
En cause : la fin du « lock-out » qui interdisait aux salariés de vendre leurs actions
Mauvaise série en chaîne pour Twitter et son aventure en bourse. Après avoir connu un jeudi noir avec une chute de 25% sur le Nyse (New York Stock Exchange, ndlr) le 6 février suite à la publication de lourdes pertes pour l’exercice 2013, et après avoir touché son plus bas à 38,27 dollars (10% de baisse) le 29 avril en affichant 132 millions de dollars de déficit au premier trimestre, l’action Twitter a de nouveau dégringolé de près de 18% hier en bourse.
En cause : la fin de l’interdiction pour les salariés de céder les parts qu’ils détiennent dans l’entreprise, c’est à dire la fin du « lock-out ». Selon la SEC (Securities and exchange commission, l’équivalent de l’Autorité des marchés aux Etats-Unis), plus de 489 millions d’actions, soit 83% du total, étaient concernées.
Si Jack Dorsey et Evan Williams, les deux fondateurs, et Dick Costolo, l’actuel président, avait assuré le mois dernier ne pas vouloir céder leurs parts, cette volonté n’a visiblement pas été partagée par les salariés. En générant une masse de vente de titres, le cours de l’action a atteint son nouveau plus bas historique à un peu moins de 32 dollars. Pour rappel, lors de son introduction en bourse sur le Nasdaq, le prix avait été fixé à 26 dollars avant de franchir les 74 dollars en décembre.
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Si le titre a été introduit à 26 dollars, comment le plus bas peut être de 32 dollars ?
C’est un « lock-out » plutôt qu’un « look-out »