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L’activité cloud d’Amazon pourrait peser 350 milliards de dollars à l’horizon 2022

En plein essor, le cloud hybride, qui permet aux entreprises de gérer le stockage et le transfert des données entre leurs propres centres de données et ceux de leurs fournisseurs de cloud, devrait générer 68,8 milliards de dollars de revenus d’ici 2021, avec une progression annuelle de 20%, selon le cabinet IDC. Dans ce contexte, Amazon compte bien profiter de la croissance du secteur pour doper les revenus de sa branche cloud, Amazon Web Services (AWS).

L’entité pourrait en effet être valorisée 350 milliards de dollars dans quatre ans, estime l’analyste Brent Thill du cabinet Jefferies après avoir assisté à la convention annuelle d’Amazon Web Services (AWS) qui s’est tenue cette semaine à Las Vegas. Un tel chiffre représenterait plus de 40% de la capitalisation boursière actuelle du mastodonte du commerce en ligne (820 milliards de dollars).

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Des revenus multipliés par quatre d’ici 2022

Il faut dire qu’avec un chiffre d’affaires de 6,7 milliards de dollars au troisième trimestre, en hausse de 45%, la division cloud d’Amazon est devenue la vache à lait de la pieuvre de Seattle au cours de ces dernières années. Désormais leader incontestable du cloud, Amazon Web Services (AWS) revendique ainsi 51,8% du marché mondial, largement devant Microsoft (13,3%), Alibaba (4,6%), Google (3,3%) et IBM (1,9%).

La tendance ne devrait pas s’inverser de sitôt puisque Brent Thill assure que la branche cloud de la firme américaine pourrait générer 71 milliards de dollars de revenus annuels d’ici 2022, contre 17,5 milliards de dollars l’an passé. En l’espace de quatre ans, le chiffre d’affaires de l’activité cloud d’Amazon pourrait ainsi être multiplié par quatre.

Initialement centré sur le cloud public, Amazon entend monter rapidement en puissance dans le cloud hybride. C’est d’ailleurs le souhait d’Andy Passy, le patron d’Amazon Web Services (AWS), qui a dévoilé à Las Vegas les ambitions de sa division pour les prochaines années. Cette accélération dans le cloud hybride doit permettre à Amazon de tenir à distance la concurrence, représentée par Microsoft, son dauphin, mais aussi IBM, qui a racheté en octobre Red Hat, spécialiste de l’open source en entreprise, pour 34 milliards de dollars. Cette acquisition, la plus importante de l’histoire d’IBM, doit permettre au groupe américain de combler son retard dans le cloud hybride. «IBM va devenir le premier fournisseur mondial de cloud hybride», assure Virginia Rometty, la PDG de la firme américaine depuis 2012.

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