limitée. Par ailleurs, nous accompagnons certains producteurs dans leur développement communication & marketing. Nous avons l’objectif à moyen terme de proposer des circuits touristiques spécifiques, pour que les consommateurs viennent au contact des producteurs avec lesquels nous travaillons.

A quelle concurrence faites vous face ?

Nous avons pas mal de concurrence si l’on regarde les sites d’épiceries fines, de produits du terroir, ou encore des plate-formes de producteurs et de créateurs. Il faut donc sans cesse se démarquer, et notre angle d’approche visant à dépoussiérer le terroir, en le rendant plus « glamour » avec des photos plutôt sympas. Ceci reçoit vraiment un accueil chaleureux à la fois des producteurs et des consommateurs.

Avez-vous déjà organisé une levée de fonds? Si oui auprès de qui, quand et combien? Sinon, est-ce envisagé?

Nous n’avons pas encore organisé de levée de fonds, il nous faut pour cela procéder à un lancement correct de Sud Corner, mais ce sera la prochaine étape pour stabiliser la croissance attendue. A aujourd’hui, nous pouvons tout de même être satisfaits d’avoir pu obtenir du soutien de la part de nos partenaires bancaires, chose plutôt compliquée lorsque l’on parle de projet web en province. 

Bénéficiez-vous de soutiens particuliers? (investisseurs, incubateur…)

Nous bénéficions de soutien attentif​ de la part de la structure Innov’Up (le même incubateur que Snapkin). Innov’up rassemble l’incubateur technologique de l’École des Mines d’Ales et le CEEI créé par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Nîmes. 

Quelle a été l’une des premières problématiques dans votre développement, et comment y avez-vous fait face ?

Nous avions réfléchi à un développement basé sur du dépôt-vente, et celui-ci s’avère compliqué à mettre en place dans la « vraie vie ». Du coup, il a fallu réorganiser notre business plan​ en intégrant le facteur stock de façon plus importante, notamment en terme d’avance faite aux producteurs quant à la création des séries limitées. Cependant, l’ensemble des producteurs n’étant pas si éloigné, le fait de mettre en place un stock tampon réduit permet de fluidifier stock et trésorerie. De même, le fait de savoir que la disponibilité d’un produit dépend de la récolte, remet au centre les valeurs de l’attente, et du travail. Cela aurait pu être une contrainte, nous avons choisi d’en faire une force. Ce n’est pas facile dans une monde où l’on consomme tout de suite et tout le temps. Mais finalement, c’est la Nature elle-même qui nous rappelle que la série limitée quel qu’elle soit est dans l’ordre des choses.

Que faisiez-vous avant  de monter ce site?

Géographe de formation, j’ai travaillé pendant une dizaine années dans la grande distribution​. Revenant à mes premières amours j’ai eu la possibilité de travailler dans la recherche en géographie pour le CNRS, notamment sur quelques programmes comme la prospective régionale ou le développement de la LGV Perpignan-Montpellier-Nîmes. Puis, la curiosité m’a amené à me rapprocher d’Internet où j’ai appris sur le tas, et développé l’approche commerciale marketing et community manager dans les sports de glisse (kitesurf).

Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné et par qui ?

​Se préparer mentalement à une course de fond dont on ne connaît pas la fin. Il faut donc véritablement être endurant ! Etre très structuré dans son appréhension et la mise en place de son projet semble nécessaire, notamment pour justement être à l’écoute, et remettre en question son projet. Ne pas avoir peur de parler de son projet, d’être dans l’échange. Et j’avoue que le fait d’être dans un incubateur m’aide grandement sur ce point. 

Quelle est la personnalité que vous admirez le plus ?

Il y en a plusieurs évidemment. Les producteurs et créateurs et l »ensemble des porteurs de projets que je côtoie pour leur dynamisme, surtout dans cette période (…). J’ai une réelle admiration pour Fany Péchiodat (fondatrice de MyLittleParis, ndlr) qui a su démontrer qu’Internet était un formidable outil pouvant être mis à disposition pour donner du sens, de la proximité et de la chaleur humaine à toute entreprise. Je lui tire ma révérence bien bas.

Fondatrice: Sabine Breton

Investisseur: Fonds propres, ​Banque Populaire du Sud, Initiative Gard, investisseurs privés en cours

Date de création: avril 2014 mise en ligne juin 2014

Société basée à : Le Caïlar (Gard)

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